mercredi 26 septembre 2007

Rêve De Légèreté.

Réactions imprévisibles, cet intérieur fait le yoyo, il donne envie de gerber. Difficile de gérer ses changements d'humeur si soudain, tout est lourd. 
J'aimerais rester tout au fond d'une couverture, ne plus bouger et ne pas en sortir, hiberner. Je me sens agressée de partout, je suis trop irritable et par-dessus tout je ne supporte pas d'être ainsi.

C'est dans ces moments là, que ce monstre ressurgit. Il veut cogner, tout casser, tout détruire à en être abasourdi. Je ne comprends pas cette haine envers moi-même, ce besoin de me faire mal, de me rabaisser, de me détruire. Tout ce négatif est lourd, je n'arrive pas à aller contre, il prend le dessus sur tout. J'ai besoin de me cacher, d'être à l'abri, de me replier.

Je suis gonflée, je me sens lourde. Bien que je sache que je ne suis pas énorme, ce complexe ressurgi, je me vois trop grosse, je me sens trop lourde, de trop, toujours trop. Je n'ai plus la phobie des kilos, d'ailleurs je me pèse plus ainsi c'est vite réglé, mais l'image que j'ai de mon physique change avec mes humeurs. 
Je me sens lourde dans tous les sens, physique, mentale, je me dis que c'est psychologique et que non je ne replongerais plus dans ce truc où à chaque bouchée avalée c'est une guerre contre les calories. J'arrive à dépasser ce truc, mais je sens bien que si je ne me fixe pas de limite, le plongeon serait vite là.

Je déteste ces changements de saison, j'ai l'impression de faire un retour en arrière, de devoir lutter davantage, ses périodes épuisent.



samedi 15 septembre 2007

Existe Toi.

Lieu glacial, sans repère,
Existence confondue.
L'attente fige ce temps,
Devant cette mèche allumée.
Ses éclats traversent l'intérieur,
Froissé de toutes ses frayeurs,
Venant de cet extérieur
Et de nulle part ailleurs.
Vie dénuée de sens,
Plus rien à d'importance.
Savoir...
Se relever encore
Et de nouveau tomber.
Parcours insensé,
Ni raison, ni tord ;
Le tapage s'estompe,
Va et vient infernal.
Jeté dans cette jungle,
Abattu de trouille.
Dehors, dedans,
Se brouillent.
Vie dérisoire,
Pourtant essentielle.
Plonger de nouveau
Dans ce monde artificiel,
Echappatoire, silence,
Légèreté continue,
Brèche d'illusion.
Qu'importe, je vis.



vendredi 14 septembre 2007

Persécution.

Perdu, sans savoir où tu vas.
Figé, paralysé par la peur.
Coincé dans cette embuscade,
L'intérieur tiraille.
Rester face à ce mur,
Mirage d'un chemin continu.
Le corps lourd,
Impossible de bouger.
Tu ne sais quoi penser,
Hypnotisé par ses peurs.
La situation t'échappe.
L'intérieur tiraille.
Tu plonges,
Tu ne sais plus bouger.
Ce n'est qu'illusion,
Stop.
La peur, la douleur, l'angoisse,
Tu es envahi.
Foudroyer tous ces intrus,
Contrôler cette douleur,
Ne plus penser à celles infligées.
Brutalité en tous sens,
Le monde n'existe plus.





mardi 11 septembre 2007

Avancer.

Répéter sans cesse ces notes,
Elles enivrent ma tête,
Figent ce temps vide de sens.
Histoire, pensées, gestes, mots...
Recommencer encore.
Un pas suivant l'autre,
Les pensées s'enchaînent,
Je vais,
Je ne sais où.
Une empreinte sur cette terre,
En suivra d'autre derrière.
Avancer toujours.
L'allure traîne,
Chemin rocailleux,
Le sac lourd,
La pente glissante,
Les mains tremblent,
La fatigue gagne.
Mélodie qui se répète,
Ces notes possèdent ma tête.
Respirer, s'accrocher,
Fermer les yeux,
Tenir encore.
Avancer,
La tête baissée,
Atteindre cette finalité.
Jusqu'au bout souffler,
Sans but, ni arrivée.
Avancer...
Suivre cet instinct,
Peu importe la fin.



vendredi 7 septembre 2007

Entre Deux Nuages.

Il n'y a pas de lune avant mardi, pas de changement de saisons ses jours-ci, mais un temps qui change sans arrêt. Un jour lourd, l'autre glacial. Soit... Le temps est zarbi, tout comme mon intérieur.

Je ne sais pas ce qui se trame dans tout ce bordel, mais je ne pige plus rien. Je ne supporte plus rien, je suis irritable et pourtant je me sens sereine à l'intérieur. C'est zarbi, je frôle la folie ? Je m'estime un temps soit peu déconnectée, ailleurs, mais là je ne suis plus, je sais plus si je suis bien ou pas, car c'est sans arrêt en changement et en même temps stagne.
Si tu me suis pas t'affole pas, car j'expose tout en pensant et je ne comprends en rien ce que je pense, ni ce qui se passe. J'ai la tête en bouillie, je suis dépassée, angoissée par je ne sais quoi. Je porte un gros poids et en même temps je me sens plus légère.
Qu'est-ce que c'est que ce micmac ? Je pige que dalle. 
Je suis tout à la fois pour résumer, je n'arrive pas à capter comment je suis, je suis complètement perdue dans cet état.

J'ai l'impression d'être à côté de mes pompes, j'ai pas fumé la moquette et bu que de l'eau. Je suis consciente et en même temps à mille lieux d'ici. Mal et à la fois mieux. La folie me gagne ? Si c'est toi Folie, fait ton boulot vite fait, car là je suis encore consciente de mon état. Faut que ce délire arrête, je ne pige plus rien de ce qui se passe, il se passe peut-être rien ? Je ne vais pas commencer à me contredire.
Je suis tout à la fois, mal et mieux, mais aussi super angoissée, je n'arrive pas à cerner cet état, ces changements. Je fais rien, j'aimerais suivre, je suis toujours à la bourre, décalée.
Je ne sais pas comment je suis, c'est angoissant d'être tout à la fois et de ne rien savoir. Je déteste ses changements, ils me bouleversent et me stressent.



mercredi 5 septembre 2007

L'Angoisse.

Comme une bête enragée... 
Elle prend possession de ton être, elle veut ta peau.
Elle envahit toutes tes pensées.
Elles deviennent sombres, elles te torturent.
Tu ne vois plus qu'à travers elle, ton quotidien devient plaie.
Le monde s'écroule, tout est champs de ruine.
Plus personne existe, tu es seule dans cette bataille.
Elle te possède, tu ne vois plus qu'elle.
Tu restes figée, tu supplies cette chienne de disparaître.

La peur, je ne sais pas jusqu'où je peux aller.
Une appréhension, elle a tout contrôle.
La fatigue, cette lutte vanne.
Une force, celle de la colère.
Un soulagement, elle s'est cassée.
Une sortie de tôle, tu es à nouveau libre.
Une victoire, tu es toujours en vie.
Un grand grand bol d'air frais, tu peux respirer à plein poumon.
Une espérance, elle ne reviendra pas.

Un effort surhumain de devoir lutter contre soi-même,
Contre ce que tu n'as jamais voulu et qui sommeille en toi.
Tu apprécies davantage la lumière, après ce temps interminable dans cette obscurité.



mardi 4 septembre 2007

La Roue Tourne.

Tu ne dis rien, tu es là, tu observes et tout vient à toi. Tu n'as jamais voulu tout ça. Tu ne peux aller contre cette situation, tu ne peux fuir cette évidence. Tu as beau faire semblant, il y a toujours un petit détail qui te ramène à ce que tu as mis de côté. Tu ne peux y échapper, tes sentiments te bouleversent, ton cœur cogne davantage, la gorge se noue, la poitrine se serre, l'estomac devient lourd. 
Tu deviens vulnérable a tout cet extérieur. Ce qui vient à toi te bouscule, te terrifie, tu le prends comme un danger. La peur d'être trahie, envahie, abusée, trompée, dupée. Tu ne sais dire stop, aucune limite, tout est danger. Tu résistes, tu écartes ceux qui tante une approche, tu jettes ceux qui te collent.
Tu ne veux rien et tout à la fois, tu n'as aucun repère. Chaque nouvelle chose venue te bouleverse, te fait douter, la peur de perdre tout contrôle. Tu ne sais pas ce que tu veux, ni même pourquoi tu es là, mais tu es là et tu fais avec. Tu dois continuer malgré tout. Sans savoir où tu vas, difficile d'avancer sans appréhender une nouvelle chute. Tu vas selon ton instinct, tes envies, tes désirs... Tu attends, tu avances.



dimanche 2 septembre 2007

Tiraillement.

J'ai envie de tout péter, de me cogner, de sentir la douleur m'envahir. Celle que j'aurais déposée là, celle où je serais où elle se situe pour apaiser l'autre qui ne cesse de surprendre, de me tirailler en douce. Comme une bête à l'intérieur en furie, je lutte, je la retiens. J'essaie de la dompter pour la calmer. Elle cogne, le corps s'écartèle. La douleur abasourdit cet esprit, il n'y a plus de raison.
Ce lieu explose de tous ses conflits, cette haine, ses non-dits, ses mensonges, ses colères... Tout ressurgit. Cet intérieur accumule ce trop plein prêt à exploser.
À ne plus rien comprendre, je lutte contre tout ce chamboulement. Cette peur que tout explose, du non-contrôle, l'angoisse m'envahit. Je ne peux fuir ce monstre furieux qui envahit ce lieu inaccessible, ce corps tiraillé de toutes ses peurs, ses conflits prêts à exploser.
Je reste figée à attendre que toute cette tension s'apaise, je suis comme hypnotisée, paralysée.
Ce monstre s'essouffle.
Je suis abasourdie, épuisée, je vais me pieuter.