mercredi 28 novembre 2007

Invasion.

Si ma chambre reflète mon intérieur, je dis oups... Je range, je dérange, je trouve, j’oublie, je mets de côté...
Je passe à autre chose, je ne vois plus tout et je sais que c’est là, mais je ne sais plus quoi et pourtant...
En cas de besoin je sais où fouiner et...
Déranger, trouver, perdre, retrouver, reperdre...
Trier, garder ou jeter. Quoi que...
J’ai un mal fou à jeter, même les prospectus ! J’ai fait un effort de ce côté, plus de prospectus en garde, ils me servent à rien.
Je bois comme il se doit ma bouteille par jour, si ce n’est pas plus, je reste sage mais…
Va falloir que je me décide à descendre les bouteilles, elles m’envahissent vite.



Il Était Un Temps.

Souviens toi d’un temps,
Où toutes les choses
De ce quotidien passaient
Sans être pensées.
Tu ne te préoccupais
Guère de ces gens,
Qui appelaient à l’heure
Du repas.
Pourquoi manger encore ?
Tu étais bien dehors
À faire des tas,
Rassembler les cailloux
Sur le sol à genoux ;
Se rouler dans la poussière
Et croire que tu fais
La guerre.
C’était hier,
Rien ne t’inquiétait ;
Seul le moment présent
Comptait.
Tu voyais passer
Les gens ;
Eux ces grands,
Qui vont et viennent
Sans que tu comprennes.
Peu importe,
Les traces te portent,
Celles que tu bâtis
Et petit à petit
Tous les rêves viennent ;
Le mûr grandit,
Tu te construis
Et cache tes peines.
Joue et tue
Tous les méchants vus.
Un temps d’inconscience
Et d'insouciance,
Où la seule importance,
Était ce moment
Présent.