lundi 31 décembre 2007

Début De La Fin.

L’année se termine, ce n’est pas mon truc de faire des bilans, ou même d’entretenir les traditions, tout ça je n’aime pas. Cette année, je n’ai pas envie qu’elle se termine, il s'est passé tellement de choses. Que ça soit bonnes ou mauvaises, je n’ai pas vécu les situations de la même façon que les précédentes.
Depuis que j’écris sur ces lieux, j’ai l’impression de naître sans cesse, de découvrir des ouvertures qui m’étaient inconnues.
Les mots que j’aligne me soulagent, je ne partirais pas de cette terre sans laisser de traces, ils seront toujours là. Je n’ai pas vécu tout ça pour rien et je ne peux partir de cet univers avec toute mon histoire sur le dos et c’est vrai que l’écriture me libère d’un poids. Elle me permet aussi d’avoir un certain recul sur ce qui se passe, mais aussi de m’écouter.

J’ai longtemps vécu sans me préoccuper de mon intérieur, de ce que je ressentais. Encore maintenant j’ai du mal, j’ai encore pas mal d’appréhension et de peur ; Il y a encore pas mal de choses qui m’échappent. Vos réactions me font aussi avancer dans ce cheminement, il y a des choses dont je n’ai pas conscience ou auxquelles je ne pense pas, c’est important d’avoir d’autres regards.
Je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé mais je me sens différente des autres années.
Cette année, j’ai réussi à changer de Doc généraliste, on n'était pas sur la même longueur d’onde depuis pas mal de temps, mais le changement et moi… Je me remets plutôt en cause avant les autres et je n’aime pas porter jugement. J’ai aussi rencontré une psy qui m’a bien cernée, qui me capte bien et qui arrive à me faire avancer ; cette compréhension et cette écoute me soulagent et m’aident beaucoup.
Je renie moins mes sentiments, j’ai moins honte de mon existence, il y a encore du boulot mais je sais maintenant que je suis en vie, que j’ai une vie et que je suis un être et pas une chose. J’ai encore honte de ce que je suis et de ce que je ressens, je ne me capte pas toujours, mais c’est un bon début.
J’arrive à m’exprimer à travers les mots et à mieux m’écouter et de ce fait je suis un peu mieux dans ma peau.

Donc cette année aura été un autre tournant de mon existence et bien que je sache que je n’ai pas fini d’exister, je ne pouvais la laisser se terminer comme les autres.



samedi 22 décembre 2007

Pourquoi Est-Elle Si Méchante ? Parce que… (Partie 5)

- Tu acceptes que je te dise des vérités sur toi ?
- Déballe tes vérités.
- Je veux te voir rayonner yeux fermés, haletante.
- Sans déconner ?
- Je suis sincère.
- Comme un mytho.
- Tu me choutes au moment où je voulais te faire vibrer !
- C'est inconscient.
- Tu as raison.
- Tu fais quoi dans la vie ?
- Je rêve.
- De moi ?
- Dans une autre vie.
- On va s'entendre.
- Entre sourd dingue sans doute.
- Je ne t'intéresse pas ?
- Je suis naze on va dire.
- Pourquoi ?
- J'ai cam et photo, tu veux mater ?
- Il est l'heure d'aller rejoindre morphée.
- J'ai pas sommeil.
- Moi non plus.
- On y va ?
- Où ça ?
- Sur MSN
- Tes rêves.
- Quoi ?
- Va te gratter.
- Tu as quoi ?
- Si on allait se pieuter ?
- Je veux garder contact avec toi.
- Pas moi.
- Pourquoi ?
- T'es pas mon genre.
- Tu sais pas ce que tu perds !
- Ton orgueil sans doute.
- Bye.

lundi 17 décembre 2007

Là Peint La Toile.

Plus tu attends, moins j’ai de chance d’être là. J’appelle la liberté, je ne veux en rien de ces contraintes où chaque geste de soi devient lourd. Là, rien n’est dit, c’est encore pire, mais je sais qu’il y a cette attente. Je sais, si je ne viens pas, tu vas te poser des tonnes de questions dans ta tête et celles-ci ne seront pas des meilleures.
Je sens d’ici l’arnaque, « celle-ci je vais me la faire ». Je sais que j’ai l’air neuneu, la bonne poire et de loin on me sent arriver. Là, même pas la peine, je ne veux même pas me frotter. Oui, je sais : « elle délire toute seule, elle perd la tête » ou bien encore « elle devient parano », peut-être bien tiens… Je n’ai pas du tout envie d’aller contre cette dérive, car elle m’arrange bien. Je n’ai pas envie de tisser des liens que ça soit de courte ou longue durée ou superficiels, basés sur le fantasmagorique.
Pourquoi toujours dans ce qui est pas vrai ? La réalité est bien trop fade, j’ai un mal fou à la digérer, bien trop lourde pour le microbe que je suis. Ma vie est un rêve et ce rêve je le construis de jour en jour.
Demain, je ne sais pas comment je serai, ni si je serais encore.
Je vous entends encore me déballer votre morale disant que ce n’est pas ça la vie et blabla. Vous faîtes ce que vous voulez de votre vie, pas une est identique donc si j’ai envie de bâtir la mienne sur du rêve, du délire, c’est ma réalité et à chacun la sienne, j’emmerde personne.
Je me sens bien sans attache pour le moment, je n’ai ni la force, ni la patience de bâtir quoi que ce soit ; Par contre, je me sens d’attaque pour détruire et sauter tout ce qui m’entoure, enfin dans mon intérieur. 
Je manque trop de courage pour dire vraiment ce que je pense aux gens avec lesquels je ressens de la colère. Je me renvoie plutôt la balle et je retourne tout contre moi et bien fait pour ta face et blabla c’est reparti.
Je n'ai plus envie de tisser des liens ; J’ai besoin de me défouler, de tester, d’approcher sans que ça me touche. 
Je ne peux pas rester dans mon coin à attendre que le temps passe sagement ; J’ai besoin de vous voir sans que vous me voyez, de me sentir exister avec vous autres sans y être vraiment, sans ce contact qui perturbe trop et le web est génial pour ça.
Pas la peine de m’attendre puisque je n’ai rien demandé, n’attend rien d’ici, n’attend rien de moi, tout est imprévisible. En même temps, il faut s’attendre à tout.



vendredi 14 décembre 2007

Faux Chez Eux.

La faute à si, la faute à la.
Faut bien trouver un coupable dans toutes ces histoires. Tu es là, sur le passage, cela tombe bien, je cherchais une bonne poire et tu fais bien l’affaire. Deux pions dans le tableau qui se bataillent et bien sûr ce n’est en rien de leur faute. Ils se déchirent, c’est la faute des autres, qu’est-ce qu’ils font là ces autres ?
Faut bien qu’ils nous servent à quelque chose ces morpions et voilà si on ne s’entend plus, si tout casse, c’est de leur faute. Nous sommes vraiment trop vulnérables, pauvre de nous, nous avons rien avoir avec ce qui se passe. Nous nous sommes faits avoir ; Retournons d’avantage la situation, continuons à nous effriter, ce n’est en rien de notre faute.
Ils finiront bien par se ramener et nous couvrir de compassion, ils feront encore plus attention à nous. Plaignez nous, cherchez nous des excuses, vous servez bien à quelque chose, tout ce qui arrive est en rien de notre faute.
Le jour où on vous a pondu, on a pas capté que cet œuf deviendrait grand un jour, la charge en plus dans notre galère ! C’est la faute à Dame Nature, elle ne nous a pas prévenu que petit devient grand avec en plus à côté des besoins autres que les nôtres. Nous pensions recoller les morceaux de notre histoire qui paraissait fade à l’époque, avec ces petits bouts en plus. Qui auraient cru que ces soifs n’allaient en rien changer la situation, ils nous ont trompé !
Maintenant tout foire, c’est de leur faute, on peut continuer à s’effriter en toute tranquillité, ils méritent les pierres jetées.

Dans ce bordel, plus personne n’est à sa place, chacun se cherche des excuses, tout le monde se renvoie la balle.
Demain, cette histoire continuera comme si de rien était, ils auront recollé les morceaux ou bien encore ils continueront à se déchirer. Cela me fait penser à des gosses entrain de se batailler pour garder un joujou et peu importe les autres. On fera encore semblant.
Toi, tu suivras nos humeurs, tu t’y feras. On se déchire, on casse et on recolle et c’est reparti. Tu fais comme si de rien était, tu te fais à la situation, tu restes bien sage dans ton coin. Tu les regardes se batailler, se déchirer, gueuler encore et après on s’aimera de nouveau, jusqu’à la prochaine tempête.
Tu dois t’accrocher, ne pas la ramener, surtout pas contredire et peu importe les débris que tu auras pris en pleine face et peu importe si tu as été au cœur de ce tourbillon.
Tu dois faire comme ci et pas autrement.



mardi 4 décembre 2007

Chut... Entre Nous.

- J’ai pris la porte
- On s’est frité à donf !
- Toi et ta cop ?
- Comment ça moi et ma cop ?
- ON, tu parles de qui ?
- De toi et moi, Mamour.
- Lol... Je ne savais pas qu’on était ensemble.
- Moi non plus, mais j’ai pris la porte ;
- Me demande pas pourquoi d’ailleurs.
- Tu m’inspires, ça vaut un article ça.
- Tu vas encore déballer nos froufrous sur ton blog ?
- Oué, notre vie sexuelle je la mets au grand jour.
- Ben tiens, ça va choquer du monde.
- Tu n’as pas eu de remontées déjà avec l’extrait du dernier mail ?
- Non, ça va, c’est passé là où il faut.
- C’est de ta faute, tu me donnes des émotions en trop.
- Faut que je les déballe.
- Et tu comptes me citer en clair ?
- Toi et moi et nos relations sexuelles débridées ?
 
- On ne sera pas que c’est toi mon chou.
- Mon chou, mon lapin… Tu me troubles.
- Et tu comptes dire quoi ?
- Tais toi, je vais le sortir.
- Que ta libido est trop forte et que je n’ai pas été à la hauteur ?
- Et voilà, elle donne des ordres.
- Je ne dis plus rien.
- Oui, chut, ça va aller.
- Lol
- Lol…
- J’essaie de conclure, attends tu m’inspires aussi.
- Lol !
- Allez vas-y !
- Oh oui. Mais attends…
- Tu n’es pas claire. Tu es célib ou pas ?
- C’est quoi cette embrouille ?
- Il a rien capté, j'adore !
- Lol ! J’en peux plus, c’est trop.



dimanche 2 décembre 2007

Oh Bord Elle !

Je sors la tête de l’eau, enfin ! Aujourd’hui je ne ressens plus la fatigue, j’ai même jeté les bouteilles. La fatigue n’est pas tout à fait partie, mais au moins je sais me relever. Hier j’avais comme l’impression d’être grippée ; Je me suis dis : là tu vas pas y échapper, tu vas être clouée au lit. Je déteste dormir le jour, faut vraiment que la tension soit à zéro pour que je ne sache pas résister. J’ai failli, je me suis demandée qu’est-ce qui se tramait dans l’air pour avoir ainsi la tête dans le cul et avoir un mal de crâne pas possible ? La tempête !

Ce temps n’arrange rien, faut bien un coupable et c’est la faute au vent qui a balayé tout mon dynamisme. Je le retrouve petit à petit, il n’était pas parti bien loin.

La grippe, je l’ai attrapé qu’une fois dans ma vie et c’était en Octobre par là, je me souviens j’étais au collège. Je suis restée au lit pendant trois jours. Paraît-il que plus tu es longtemps à l’avoir, plus elle te frappe, donc j’ai intérêt à me cramponner.

Place au bordel, je vais pouvoir refaire mon souk.



mercredi 28 novembre 2007

Invasion.

Si ma chambre reflète mon intérieur, je dis oups... Je range, je dérange, je trouve, j’oublie, je mets de côté...
Je passe à autre chose, je ne vois plus tout et je sais que c’est là, mais je ne sais plus quoi et pourtant...
En cas de besoin je sais où fouiner et...
Déranger, trouver, perdre, retrouver, reperdre...
Trier, garder ou jeter. Quoi que...
J’ai un mal fou à jeter, même les prospectus ! J’ai fait un effort de ce côté, plus de prospectus en garde, ils me servent à rien.
Je bois comme il se doit ma bouteille par jour, si ce n’est pas plus, je reste sage mais…
Va falloir que je me décide à descendre les bouteilles, elles m’envahissent vite.



Il Était Un Temps.

Souviens toi d’un temps,
Où toutes les choses
De ce quotidien passaient
Sans être pensées.
Tu ne te préoccupais
Guère de ces gens,
Qui appelaient à l’heure
Du repas.
Pourquoi manger encore ?
Tu étais bien dehors
À faire des tas,
Rassembler les cailloux
Sur le sol à genoux ;
Se rouler dans la poussière
Et croire que tu fais
La guerre.
C’était hier,
Rien ne t’inquiétait ;
Seul le moment présent
Comptait.
Tu voyais passer
Les gens ;
Eux ces grands,
Qui vont et viennent
Sans que tu comprennes.
Peu importe,
Les traces te portent,
Celles que tu bâtis
Et petit à petit
Tous les rêves viennent ;
Le mûr grandit,
Tu te construis
Et cache tes peines.
Joue et tue
Tous les méchants vus.
Un temps d’inconscience
Et d'insouciance,
Où la seule importance,
Était ce moment
Présent.



lundi 15 octobre 2007

Un Jour Viendra.

Le jour où je serais clouée pour de bon au pieu, cela dépend dans combien de temps, si c'est demain, c'est sûr je ne finirais pas mes jours, seule. Cette fin de vie serait non paisible, ma mort si proche serait bataillée entre la culpabilité de partir, abandonner mes proches et la peur de quitter ce monde connu pour aller vers un inconnu.

Par contre, si cette mort s'annonce dans quelques années, j'aurais plus de recul et moins de remords envers ceux qui m'entourent. J'ai l'impression de la préparer. Je pense souvent à ma mort. Je me vois bien mourir lentement mais en paix, sans douleur, plongée dans un sommeil sans fin et je l'aurais choisi. Faut-il encore en avoir le courage, mais je ne la veux pas brute, doucement elle viendra m'envahir et peu importe les souffrances, ma plus grande souffrance aura été la vie. Ce départ sera un soulagement, une liberté. Je ne dis pas pour ceux qui me restent maintenant, je suis là dans quelques années, quand tous mes proches auront pris leur envole. Pour l'instant je suis tenue, mais je sais bien que le jour où je n'aurais plus d'attache physique, je pourrais me laisser partir.

Jamais je ne pourrais vivre paisiblement, j'ai bien trop longtemps vécu dans la violence, le mensonge, le rejet, dans mon intérieur c'est ancré. Cette vie, je ne la renie pas, je ne la déteste pas, je ne vois pas la vie comme une fatalité, mais plutôt comme un passage, aller d'un point vers un autre pour construire un pont.

Je ne sais pas ce qu'il y a après cette vie, je suis passée par bien des croyances dans mon enfance et ado et pour le moment je reste athée à me poser des tonnes de questions qui me prennent la tête, mais je pense souvent à ma mort, je l'appelle doucement, elle approche.



mercredi 10 octobre 2007

Speed À Plat.

Ce n'est que masquer ce qui ne t'appartient pas. Laisser de côté ce parasite prêt à te surprendre à la moindre relâche. Prendre la fuite par une autre sortie, un semblant de réconfort, une planque dans ce qui paraît plus léger. Ce n'est qu'une illusion, tu as beau savoir, tu fonces droit dedans. Un refuge dépassant les interdits, une défaite en plus. Tu te fonds dans ce décor bien sagement, casée là et oubliée. Peu importe, tu te tiens hors de cette réalité, à tout pousser, vouloir éclater, être ramené à soi. Parasites détournés, l'essentiel est ailleurs.

Je suis sur les nerfs, je ne supporte plus ce qui m'approche, ce qui m'accroche. Pour un rien je m'affole, c'est la cata. Je tente de calmer l'intérieur, mais je boue, j'ai du mal à me contenir. Au moindre imprévu, je suis révoltée. Je vois la situation extrême et je ne peux rien contrôler. Je ne suis pas angoissée, juste surexcitée, prête à exploser. J'ai envie de me cogner et sortir ce trop plein d'émotion.
Je dois rester calme et ne pas craquer, mais je me sens overbookée, à saturation. Cet extérieur me stresse, je suis à fleur de peau.
Je cours après je ne sais quoi pour rattraper ce qui est perdu sans doute et en même temps je fuis.
C'est du délire, je ne comprends pas tout.



dimanche 7 octobre 2007

Pourquoi Est-Elle Si Méchante ? Parce que... (Partie 4)

Je n'ai en rien été méchante. La tactique : "montre que t'es une nana", juste pour matter, elle est dépassée. Va falloir innover.

- Salut !
- Hello.
- Ca te dit de parler ?
- Pourquoi pas !
- Comme tu veux..
- Je t'ai dit oui !
- Ca va ?
- Oué..
- Tu veux parler de quoi ?
- Aucune idée.
- Commence !
- Rien du tout, c'est toi qui est venu me voir !
- Tu veux dial ou pas ?
- Je vais y réfléchir.
- Pourquoi ?
- Va savoir !?
- Tu peux me poser des questions !
- Je n'ai pas de question.
- T'es célib ?
- Sans importance.
- Tu veux essayer au tel ?
- Tes rêves.
- Pourquoi ?
- Parce que.
- T'es d'où ?
- Nord.
- Quel département ?
- Nord.
- Soit plus précise svp.
- Pas envie.
- Je te soûle avec mes questions ?
- A peine.
- Lol
- Tu as photo ?
- Non.
- T'es un mec ?
- Si tu le dis, par contre toi, oui t'es un mec.
- Oui je suis mec !
- Prouve que t'es pas un mec !
- Relou les mecs qui se font passer pour des meufs..
- Oué, tu rêves trop, je n'ai rien à prouver !
- Depuis quand les photos prouvent si t'es un mec ou pas ?
- Ca donne une idée.
- Je peux te passer une photo bidon du net.
- Tu as cam ?
- Noël c'est le 25 Décembre.
- Bye mec
- A jamais !

Le Même Trajet.

Les pensées abasourdissent la tête, les imprévus t'anéantissent. Rien n'est encore arrivé, seulement à l'intérieur, une multitude de catastrophe surgit. Tu te vois enfui avec ses ennemis kidnappant tout ton contrôle.
Tu subis cette dégradation, les portes se ferment, tu tournes en rond, tu reviens au point de départ, croyant avancer. Tu refais ce parcourt comme un automate, les autres issues sont bouclées, tu ne les vois pas, tu ne penses même pas à t'échapper.
Tu es dans cette impasse, tu regardes autour, tu es perdu. Demi-tour et tu penses de nouveau avancer alors que tu refais ce parcours insensé, comme si tu avais oublié sur ce trajet quelque chose qui te ferait sortir de cette impasse.
Tu ne sais pas si tu cherches, mais tu reviens encore à la même place. Le regard change au fil du temps, rien n'est resté pareil, tu es de nouveau là, à observer, surveiller, es-tu la boucles ?
Les pensées, les sentiments viendront prendre le dessus et toi tu t'échappes de nouveau.
Tu ne vois plus rien, tu ne veux plus comprendre, tu ne veux plus rien faire, tu ne peux plus. Les rêves sont à ta portée.





lundi 1 octobre 2007

Incertitude.

Être là ne demande rien, aucun effort. Faut-il un but pour vivre ? Tu vis pour continuer cette existence. Tu avances avec le temps. Tu agis avec les besoins. Tu penses pourquoi ?

L'humain a une cervelle en trop.
La tête déborde de toutes sortes de questions existentielles. Pourquoi je suis là ? Pourquoi je vis ? Demain sera comment ? Que vais-je devenir ? Comment la mort va t-elle nous atteindre ?

Je fais toujours en sorte d'éviter le changement, celui-là, je ne peux pas le saquer. Nous ne serons jamais en accord, il me frustre trop. Il me renvoie à toutes mes peurs. A lui seul, il me déstabilise, me désoriente, me fait perdre la tête, me donne frissons. Je l'évite tant que je peux, je n'ai pas la force de l'affronter. J'ai juste besoin de me poser.
Il m'a trop fait flippé. 

Imagine... Tu es là bien calme et soudain il apparaît, tu ne sais plus où tu es, ni qui tu es, ni ce qui arrive, tu es anéantie. Ce changement à lui seul est un monstre, tu ne veux pas de lui et il est là quand même, il me terrifie. Sur cette planète, il est partout, même dans ton intérieur, tout change.

Renoncer au changement, c'est en quelque sorte refuser de vivre.



mercredi 26 septembre 2007

Rêve De Légèreté.

Réactions imprévisibles, cet intérieur fait le yoyo, il donne envie de gerber. Difficile de gérer ses changements d'humeur si soudain, tout est lourd. 
J'aimerais rester tout au fond d'une couverture, ne plus bouger et ne pas en sortir, hiberner. Je me sens agressée de partout, je suis trop irritable et par-dessus tout je ne supporte pas d'être ainsi.

C'est dans ces moments là, que ce monstre ressurgit. Il veut cogner, tout casser, tout détruire à en être abasourdi. Je ne comprends pas cette haine envers moi-même, ce besoin de me faire mal, de me rabaisser, de me détruire. Tout ce négatif est lourd, je n'arrive pas à aller contre, il prend le dessus sur tout. J'ai besoin de me cacher, d'être à l'abri, de me replier.

Je suis gonflée, je me sens lourde. Bien que je sache que je ne suis pas énorme, ce complexe ressurgi, je me vois trop grosse, je me sens trop lourde, de trop, toujours trop. Je n'ai plus la phobie des kilos, d'ailleurs je me pèse plus ainsi c'est vite réglé, mais l'image que j'ai de mon physique change avec mes humeurs. 
Je me sens lourde dans tous les sens, physique, mentale, je me dis que c'est psychologique et que non je ne replongerais plus dans ce truc où à chaque bouchée avalée c'est une guerre contre les calories. J'arrive à dépasser ce truc, mais je sens bien que si je ne me fixe pas de limite, le plongeon serait vite là.

Je déteste ces changements de saison, j'ai l'impression de faire un retour en arrière, de devoir lutter davantage, ses périodes épuisent.



samedi 15 septembre 2007

Existe Toi.

Lieu glacial, sans repère,
Existence confondue.
L'attente fige ce temps,
Devant cette mèche allumée.
Ses éclats traversent l'intérieur,
Froissé de toutes ses frayeurs,
Venant de cet extérieur
Et de nulle part ailleurs.
Vie dénuée de sens,
Plus rien à d'importance.
Savoir...
Se relever encore
Et de nouveau tomber.
Parcours insensé,
Ni raison, ni tord ;
Le tapage s'estompe,
Va et vient infernal.
Jeté dans cette jungle,
Abattu de trouille.
Dehors, dedans,
Se brouillent.
Vie dérisoire,
Pourtant essentielle.
Plonger de nouveau
Dans ce monde artificiel,
Echappatoire, silence,
Légèreté continue,
Brèche d'illusion.
Qu'importe, je vis.



vendredi 14 septembre 2007

Persécution.

Perdu, sans savoir où tu vas.
Figé, paralysé par la peur.
Coincé dans cette embuscade,
L'intérieur tiraille.
Rester face à ce mur,
Mirage d'un chemin continu.
Le corps lourd,
Impossible de bouger.
Tu ne sais quoi penser,
Hypnotisé par ses peurs.
La situation t'échappe.
L'intérieur tiraille.
Tu plonges,
Tu ne sais plus bouger.
Ce n'est qu'illusion,
Stop.
La peur, la douleur, l'angoisse,
Tu es envahi.
Foudroyer tous ces intrus,
Contrôler cette douleur,
Ne plus penser à celles infligées.
Brutalité en tous sens,
Le monde n'existe plus.





mardi 11 septembre 2007

Avancer.

Répéter sans cesse ces notes,
Elles enivrent ma tête,
Figent ce temps vide de sens.
Histoire, pensées, gestes, mots...
Recommencer encore.
Un pas suivant l'autre,
Les pensées s'enchaînent,
Je vais,
Je ne sais où.
Une empreinte sur cette terre,
En suivra d'autre derrière.
Avancer toujours.
L'allure traîne,
Chemin rocailleux,
Le sac lourd,
La pente glissante,
Les mains tremblent,
La fatigue gagne.
Mélodie qui se répète,
Ces notes possèdent ma tête.
Respirer, s'accrocher,
Fermer les yeux,
Tenir encore.
Avancer,
La tête baissée,
Atteindre cette finalité.
Jusqu'au bout souffler,
Sans but, ni arrivée.
Avancer...
Suivre cet instinct,
Peu importe la fin.



vendredi 7 septembre 2007

Entre Deux Nuages.

Il n'y a pas de lune avant mardi, pas de changement de saisons ses jours-ci, mais un temps qui change sans arrêt. Un jour lourd, l'autre glacial. Soit... Le temps est zarbi, tout comme mon intérieur.

Je ne sais pas ce qui se trame dans tout ce bordel, mais je ne pige plus rien. Je ne supporte plus rien, je suis irritable et pourtant je me sens sereine à l'intérieur. C'est zarbi, je frôle la folie ? Je m'estime un temps soit peu déconnectée, ailleurs, mais là je ne suis plus, je sais plus si je suis bien ou pas, car c'est sans arrêt en changement et en même temps stagne.
Si tu me suis pas t'affole pas, car j'expose tout en pensant et je ne comprends en rien ce que je pense, ni ce qui se passe. J'ai la tête en bouillie, je suis dépassée, angoissée par je ne sais quoi. Je porte un gros poids et en même temps je me sens plus légère.
Qu'est-ce que c'est que ce micmac ? Je pige que dalle. 
Je suis tout à la fois pour résumer, je n'arrive pas à capter comment je suis, je suis complètement perdue dans cet état.

J'ai l'impression d'être à côté de mes pompes, j'ai pas fumé la moquette et bu que de l'eau. Je suis consciente et en même temps à mille lieux d'ici. Mal et à la fois mieux. La folie me gagne ? Si c'est toi Folie, fait ton boulot vite fait, car là je suis encore consciente de mon état. Faut que ce délire arrête, je ne pige plus rien de ce qui se passe, il se passe peut-être rien ? Je ne vais pas commencer à me contredire.
Je suis tout à la fois, mal et mieux, mais aussi super angoissée, je n'arrive pas à cerner cet état, ces changements. Je fais rien, j'aimerais suivre, je suis toujours à la bourre, décalée.
Je ne sais pas comment je suis, c'est angoissant d'être tout à la fois et de ne rien savoir. Je déteste ses changements, ils me bouleversent et me stressent.



mercredi 5 septembre 2007

L'Angoisse.

Comme une bête enragée... 
Elle prend possession de ton être, elle veut ta peau.
Elle envahit toutes tes pensées.
Elles deviennent sombres, elles te torturent.
Tu ne vois plus qu'à travers elle, ton quotidien devient plaie.
Le monde s'écroule, tout est champs de ruine.
Plus personne existe, tu es seule dans cette bataille.
Elle te possède, tu ne vois plus qu'elle.
Tu restes figée, tu supplies cette chienne de disparaître.

La peur, je ne sais pas jusqu'où je peux aller.
Une appréhension, elle a tout contrôle.
La fatigue, cette lutte vanne.
Une force, celle de la colère.
Un soulagement, elle s'est cassée.
Une sortie de tôle, tu es à nouveau libre.
Une victoire, tu es toujours en vie.
Un grand grand bol d'air frais, tu peux respirer à plein poumon.
Une espérance, elle ne reviendra pas.

Un effort surhumain de devoir lutter contre soi-même,
Contre ce que tu n'as jamais voulu et qui sommeille en toi.
Tu apprécies davantage la lumière, après ce temps interminable dans cette obscurité.



mardi 4 septembre 2007

La Roue Tourne.

Tu ne dis rien, tu es là, tu observes et tout vient à toi. Tu n'as jamais voulu tout ça. Tu ne peux aller contre cette situation, tu ne peux fuir cette évidence. Tu as beau faire semblant, il y a toujours un petit détail qui te ramène à ce que tu as mis de côté. Tu ne peux y échapper, tes sentiments te bouleversent, ton cœur cogne davantage, la gorge se noue, la poitrine se serre, l'estomac devient lourd. 
Tu deviens vulnérable a tout cet extérieur. Ce qui vient à toi te bouscule, te terrifie, tu le prends comme un danger. La peur d'être trahie, envahie, abusée, trompée, dupée. Tu ne sais dire stop, aucune limite, tout est danger. Tu résistes, tu écartes ceux qui tante une approche, tu jettes ceux qui te collent.
Tu ne veux rien et tout à la fois, tu n'as aucun repère. Chaque nouvelle chose venue te bouleverse, te fait douter, la peur de perdre tout contrôle. Tu ne sais pas ce que tu veux, ni même pourquoi tu es là, mais tu es là et tu fais avec. Tu dois continuer malgré tout. Sans savoir où tu vas, difficile d'avancer sans appréhender une nouvelle chute. Tu vas selon ton instinct, tes envies, tes désirs... Tu attends, tu avances.



dimanche 2 septembre 2007

Tiraillement.

J'ai envie de tout péter, de me cogner, de sentir la douleur m'envahir. Celle que j'aurais déposée là, celle où je serais où elle se situe pour apaiser l'autre qui ne cesse de surprendre, de me tirailler en douce. Comme une bête à l'intérieur en furie, je lutte, je la retiens. J'essaie de la dompter pour la calmer. Elle cogne, le corps s'écartèle. La douleur abasourdit cet esprit, il n'y a plus de raison.
Ce lieu explose de tous ses conflits, cette haine, ses non-dits, ses mensonges, ses colères... Tout ressurgit. Cet intérieur accumule ce trop plein prêt à exploser.
À ne plus rien comprendre, je lutte contre tout ce chamboulement. Cette peur que tout explose, du non-contrôle, l'angoisse m'envahit. Je ne peux fuir ce monstre furieux qui envahit ce lieu inaccessible, ce corps tiraillé de toutes ses peurs, ses conflits prêts à exploser.
Je reste figée à attendre que toute cette tension s'apaise, je suis comme hypnotisée, paralysée.
Ce monstre s'essouffle.
Je suis abasourdie, épuisée, je vais me pieuter.




mardi 28 août 2007

I Love You by Sarah McLachlan.

Je ne connaissais pas du tout cette chanteuse, je la découvre et j'adore. Elle accompagne bien ces images, je m'en lasse pas, ça calme bien.



vendredi 24 août 2007

Ailleurs.

Volets clos, porte fermée, nuit tombée. Seuls les sons mélodieux atteignent mon être. Ils réveillent ses émois pour ainsi voyager paisiblement. Ces sons raisonnent pour oublier l'espace d'un instant cet extérieur trop glacial.
Je me laisse aller vers cette dérive, sans lutter ; Laisser mes pensées s'évader avec ces notes tantôt lentes, tantôt rapides. Elles m'emmènent vers tous ses conflits, tout en accéléré. Je ne peux rien arrêter, elles défilent trop vite. Je ne peux m'attarder, je suis emportée, ils s'échappent. Je les laisse prendre le dessus, je les laisse tambouriner mon crane, prendre possession de cette cervelle trop pleine, être intérieur.
Tout fuse, la chaleur m'envahit, je m'évade dans cet ailleurs. Je suis loin, plus rien existe. Seules les notes apaisent ses émois. Je m'échappe à travers elles, l'espace d'un instant, j'oublie tout.



lundi 20 août 2007

Pourquoi Est-elle Si Méchante ? Parce Que... (Partie 3)

Nous sommes pas de la même planète. Le décalage est énorme. Nous ne parlons pas le même langage.

- Coucou ça va ?
- Oui et toi ?
- Ouais pas mal. Alors tu n'as toujours pas de photo de toi ?
- Non.
- Mince !!!
- Tu peux pas mettre ta cam 2 min ?
- Non.
- Pourquoi cela ?
- Je suis occupée.
- Ah ok, tu fais quoi ?
- Je surfe.
- Tu vas sur quel site ?
- Ca me regarde.
- Dac, c'était pour faire la discute !
- Tu as l'air mystérieuse dis moi, lol..
- Tu es d'où déja ?
- JE SUIS OQP !
- Répond juste à cette question !
- Va te gratter.
- Mais qu'est-ce que j'ai dit de mal ?
- Tu me frises, je suis oqp te dis-je..
- Ok ok je te laisse.
- Mais moi je voulais juste faire connaissance avec toi !
- Pas moi !
- Pourquoi ?
- Vous êtes le maillon faible, touche ignorée, bye !

dimanche 19 août 2007

Dérive.

Attirée par cette dérive, une envie de détruire quand l'absence est là. Le vide autour, l'intérieur lourd. Être soulagée en cognant davantage ce corps, fuir cet intérieur glacial. Aucune limite autour, je fonce, j'écoute ses envies qui m'envahissent. Un soulagement de courte durée, aller contre ses besoins, les terrer encore, cette violence m'abasourdit. Trop de pression, je ne sais d'où ça vient, la haine grandit ma colère. Je déteste cette autodestruction, aucune présence et l'intérieur se révolte. Pourquoi ce besoin de me faire autant mal ? Comme si c'était le seul moyen pour me soulager de je ne sais quoi.
Il n'y a plus rien autour, comme un fantôme qui hante ses murs et se révolte. Plus aucun repère, plus rien qui freine, plus d'appui et cette haine vient à bout de tout mon être.



samedi 18 août 2007

Unis Vers Toi.

Que tu sois là où ailleurs, ça à peu d'importance, le monde ne changera pas pour autant. Tu existes dans un univers sans fin, un monde fait à ta mesure. Tu peux être seul ou plusieurs à toi de voir, mais ailleurs tu seras face à toi-même et là tu ne choisis pas. Cette partie ne triche pas, elle reflète ton état. Tu peux la dévier, la contourner, toujours tu reviendras à elle. Que tu sois seul ou pas n'aura aucune répercussion sur cet infini. C'est sur ce que tu es qui en aura une, tout te ramène à ton être. Ce que tu fais, comment tu penses, tu agis, nous sommes reliés à cet univers qui fait que tu es et ressens. Tu n'es qu'une poussière dans ce nulle part, tous réunis la bête se forme. Un autre regard, le volume impressionne, l'extérieur domine cet intérieur qui change avec cet environnement perturbant.
Tu es seul dans ton intérieur qui grandit avec ses éléments inconnus. Il te lie à cette vie, à cette masse, à ce volume.
Qu'est-ce que la réalité ? Cet extérieur ou cet intérieur ? Les deux ? Toi, tu vois et ressens plus dans ton être, mais les éléments extérieurs perturbent et tu perds tout repère, jusqu'à te perdre.



mercredi 15 août 2007

Fantôme Et Intrus.

Respiration bloquée, tu te laisses emporter comme hypnotisée, tu ne sais résister. Tu es vite pris dans ce tourbillon du grand vide. Tu sais ce côté négatif mais, tu ne peux en échapper. Comme un mal pour un bien, le soulagement sera de courte durée. Sortir de cette broussaille chiffonnée, un peu plus déboussolée. Un automatisme de geste, de pensée qui se répètent. Des trucs dans la cervelle, dont je ne connais pas leur fonction, mais qui me font faire n'importe quoi.
Je suis dépassée, j'ai envie de gerber. Cet intérieur renferme un parasite bien caché essayant toujours un peu plus de me pousser là où je ne peux reculer. Une partie qui ne souhaite que me détériorer, m'effacer un peu plus, à ne plus voir que ce désespoir.
Quel acharnement, je n'ai rien demandé et tu viens défoncer ma porte. Je ne sais plus qui habite ce lieu qui n'est rien d'autre que mon corps. Je ne peux que contrôler qu'une infime partie de moi-même.
Une course où si tu ne me trouves pas, je viens te chercher pour me blesser. Un programme bien ancré, un inconnu qui compte bien arrivé à ces propres fin.
Comme un but qui n'est pas le tient, tu avances avec ce fardeau, tu as hérité de ce cadeau empoisonné. Tu es là sans savoir pourquoi.



dimanche 12 août 2007

Extra Terrestre.

Toi, si tu as tout oublié, j'ai tout gardé.
Tu fais semblant, je ne peux tricher.
Tu as la haine, je m'en imprègne.
Tu as le mal de vivre, j'ai le mal-être.
Tu as construit sur un champ de ruine, je cimente mes blessures.
L'indifférence vous dérange, elle vous trompe, l'intérieur est autre.
Vous vous fiez à ce qui vous arrange, l'erreur est irréparable.
Vous la fuyiez dans le mensonge, quitte à piétiner davantage, quitte à refaire les mêmes bêtises.
Vous avez oublié de grandir avant de construire, j'ai tout envie de détruire.
Je ne peux rester indifférente, je dois faire avec.
Comment accepter cet amas de pierre sans se butter ?
Comment vivre sereinement quand ton intérieur est en furie ?
Votre silence cache le mensonge, votre colère ne fait que l'accroître.
Je passe à côté la tête baissée, je suis imprégnée de vos maux.
Je suis une gêne en votre présence, je suis cette chose qui vous dérange.
Qu'est-ce que je fous là parmi vous ?



samedi 11 août 2007

Vagues De Mots.

Je vous observe discrètement, sans dire mot, tranquille dans mon coin. Je regarde vos dires qui ne cessent de défiler. Des vagues de phrases qui viennent alourdir mon regard. Ces couleurs finissent par se mélanger dans ma tête. 
Je me sens ailleurs. Je suis loin de vous, dans mon univers. 

De temps en temps je relève la tête, je tâte l'ambiance du moment, je vous touche du regard. Je ne m'interposerais pas, je me sens bien calme. Je n'ai pas envie de mettre mon grain de sel, le plat serait trop pimenté.
Je reste là des heures à vous observer, à attendre je ne sais quoi, à vous voir ainsi échanger. Je suis toujours autant fascinée de voir ces échanges naitre. 
J'aime ces mots qui flottent dans mon esprit, j'aime les prendre ou les laisser comme bon me semble. Comme un automate figé devant cet écran, comme un gosse regardant un dessin animé, j'aime ainsi vous observer sans but bien précis.

J'imagine ces gens chacun sur le clavier, discuter comme ceux du marché. Je me laisse aller de longues heures à rêver de vos dires, comme un livre où les pages se remplissent en direct, où les mots se transforment en vague. J'aime ce va et vient virtuel qui m'apaise et me fait voyager. J'aime être là sans y être.



vendredi 10 août 2007

Attitude Délétère.

Tu vois un ravin, tu es pieds joins au bord, de là haut tu as le vertige. Il t'en faut du courage pour pouvoir sauter. Tu n'as pas ce courage mais, ce n'est pas l'envie qui te manque. Pourquoi pas demander au premier passant directement de te pousser ? Si tu lui demandes cash direct, clair il va se tailler et crier "Os-secourt !", non plutôt faire dans la finesse. Amène toi par ici, je vais bien te bousculer. En plus ça me fait un bien fou, je fais la méchante ça me plait, je t'écrase comme une petite vermine. Je ne peux plus m'arrêter, la vilaine, je m'amuse à pousser l'autre à bout, oui grave en plus ça m'amuse. Je sais comment ça va se finir, je vais me faire virer, mais pas grave, je l'aurais bien mérité.

Je ne pige rien à tout ce bordel, c'est le grand n'importe quoi, je défis tout le monde jusqu'à faire fuir. J'ai retourné ma veste, je me transforme en loup et en plus je mords. Je fais ce que je n'aimerais pas qu'on me fasse. Je vous mets à bout, je vous teste, Je me teste, je veux voir jusqu'où vous pouvez me haïr et j'en redemande.
Je hais cette violence mais, pas grave, j'en veux encore. Détestez moi au premier abord, montrez moi de suite votre mauvaise face. Je l'ai bien cherché vous m'avez jeté, vous avez fait votre devoir.


Et maintenant je bouge plus, jusqu'à demain, je vais me pieuter. Tu pensais tout de même pas que j'allais sauter dans ce vide ? J'aime trop vous embêter.

mercredi 1 août 2007

Virtuel, La Vie Avec Des Ailes.

Comment être sereine quand tout ce qui t'entoure te bouleverse et t'affole ?
J'ai construit cet univers dont je contrôle le moindre va et vient, où je suis seule sans que vous puissiez m'atteindre. Vous êtes là, sans y être, quand je veux et où je veux. J'aime ainsi passer de longues heures à vous observer échanger entre vous, regarder ces mots qui naissent sans cesse de cet écran, vos dires qui paraissent si légers sur la toile.
L'imprévisible est quasi inexistant dans cet univers fait que de mots, images et données qui alimentent encore mon imaginaire. J'aime me laisser aller dans ses voyages où les découvertes ne prennent jamais fin.
Tout le monde participe sur cette toile qui grandit avec nos pensées, nos idées, nos rêves, nos échanges, nos rencontres et... en même temps comme dans une foule, tu es au milieu de nulle part et personne.
Cet univers toi seul le construit et l'habite, à l'abri des regards indiscrets en sachant que tu peux être vu ou rester caché, comme bon te semble. Sans bouger, tu es dans ton coin tout en participant à cette vie virtuelle.
Tu es seule, mais en un clic, tu peux être avec des gens, être visible ou non, inconnu ou reconnu. Sur cette toile, je laisse mes émois à jamais. Je laisse cet endroit me hanter sereinement.
J'aime errer chez vous discrètement et laisser une trace de mon passage. Déposer ses écrits comme un langage universel, un passage dans un intérieur qui me paraît moins sombre avec toutes ces fenêtres ouvertes sur cet extérieur. Rien n'est fermé, les portes de la connaissance sont toutes accessibles. Il n'y a pas de règles, ni de limite, le temps n'existe plus, le jour n'apparaît plus.
Je suis dans mon virtuel, comme je suis sur un oreiller, la tête posée, je divague oubliant ce qui se passe ailleurs.



samedi 28 juillet 2007

Je hais comme vous aimez.

L'heure approche, j'attends cet instant comme une mise à mort, avec pas mal d'appréhension. La peur m'envahit peu à peu, la poitrine cogne davantage, la tête commence à chauffer. Qu'est-ce que je redoute tant ?

Je redoute encore une fois de ne pas être à la hauteur de vos colères, de ne pas savoir terrer ma peur comme il faut. Je redoute tant de craquer devant vos lâchés de maux si brusques. Je n'arrive pas à être indifférente à ces changements d'humeurs si soudains. Votre mal-être me donne la nausée. Je ne sais jamais à quoi m'attendre, vous êtes si imprévisibles. Je suis cette éponge qui gobe votre mal de vivre.

La tension est palpable, l'horloge s'est arrêtée sur ce laps de temps. Même durant une absence, ce rituel vit toujours, il cogne l'intérieur. Pas besoin de voir, ni d'entendre pour le vivre. Je me tourmente de ces instants figés à cette heure du soir bien précis. Quelle corvée de devoir vivre ces lamentations qui finissent par t'imprégner et t'atteindre. Elles viendront alimenter cette tension qui au fil du temps paralyse ce corps frustré de toutes ses pressions.

J'en veux à la terre entière, à moi-même, mais pas à vous. Je m'abrutis à essayer de vous comprendre, comme si cela était devenu un but. Je m'en veux de ne pas savoir rester indifférente à tout cela et d'espérer qu'un jour, tout change. 
Je sais très bien que cela relève de l'utopie, je résiste malgré tout.



Vous Emoi Mutisme.

Je m'éloigne discrètement de ces gens qui sont censés être comme moi, mes camarades. Je n'arrive pas à me fondre dans la masse. Je suis mal à l'aise de vous voir tous regroupés. Je n'ai qu'une envie, aller me cacher et m'éloigner davantage. Je déteste ces regards croisés, qui se posent sur cette bâtisse. Une mise à nu insupportable, je suis humiliée. Ne vous fatiguez pas à parler tout bas, je me casse.

Sur le chemin, j'imagine ces langues qui se délient. Les rumeurs s'alimentent des non-dits. Quelques unes viendront me frôler. "Tu as vu, elle est bizarre" "Elle a un problème cette fille" et j'en passe.
Hors du troupeau, tu es vite vu comme le méchant petit canard. Vos préjugés agrandissent davantage la distance.

Pourquoi je me sens si différente de vous ? Je n'arrive pas à être indifférente à vos dires, vos regards. J'aimerais être comme vous, plein d'entrain, rire pour un rien, parler de la pluie et du beau temps. J'aimerais échanger tout et n'importe quoi, ne plus me sentir exclue de ce monde.

Je m'en vais en silence, la tête baissée. Je vais rejoindre ce banc au milieu d'une place, discrètement je vais broyer du noir. De longues heures défilent ainsi et puis des jours, jusqu'à l'école buissonnière. Peu importe, je peux remplir mon carnet d'absence comme bon me semble, ils se foutent de tout, vous ne voyez que du feu.

Je me sens bien ici, sur ce banc, là où je ne devrais pas être, là où personne ne m'attend, là où tout le monde passe. Je suis cachée sans y être, je ne veux pas non plus me couper de tout, il me faut garder la porte ouverte au cas où...

Je défie ainsi ce qui m'entoure, là commence une guerre sans merci. Je vais me battre contre mes sentiments, contre ce que je ressens envers vous autres et moi-même. Je fume le temps à ne plus savoir respirer. Je vais devenir accroc de cette dope ; de ce mal je vais plus pouvoir me passer.
J'en ai grillé des clopes, à en être étouffée. Je voulais juste qu'elles m'anéantissent sur le champ, je voulais juste ne plus ressentir ce malaise, ce manque, ne plus avoir si mal. J'allais mourir en paix ici, à l'abri des regards indiscrets. J'imaginais ces autres en classe tout bonnement et je rêvassais à me faire mourir.
Je suis libre de vous autres, je m'enferme dans ce mutisme.
Là se termine, l'innocence de mon enfance. Là commence, la descente aux enfers.



vendredi 27 juillet 2007

Abri De Toi Sans Moi.

A l'abri de vous, je me morfonds, je broie du noir et sans que vous puissiez me pointer du doigt. J'ai juste envie de me sentir mal toute seule, sans vous, sans que vous me couvrez de remontrance. J'ai besoin d'être à l'abri de ces regards qui parlent à votre place. 
Je suis bien dans ce coin seule, à être libre de me torturer de toutes sortes d'idées. Je n'ai besoin de personne pour porter le poids de mes frustrations. Votre aide viendrait enfreindre ce besoin d'avoir si mal, il me cognerait davantage. Cet extérieur me bouscule et me transperce de douleur, il réveille ce dont j'ai enfui et oublié. Je ne veux rien voir.
Ses pulsions viendront prendre le contrôle de mon être. Je suis abasourdie de ses émois qui me tiraillent, qui me déchirent. Je résiste encore à en avoir mal aux tripes.
Le bien vient réveiller ce mal, ce vide que je souhaite combler se creuse davantage par cette résistance.
Comme une auto destruction lente, j'agis contre moi-même. Me sachant condamnée, une partie résiste, l'autre se laisse aller. 
De peur, je suis abasourdie, écartelée de douleur, aveuglée par tous ses conflits. Je ne sais plus où j'en suis.





jeudi 26 juillet 2007

Brise Contradictoire.

Ce n'est pas le moment, ce n'est pas l'endroit, ce n'est pas le bon choix. 
Je me trompe sans doute, je ne veux voir au-delà ce qui se passe.
Un autre jour peut-être, ailleurs et nulle part.
Je me suis paumée, la tête ébréchée.
De côté j'ai mis ce qui m'appartenait, j'irais le chercher un jour...
Je ne sais pas quand, ni même comment, pourquoi ?
Je ne sais pas ce qui m'attend et pourtant c'est un essentiel.
L'un ne va pas sans l'autre, je résiste jusqu'à perdre force.
Je m'embrouille, je doute, je sais plus.
J'évite mais, je ne peux oublier sans qu'une partie de mon intérieur s'éveille en furie.
Je dévie ce chemin contradictoire à en perdre haleine, je divague dans l'illusion.
Ce qui me rapproche un peu plus de ses émois.
Ce qui effleure mon être.
Je rejoins cet endroit que je ne peux ignorer.
Je sais plus qui je suis, ni où je vais, ni pourquoi...
Pourquoi j'évite, je détourne et je brise ?
La peur au ventre, l'incertitude m'envahit.
Je doute de cette identité.
Je me laisse aller dans ses dérives sans fin.
Je divague sans penser au lendemain.



mardi 24 juillet 2007

Lutte Emotive.

La douleur cogne la poitrine, l'intérieur se réveille de douleur, le malaise vient t'anéantir. Tu retiens tout, tu ne sais pas d'où tout ça vient, de trop loin. Tu ne comprends plus, tu n'as pas le temps de comprendre. La tête grésille de tout ce chamboulement, toutes ses émotions viennent t'écarteler l'intérieur. Tu contiens tout sans savoir pourquoi, ni même quoi. Comme une bête qui s'acharne dans ton intérieur, je cimente les murs, pour ne pas qu'elle s'échappe. S'ils viendraient à s'effondrer, je ne sais pas ce qui en ressortirait et comment je réagirais. Qu'il y a-t-il exactement derrière ? Des frissons viennent me parcourir de la tête aux pieds.
Tout ce passe à l'intérieur et tu fais en sorte de ne rien laisser s'échapper. Comme un automatisme, je bâtis cette prison à n'en plus finir.
Le monde extérieur n'est qu'illusion. Lui viendra à son tour cogner cet intérieur et commencera une nouvelle lutte. Tu penses te battre contre les autres, mais en partie, tu te bats contre toi-même. Tu respires pour vivre, je bâtis pour survivre.
Une lutte contre ses émois. Ils viennent réveiller tout mon être, le bousculer et le frapper. Je suis là, oui, j'existe et je dois vivre. Sans eux, je ne serais que fantôme. Ils me guident et me disent qui je suis. Je ne peux les ignorer sans qu'ils m'abasourdissent, les renier sans qu'ils me poignent davantage. Ils se croisent et se mélangent à ne plus rien comprendre. Ils viennent fissurer un peu plus cette cloison qui te sert de bouclier et tu t'acharneras à le cimenter.



lundi 23 juillet 2007

Folie, es-tu là ?

Tu t'allonges encore une fois, sachant que le sommeil n'est pas pour de suite. La tête lourde de toutes sortes de pensées de la journée et puis comme si ça ne suffisait pas, des questions viennent en plus te fracasser, mêler à des tas d'incertitudes, s'ajouteront des idées néfastes.

Tu espères un jour meilleur, mais tu ne sais pas de quoi peut-être fait cet autre jour. Imagine toi avoir toujours vécu dans l'ombre, tu as envie d'autre chose, mais tu ne sais pas quoi, ou alors tu sais, mais ce n'est pas envisageable. 
Une situation autre peut être perturbante, venir te chambouler pour encore perdre le peu de repère que tu t'es construit. Même si la situation t'es néfaste, tu as pieds dans celle-ci. Vivre autre chose serait trop frustrant, trop déstabilisant. Il y a pire, il y a mieux...

Parfois j'ai l'impression d'être dans la quatrième dimension. Il y a des choses qui m'échappent. J'ai l'impression que le temps s'est arrêté et en même temps je sais qu'il court toujours.
La folie qui gagne ?



mercredi 18 juillet 2007

Waterfall by Enya

 


Séisme Du Corps.

Quand tu as de la fièvre, il t'arrive de trembler comme une feuille au vent. Imagine ton corps trembler ainsi, sans que tu ne puisses retenir ses vibrations. Comme si tu étais électrifié, il y a une partie de toi qui t'échappe. Ce non-contrôle de ce volume fait peur. Imagine toi dans une maison et soudainement tu la sens et la vois trembler. C'est sans aucun doute nerveux, avant j'ai eu une montée d'angoisse, mais quand même pas trop forte, j'ai eu pire. Mon cœur battait normalement, pas de battement à grande vitesse, ni trop fort.
Je me suis allongée pour dormir et là j'ai senti mes jambes trembler, plus j'essayais de calmer ses tremblements, plus elles se mettaient à trembler. Je me suis donc laissée aller et j'ai essayé de respirer profondément, tout en détendant mes jambes. Il n'y a aucune douleur durant ce séisme mais, si tu résistes c'est seulement que ça tremble.
Finalement je me suis endormie et aussi étonnant soit-il, j'ai bien dormi, je ne me souviens pas de ses rêves. 
C'est une crampe brutale dans la jambe gauche au mollet qui m'a réveillé, il était 6 heures du matin. Un mal à sauter au plafond, tout doucement elle s'est apaisée.
Cet esprit est imprévisible et il est bien attaché à ce corps.





lundi 16 juillet 2007

Promenade Nocturne.

Les chemins se ressemblent tous, vu d'en bas. Tu marches la tête baissée. Sous tes pas, défile le sol en accéléré. Cette tracé régulière hypnose la tête, le temps n'existe plus. Tu es plongée dans une autre dimension, le cerveau est endormi. Je me laisse aller dans cette dérive, ne sachant pas où cela va me mener, mais peu importe, j'ai juste envie de me laisser porter, d'aller loin et peu importe où. Mon esprit est engourdi, j'ai presque envie de dormir, mais ce sera un réveil brutal à la place. La peur a pris le dessus, la réalité a cassé ce voyage vers le nulle part. Je reviens à moi, en sachant que je reviendrais.

Je n'ai pas envie de dormir. Ma tête est trop pleine, mon corps lui ne demande que repos. Je ne veux pas. J'aime cette nuit, là où tout est endormi, où la tranquillité règne, où personne ne peut me déranger. J'aime ce moment où vous êtes dans un état second.
Je ne veux pas de toi sommeil, je veux juste vivre encore un peu cette quiétude où je ressens cette liberté.
Ce moment de solitude, où je ne suis pas vu, où je peux être moi-même sans la peur d'être dérangée ou observée. Ce moment où tout paraît mort, où toi tu es seule sur cette île, tu es libre de vivre ou pas, de pleurer ou de rire, de faire silence ou de crier. Je suis libre avec cette nuit, juste dans ma tête.
Tout se bouscule, mais peu importe ; l'extérieur n'existe plus, le calme est absolu, tout est fluide. Je veux vivre cette nuit encore, je résiste contre cette fatigue qui m'envahit. J'attends encore un peu plus qu'elle m'abatte. J'attends cet instant où je ne pourrais plus résister.
Je l'aime cette nuit, cet amour est violent. Plonge moi encore dans ses instants où je suis vraiment seule au monde, là où je suis libre arbitre de vivre ou pas.



dimanche 15 juillet 2007

Peur De Ce Corps.

Une gène, celle d'être observée, puis jugé. 
La peur du mépris, ne pas être comme vous le voulez.
Peur de décevoir, ne pas être celle qu'il faut.
Être froissée de vos regards qui me tiraillent.
Honte à moi, je ne sais m'aimer, ni me respecter et...
Lui qui cache ce que je ne voudrais pas,
Ce que vous pourriez voir sans lui.
Je me fais ce que j'appréhende envers vous autres.
Je maltraite ce corps, je le mutile encore.
Je ne peux résister à ses pulsions qui m'envahissent.
J'étouffe dedans, c'est la seule sortie que j'ai trouvée.
Des années qui s'échappent ainsi.
Ce mal qui me rongent, je le sors par petits coups.
Besoin de ce mal pour être apaisée,
Pour descendre un peu cette tension,
Pour savoir lutter du mal qui rentre de nouveau,
Dans cette maison que je connais à peine.
Apaiser ses douleurs enfuies qui m'étouffent,
Ses intrus qui rentrent sans frapper,
Ce manque que je n'arrive pas à combler,
Ses émotions que je n'arrive pas à gérer.
J'ai besoin de ce mal pour me faire du bien,
Je culpabilise de voir ce corps maltraité,
Je n'arrive pas à l'aimer autrement.
Je n'arrive pas à trouver la sérénité.
Je le froisse sans arrêt,
Le regarde d'un mauvais œil.
Peur qu'il m'échappe,
Je ne veux pas le voir changer.
Je ne sais pas le respecter.
J'ai honte non pas de lui,
J'ai honte de l'aimer ainsi.



samedi 14 juillet 2007

Espace Inconnu.

Les galets, ces cailloux refroidissent mes pieds. Sensations étrangères qui me traversent. L'eau à ces côtés chante doucement.

Ce calme n'est qu'illusion. Endroit inconnu, vide de souvenir, tout est étrange. Le vide est partout. Ces corps étrangers impressionnent, l'espace est grand, dépourvu de repère.
Tu es perdu, au milieu de nulle part et pourtant se trouve ici mille et une chose qui n'attendent que d'être explorées. Quelle immensité, je n'arrive pas à trouver la quiétude, je ne connais rien ici. Ce lieu paraît pourtant calme, il me renvoie à mes peurs. Les angoisses m'envahissent. Je suis perdue. Je ne sais pas où je vais, ce que je fais ici. Pourquoi suis-je arrivée là ? Qu'est-ce qui va m'arriver ?
Le vide, là où il n'y a rien... que moi. 
Sous l'eau, plus d'air, tu étouffes, je ne peux sortir, je ne sais pas nager. 
En haut de ces petites collines, l'horizon est à perte de vue, je vais tomber. 
Je ne sais me poser, je titube.
Tout est immense, tout est inconnu.

Cet endroit est vide de sens, de souvenirs. Je suis seule au milieu de nulle part. Je ne peux me poser, il n'y a aucun repère. J'ai le vertige, j'ai le mal de terre. J'ai froid en mon intérieur.



jeudi 12 juillet 2007

Tristesse.

La tristesse m'envahit, noue ma gorge. 
Ma tête devient lourde, les larmes veulent s'échapper.
Je ne peux pas.
Je ne veux pas de tout ce chamboulement.
Je résiste.
La tension augmente.
La nostalgie rattrape le présent.
Les sentiments deviennent pesants.
Je ne peux tout contenir.
Tous ses sentiments refoulés s'enchaînent et grandissent de nouveaux.
Je ferme les yeux, je veux juste partir loin.
Ne plus rien ressentir sans être coupable.
Ne plus lutter à être ce que je suis.
Ne plus renier mes sentiments.
J'aimerais être, mais je ne sais pas...
Qui je suis, ce que je veux et où je vais.



mercredi 11 juillet 2007

lundi 9 juillet 2007

Pourquoi Est-Elle Si Méchante ? Parce Que... (Partie 2)

- Salut, tu cherches quoi ?
- Rien.
- Tu fais quoi ?
- Je dial.
- Ha ha !
- Quoi ?
- ASV ?
- 99 xy vénus.
- Tu fais quoi dans la vie ?
- Plein de choses.
- T'es célib ?
- Oué.
- Comment ça se fait ?
- Comment ça ?
- T'es célib pourquoi ?
- Faut une raison pour être célib ? Faut une raison, pour ne pas l'être ? De mieux en mieux les questions !
- T'es timide ? T'es pas belle ?
- Je suis célib, car je le vaux bien, point final il n'y a pas de raison.
- Dis le si je te soûle !
- Oui, c'est toujours les mêmes questions qui reviennent. Tu peux pas faire mieux ?
- Il faut bien en passer par là pour se connaître ?!
- Je n'ai pas envie de te connaitre !
- Qu'est ce que tu fais là alors ?
- Je dial. Tu vas reprendre le questionnaire depuis le début ?
- Bon ok salut !
- Bye.

Mouahahaha 😂

mercredi 4 juillet 2007

Lieu Etrange.

Je reviens de la ville, cette fois ci je n'ai pas pris un rond point en sens inverse, de toute façon il n'y en avait pas. Elle est plus petite que celle de Maubeuge et j'ai seulement fait deux demi-tours pour trouver la bonne destination et je n'étais pas toute seule. J'y suis déjà allée, mais il y a 3 ans donc le trajet est aux oubliettes et le lieu change avec sa fréquentation et le temps. Un hôpital de ville, c'est bien indiqué, seulement quand je conduis je m'attarde pas trop sur les panneaux pour lire, mon regard est sans cesse en mouvement.

J'avais bien vingt de tension au volant, j'étais compressée, j'avais hyper chaud, mon cœur a failli sortir de la poitrine. Cette panique arrivée dans ces rues pleines de voitures, des panneaux et des croisements partout. Les voitures qui te collent au cul et si tu t'attardes trop sur la route, ça te double à tout va et ça claxonne de plus belle, me faisant sursauter. Finalement je suis bien arrivée sur les lieux, dans un hôpital.

Stupéfaite de la grandeur de la bâtisse, je suis rentrée et là moment d'angoisse. Ces lieux sont gorgés de souffrance et c'est immense. Les couleurs sont froides, les gens ont une mine inquiète, les blouses blanches sont stressées. J'ai senti mes oreilles bourdonner quelques temps et avoir très chaud à la tête. J'avais qu'une hâte sortir de ces lieux le plus vite possible. Ces longs couloirs qui s'enchaînent... le chuchotement des quelques personnes qui se croisent... Le silence est pesant.
Je me suis dit à un moment, ces murs renferment la souffrance des gens, il n' y a que ça. Tu vas rarement à l'hôpital pour autre chose. Ce bâtiment est immense et il parait si vide... glacial.
Le temps de passer une radio, quelques minutes où je n'ai ressenti que de l'angoisse et de la douleur, où je me suis remémorée le temps où je passais des semaines enfermée dans ces pièces. 
Je savais qu'une fois dehors je me mettrai en danger, c'était un lieu neutre et sous surveillance. Je le voyais autrement auparavant. Quelle délivrance d'en être sortie...



mardi 3 juillet 2007

Sans Tant Si Eux.

Cesse de t'apitoyer sur ton sort, tu ne feras pas avancer les choses ainsi, tourne toi vers l'avant, arrête de ressasser le passé, tu te fais du mal pour rien.

Mais bon voilà, je suis maso, apparemment j'aime avoir mal. Dans la douleur, tu te sens vivre, tu as mal donc tu es bien vivante et comment vivre autrement sans éprouver douleur ? Sans ses maux, je ne suis plus.

Je déteste cette auto violence, il y a des moments où il est difficile de supporter les deux, celle de l'extérieur et de l'intérieur. J'aimerai vivre autre chose, mais j'ai l'impression d'être enfermée dans tout ce vacarme où autre chose est quasi inaccessible, impraticable. 
Si cela pouvait être autrement... mais il y a toujours un retour vers cette porte, qui une fois franchie m'abasourdie de plus belle à rien comprendre, à en être déboussolée, perdue... et de nouveau c'est un pas en arrière, dans cette obscurité, là où le silence règne, là où personne existe sauf toi et tu l'as voulu...



dimanche 1 juillet 2007

Joyeux Artifice Ciel.

Ils envoient des claques au ciel tout étincelant. Ce n'est pourtant pas la fête nationale, juste un mois de plus qu'on entame. Qu'est-ce qui peut bien avoir de si extraordinaire un lundi 02 juillet à minuit ? 
Les étoiles vont fuir avec tout ce boucan, elles ne vont rien capter, ce n'était pas dans le calendrier. Imprévisibles sont ses humains et tous aussi fous. La java, ils font à tout va. Qu'est ce qu'il y a de si amusant à dandiner le corps ? Je n'ai jamais compris ce plaisir à danser les un contre les autres. La musique s'entend à des kilomètres, c'est encore une ducasse de village.
Tournez les manèges, les enfants prennent plaisir à avoir le tournis. Il manque ces odeurs de barbe à papa, de frites et d'alcool, trop loin pour qu'elles pénètrent les narines. 

Les fêtes me donnent la nausée. Je me suis toujours sentie exclue lors de ces rassemblements, trop en décalage avec mes ressentis.
Quand tu n'as pas le cœur à la fête, ta présence est un parasite. Tout le monde rit, chante, s'éclate, est joyeux et toi tu tires une tronche pas possible. Dans ses instants, tu es vraiment seul au monde, tu te sentirais presque humilié. Tu n'as rien à faire ici, tu n'arrives pas à suivre la troupe. Tu te sens vite exclu.

Il y a encore des gens qui aiment s'amuser, qui ont le cœur à faire la fête, ils crient leur joie de vivre, d'être ensemble. Dehors il y a des gens qui sont joyeux.



samedi 30 juin 2007

Emoi dans tout ça.

Je ne bouge, même le petit orteil. Je respire lentement mais profondément et tout en silence. Chaque bruit extérieur compte, je guette ce qui vient à moi. Ces éclats de souffrance, je n'en loupe pas une, il faut que je sache. Je n'ai pas à être là, peu importe, je dois veiller.

Je me colle au trou de la serrure. Brusques sont ces cris venant jusqu'aux oreilles. Soit forte et tais toi. Je n'ai pas peur, j'attends impatiemment la fin, s'il y en a une. 
Le temps s'est arrêté sur ce tableau brisé. Les mots se transforment en cris incompréhensifs.

Pourquoi il y a t-il personne ? Ma tête est abasourdie de toutes ses colères qui viennent me bousculer. Mon souffle s'accélère, je dois me calmer, je n'ai pas peur. Je ne dois faire aucun bruit.
Une assiette brisée, un verre... La vaisselle s'en va. Pourquoi tu casses tout ? Une porte claquée.

Je sens me caresser le vent venant de l'extérieur. Ce souffle m'apaise.

Silence presque insupportable. 
Je me concentre vers le dehors à l'affût du moindre mot perdu, du moindre mouvement. 
Je n'entends plus rien, je ne sais plus ce qui se passe.

Je dois dormir. Demain, le jour aura mis à blanc ce tableau, pour ainsi être de nouveau peint de vos émois.