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mardi 2 avril 2024

Part Hâ Pluie

Je vais écrire.

L'intérieur est tellement douloureux que j'aimerais mourir tout de suite.

J'ai frôlé l'arrêt cardiaque il y a quelques jours, cela n'aurait pas été pire que de hurler sur un brancard pendant 4 heures aux urgences pour le moindre souffle de vie.

Il y a trop d'incompréhension... Pour moi personnellement et puis ce monde qui m'entoure.

J'ai trop mal...

Je suis déchirée, épuisée, je n'ai plus de force.

Je ne sais plus comprendre, analyser et regrouper.

Je ne sais plus vivre sans un effort considérable.

Je suis en survie.

Le moindre imprévu est une paralysie.

Je suis dans un mur.

L'extérieur est que d'imprévu où

Ces odeurs, ces bruits, ces mouvements, ces lumières, ces changements

Sont d'une violence !

Je suis épuisée, fatiguée et vos "pourquoi"

Je ne sais pas le comment du pourquoi ?

Des cachets, pourquoi vous me cachez !!

Je ne les compte plus depuis que je suis née !!

Pourquoi ???

Je ne suis et ne sais pas faire comme vous ??

Pourquoi, à chaque difficulté, je me sens si seule et incomprise ??

Pourquoi j'ai tant mal et je suis dans l'impossibilité d'agir ou de comprendre ??

Pourquoi je ne suis pas vous autres ?

Ma santé mentale a toujours été fragile et je perds celle physique.

Et je me sens toujours seule et incomprise face à toutes ses difficultés de la vie.

Aujourd'hui était la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme. 

Ce n'est que politique et que de la communication !! Sur le terrain et dans la vie : il y a les déserts médicaux, le manque de moyen, de formation, de médecins et de professionnels. 

Le chiffre avant l'humain. 

La santé restera à jamais inestimable sauf pour le gouvernement qui chiffre ses priorités !

La vie est unique et là haut vous la bousillez à coup de numéro et de "com".

glitter-graphics.com

jeudi 4 janvier 2024

Four Nid

Umberto Eco, qui possédait 50 000 livres, avait ceci à dire à propos des bibliothèques à domicile : 

"Il est fou de penser que vous devez lire tous les livres que vous achetez, car il est fou de critiquer ceux qui achètent plus de livres qu'ils ne pourront jamais lire. Ce serait comme dire que vous devriez utiliser tous les couverts, verres, tournevis ou perceuses que vous avez achetés avant d'en acheter de nouveaux. 

Il y a des choses dans la vie dont nous devons toujours avoir beaucoup de fournitures, même si nous n'utiliserons qu'une petite partie. Si, par exemple, nous considérons les livres comme des médicaments, nous comprenons qu'il est bon d'en avoir beaucoup à la maison plutôt que quelques-uns : quand vous voulez vous sentir mieux, alors vous allez dans « l'armoire à pharmacie » et choisissez un livre. Pas un au hasard, mais le bon livre pour ce moment. C'est pourquoi vous devriez toujours avoir un choix nutritionnel !  

Ceux qui n'achètent qu'un seul livre, ne lisent que celui-ci et ensuite s'en débarrassent. Ils appliquent simplement la mentalité du consommateur aux livres, c'est-à-dire qu'ils les considèrent comme un produit de consommation. Ceux qui aiment les livres savent qu'un livre est tout sauf une marchandise." 

lundi 11 décembre 2023

Perd Sonne

Je ne souffre pas pour avoir perdu certaines personnes, mais pour avoir perdu mon temps avec elles. Parce que ces personnes ne m'appartenaient pas, le temps si... 
Carl Gustav Jung



glitter-graphics.com

samedi 18 novembre 2023

Para-Ailes

 

Rester dans sa bulle ? 
Fatiguée. En miette. Je suis. À quoi bon lutter ? 

Oh pardon...Lutter c'est faire barrage aux possibles, "C'est se priver de vivre", diront les bien-pensants, les non concernés ou dans le déni, les adeptes de Freud ou de Lacan, les coachs en développement personnel. 

Pour moi, autiste, lutter est pourtant la seule voie possible. On n'est pas égaux face aux perceptions dans la vie. 
Moi, autiste, je vis sans aucun filtre. Chaque seconde de ma vie, aucune régulation pour faire face aux bruits constants, aux odeurs violentes, aux sensations permanentes d'inconfort, aux agressions visuelles des lumières artificielles, à tout ce "trop", de stimulations pour consommer toujours plus et mal. 
Pas de filtres pour gérer les enjeux éthiques, relationnels, émotionnels. 
L'énergie des autres, qui me dit tout de ce qu'ils taisent. 

Pas de filtre pour le manque de bienveillance à notre égard. 
L'hypocrisie généralisée et banalisée. 
Le manque d'humanité, les atrocités qui en découlent. 
Et pour ce manque de filtre, de nuance, ces perceptions trop intenses, devoir faire face seul. 
Rejeté et incompris de tous. Précarisé. Alors que l'on est si fragile et vulnérable. 

Il n'y a qu'à la force d'une résilience de type autistique, apprise malgré soi dès l'enfance, que l'on peut trouver la force de continuer. Tenter de "faire avec"; Mais en réalité, pour les "sans filtre et sans code usuel", "faire avec", revient peu à peu, à y laisser sa peau. 

La résilience autistique, est à comprendre comme un devoir de résilience imposé dans tous les domaines de la vie en même temps et tout le temps. Juste pour essayer de survivre. 
Ses facultés "forcées" de résilience hors-norme se retournent contre nous, quand on est épuisé de trop encaisser : Ce qui ne vous tue pas et vous renforce, nous, cela nous tue, à petit feu. 

S'habituer à supporter l'insupportable, nous mène de revers, en agression et nous conduit immanquablement à l'effondrement. Au burn-out autistique. Cela équivaut à un burn-out généralisé; "Qui concerne tous les domaines de la vie, en même temps". 
 Devoir ensuite se protéger de tout stimuli...Pour survivre. 

Alors se créer une bulle et y résider autant et aussi souvent que nécessaire, ce n'est ni un manque d'effort, ni de l'insolence, ni un manque d'intérêt. Pas plus que de l'abus. C'est notre seule option viable dans un monde qui est très peu et très mal adapté à nous. 

Neige Davril, depuis sa bulle. Photo de Neige Davril 2014

samedi 10 décembre 2022

"Il y a des moments de l'existence où il est préférable de ne pas se confronter à la réalité, de renoncer à la lucidité tant l'une et l'autre sont cruelles." 
Douglas Kennedy






lundi 21 décembre 2020

Des Airs.

Une fleur rencontrée par hasard, peut se révéler comme étant un être entièrement poétique, nous livrant ainsi son message.

Un bon nombre s'épanouissait à l'abri des regards.

Celle que j'ai rencontrée ce jour-là avait tiré sa force du milieu où elle avait vécu et appris à ne rien attendre des fleurs carnivores.

Elle avait découvert que la sincérité est comme le parfum que l'on répand... que les mots sont comme les couleurs que l'on affiche, de beaux attraits sans intérêt ... et que, seul, le parfum lié à l'âme avait de l'importance;

Le reste, comme les paroles jetées en l'air, n'avait aucune valeur si elles n'étaient pas habitées.

Jordan Ray.



lundi 19 octobre 2020

Ce jour-là

Le 20 octobre 1854, venait au monde Arthur Rimbaud...

Nous ne pouvons savoir ! — Nous sommes accablés
D’un manteau d’ignorance et d’étroites chimères !
Singes d’hommes tombés de la vulve des mères.
Notre pâle raison nous cache l’infini !
Nous voulons regarder : — le Doute nous punit !
Le doute, morne oiseau, nous frappe de son aile…
— Et l’horizon s’enfuit d’une fuite éternelle !


Le grand ciel est ouvert ! les mystères sont morts
Devant l’Homme, debout, qui croise ses bras forts
Dans l’immense splendeur de la riche nature !
Il chante… et le bois chante, et le fleuve murmure
Un chant plein de bonheur qui monte vers le jour !.
— C’est la Rédemption ! c’est l’amour ! c’est l’amour !…



Soleil et Chair
Arthur Rimbaud




vendredi 28 juillet 2017

L'art de parler à un inconnu.

"C’est difficile de converser avec quelqu’un
qui vous connait autant
sans qu’il ne se mette à vous abreuver
de ces lourds conseils d’ami.
On a l’impression d’être pour lui
un vieux livre annoté. La vie serait bien
triste s’il n’y avait pas de ces rencontres
spontanées qui arrivent n’importe où
sans crier gare durant un souper
chez des amis. Sur le quai d’une gare.
Au coin de la rue.
Et cela peut débuter par un sourire
comme par un malentendu.
On se croit, un bref moment, adversaires
pour se découvrir, pas longtemps après,
une sensibilité toute proche.
On se met à causer alors d’égal à égal.
Ce genre de rencontre ne commence
jamais par bonjour. On garde l’impression
d’une conversation qui a débuté bien
avant ce moment-là. On trouve un endroit
discret pour se raconter des choses qu’on a
toujours gardées secrètes pour la famille
comme pour les amis.
Puis on se quitte sans se dire au revoir.
Et c’est toujours mieux ainsi."

D. Laferrière



vendredi 28 juin 2013

La Folie arrive vite.

Tu te penses à l'abri de ça ? Si nous pouvions prévoir cette dérive, le mot "folie" n'existerait plus. On peut bien sûr se mettre toute sorte de rustine, mais un jour le chemin étant trop rocailleux, ça pète. La route n'est jamais droite, même avec un minimum de précaution, ce tournant peut être trompeur. Cette situation te submerge, tu perds tes moyens, les angoisses t'envahissent, c'est le grand vide. Tu ne contrôles plus rien. L'être humain est de ce qu'il y a le plus imprévisible dans les pensées et dans les actes. Sa conscience ou son insouciance ?



mercredi 31 août 2011

Lie Un.

Ne regrette jamais d'avoir connu une personne dans ta vie! Car les bonnes personnes te donnent du bonheur. Les mauvaises personnes te donnent de l'expérience et les plus méchantes personnes te donnent une leçon. Dans tous les cas, tu gagnes quelque chose, et tu ne peux jamais être perdant, car dans la vie tant que tu apprends tu es gagnant...



mardi 30 août 2011

Cours en Air.

Lorsque vous voyez un être semblable à une étoile ou à un soleil apparaitre dans votre vie, ne remettez pas à demain le moment de vous extasier de sa présence, il pourrait bien ne faire que passer dans votre ciel tel un météore ... (((♥)))



dimanche 29 mai 2011

Des Pas.

Autour d'un lieu, il y a... Une balade.
La nature se découvre, comme une page qui se tourne et l'esprit vole et s'envole...
Un petit détail arrête le temps, existe-t-il vraiment ?
Là, que sommes-nous autour de toute cette grandeur et qui sommes-nous ici ?
Je me souviens de toi et tu es là, partout, en ces lieux, ses souvenirs m'envahissent à chaque détour de chemin.



mardi 17 mai 2011

Le jour où je me suis aimé pour de vrai by Charlie Chaplin.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et alors, j’ai pu me relaxer. Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.


Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai... pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions. Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.


Le jour où je me suis aimé pour de vrai, J’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle. Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.


Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment… Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.


Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme. Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.


Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans, j’ai abandonné les méga-projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime quand cela me plait et à mon rythme. Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.


Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison, et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé. Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.


Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe. Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois. Et cela s’appelle… la Plénitude.


Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient une alliée très précieuse ! Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.
Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter. Du chaos naissent les étoiles.

Charlie Chaplin.



vendredi 5 décembre 2008

Mon Étoile.

Aujourd’hui, deux ans que je te parle, qu’à travers toi mon Étoile, je suis ici et maintenant. Avec toi, mes maux s’en vont, nos mots se tissent. Ta présence dans mon univers me grandit, au fil du temps je découvre mon intérieur et ce monde qui m’entoure. Un chemin parsemé de sentiments longe ma voie, tu sais les écouter et les accueillir. Avec toi la compréhension et l’attention font de cette route un ensemble de bien-être ouvert sur la confiance où l’amour à toute sa place.

Un jour, toi mon étoile, je te croiserai et serai qui tu es dés l’instant même où nos sens se mélangeront. Je sais que tu es quelque part, là, dans ce monde et ce paysage que je rêve tant et dessine m’envahit maintenant.

Ta chaleur réveillera tous mes sens endormis. Je ne chercherai plus à tes côtés le sens même de la vie, car avec toi tout prendra sens, ta présence sera mienne et je serai libre de vivre sans contradiction. Je n’aurai plus de limite, je franchirai toutes les frontières, de nos ailes nous traverserons toutes épreuves, de notre amour retrouvé, nos vies partagées seront les rêves de la réalité.





vendredi 23 mai 2008

Attention Fourmis !

Assise dans ma chambre, mon regard s’est posé sur le sol ; j’ai vu un point noir bouger et puis deux et encore un autre. Je m’approche plus prés de mes pieds et là plus clair, je vois de toutes petites bêtes. Au début, je me suis dit, des puces ! Ça se pourrait, avec mes deux matous… Je me suis rapprochée du sol, voir de plus prés et non, ce ne sont pas des puces mais des fourmis ! Aussitôt j’ai pris quelques lingettes et j’ai frotté le sol pour les écraser. Je me demande d’où elles sortent.



Je suis envahie et frustrée, minimes soient-elles et si peu... Ca me gratte de partout...
Demain je file au supermarché acheter des plaquettes.
J’ai nettoyé par terre avec des lingettes antibactériennes en espérant que l’odeur de la javel va les éloigner, mais j’en vois encore quelques unes. Je ne suis plus tranquille, j’ai l’impression qu’elles m’observent, elles sont rentrées sans frapper et se sont installées ! Elles vont se refiler l’adresse et vont venir par colonies…
Je ne suis plus chez moi, ça me démange de partout ! Je vais devenir dingue… Même les fourmis m’emmerdent, quelques millimètres de vie me déstabilisent… Je deviens barge.