lundi 25 décembre 2006

Nuit de Noël.

Je me rends compte, qu’après quelques jours sans mon univers virtuel, je ressens un grand vide, difficilement supportable. Ayant pris quelques verres, en solitaire, à ce jour dit de "Noël", cela m’aide à m’échapper de ses angoisses et ce monde morose; sentiments profonds qui resurgissent soudainement. Je n’arrive pas à surmonter ses émotions qui m’envahissent, non sans me faire mal, sans me punir d’avantage afin de perdre ma lucidité et y faire face.

Cet instant me plongeant face à moi-même, en plein dans le réel trop vide, de sens peut-être, amère… Je ne peux continuer cette résistance sans un appui, un échappatoire même néfaste. Ce n’est qu’une question de temps, je le sais.

Tôt ou tard, on récolte ce qu’on a semé. L’esprit et le corps, ne font qu’un. Ne pas respecter ce lieu que l’on t’a accordé... il devient souillé au fil des années. Les murs gardent les histoires en eux, mêmes les plus silencieuses ont leurs échos.

Tu peux oublier, mais eux n’oublient rien. Tu peux faire semblant, ils te renvoient a cette réalité même lointaine. Fermer les yeux, ne sert a rien, un petit rien te les ouvre et te met face à ce que tu veux éviter. Fuir oui, mais combien de temps encore, cette course continuera. Tu as beau avoir trouvé ton rythme ; il y aura toujours des imprévus, des dérapages, des entraves… L’épuisement gagne.

Il n’y a plus rien, plus personne, sauf moi… Dans un désert, je me retrouve, je ne sais quoi chercher, ni où aller, quel est ce but ? il y en a t-il un ? Vers quoi avancer ? Je ne ressens pas la soif malgré le soleil tapant.

Minuit 30, 25 décembre, seul le rêve ouvre la porte de la liberté, du grand voyage… Éveillée, je me laisse plongée, enivrée de ce remède superficiel. Emmène-moi là, où personne ni même moi, ne va... J’aurais tout oublié, d’ici le soleil levant. Je ne veux plus rien ressentir, ni d’amère, ni de trop piquant, l’espace d’un instant.

Avec ce trop plein, ce trop vide... volcan brûlant tout sur son passage, je suis anéantie. Comment trouver un équilibre, alors que tu ne sais avancer sans trébucher ? Les chutes gardent leurs traces. Difficile de se relever alors que tu te remets à peine de la précédente.

Avancer vers le nul part, vers le ailleurs, chercher je ne sais quoi, ni pourquoi. Comment trouver force, sans rechuter ou même pour se relever ?

jeudi 14 décembre 2006

Ma bulle.

Au cours de ces derniers mois, je me suis construite ma petite bulle, dans laquelle, je me sens en sécurité. Un semblant d'équilibre qui donne cette impression de stabilité. Un mûr battit de mes propres peurs, frustrations...

Le refus d'un réel trop cruel, insupportable a vivre sans cet univers construit à ma propre image. Jour après jour, il se modifie quelque peu, sous mon pinceau j'apporte ma touche personnelle. La vue de dehors, me file le vertige, absence de raison, de repère, de but...

Détachement extérieur pas sans mal, sacrifice d'échange, torture de regrets, attachement de soi vers le refuge, vers le déluge.

Plénitude d'émeute cruelle.



mercredi 13 décembre 2006

Tendre et cruelle Nuit.

Ce que j'aime dans la nuit, c'est ce calme, cette quiétude, où rien ne bouge. Je me sens un peu comme une rescapée sur une île habitée de mes pensées, de mes rêves, de mes souvenirs. Je ne ressens aucune présence sauf celles qui m'habitent sans cesse, mes fantômes. Des instants face à moi-même, où quoi que se soit ne puisse me déranger.

Seule Dame Nuit peut m'apporter cette ambiance assez étrange en moi. J'aime me laisser aller à ces voyages toute éveillée. Je vais bien loin, là où personne ne peut aller, où je suis la seule privilégiée.

Il existe des espaces qui font peur, qui me tourmente, même en fermant les yeux, je les sens s'approcher, je ne peux bien déterminer ce que ça représente vraiment. Poser des mots sur tout, est parfois bien difficile.



mardi 12 décembre 2006

Vous avez dit Noël ?

Cette période de l'année me donne le tournis. Les rues éblouissantes, les bouchons aux entrées des magasins bourrés à gogo, les gens qui courent dans tous les sens, la course aux cadeaux, le froid qui te pique. 
Comment éviter tout ce fiasco, quand même à la télé les pubs se tournent qu'aux cadeaux, les infos citent Noël une dizaine de fois ? Impossible de passer à côté de ces fêtes de fin d'année...

Tout le monde en parle, le silence lui-même a ses échos. 
Ma tête aimerait être vidée de tout ce tralala. Fêter ces jours dit spéciaux, me paraît sans sens et comme obligatoire de suivre le troupeau. Sourire, paraître joyeuse, faire semblant de la réjouissance de cet instant... Une autre violence reçue en pleine face.

Grands instants de solitude parmi tout ce monde !



dimanche 10 décembre 2006

J'existe bien ?

Je me demande pourquoi, j'éprouve ce besoin d'avoir si mal ?

C'est un soulagement, de sentir cette douleur qui me transperce. Ce n'est pas comme celle qui est plus loin, celle qui vient sans rien dire, en douce et qui est bien imprégnée. A travers elle, je me sens vivre, même existée. C'est devenue, un réflexe.

Jusqu'où ça va aller ? Il m'arrive de me regarder après, et de voir les dégâts. Ça ne dure pas longtemps, dans le temps ça disparaît.
Bien cachée, je fais toujours en sorte qu'elle soit invisible, ça devient difficile de contrôler ce cache-cache.

Cette auto violence est à la limite du supportable. Je ne peux pas faire sans, c'est quasi systématique. Un besoin absolu de savoir que je vis.




mercredi 6 décembre 2006

Moment étrange.

A ce jour, il m'est venu cette envie de laisser mes pensées du moment, ainsi que mes souvenirs, où je ne sais quoi encore d'autre.

Je ne sais pas à qui je m'adresse, ni même si je m'adresse à quelqu'un de particulier. Simplement un écho que je lance au fil du hasard, sans savoir où il finira, ni même s'il atterrira.

Combler sans doute un manque de communication, entre autre. Je cherche à cet instant à qui pourrais-je m'adresser à travers tout ça et où ça va m'amener ? 
Quand je regarde en arrière, le hasard n'a pas grand place, tout est lié. 
Il arrive de me demander vers où je vais, pour qui, pour quoi et à quoi bon tout ça ?