dimanche 2 septembre 2007

Tiraillement.

J'ai envie de tout péter, de me cogner, de sentir la douleur m'envahir. Celle que j'aurais déposée là, celle où je serais où elle se situe pour apaiser l'autre qui ne cesse de surprendre, de me tirailler en douce. Comme une bête à l'intérieur en furie, je lutte, je la retiens. J'essaie de la dompter pour la calmer. Elle cogne, le corps s'écartèle. La douleur abasourdit cet esprit, il n'y a plus de raison.
Ce lieu explose de tous ses conflits, cette haine, ses non-dits, ses mensonges, ses colères... Tout ressurgit. Cet intérieur accumule ce trop plein prêt à exploser.
À ne plus rien comprendre, je lutte contre tout ce chamboulement. Cette peur que tout explose, du non-contrôle, l'angoisse m'envahit. Je ne peux fuir ce monstre furieux qui envahit ce lieu inaccessible, ce corps tiraillé de toutes ses peurs, ses conflits prêts à exploser.
Je reste figée à attendre que toute cette tension s'apaise, je suis comme hypnotisée, paralysée.
Ce monstre s'essouffle.
Je suis abasourdie, épuisée, je vais me pieuter.




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