vendredi 5 décembre 2008

Mon Étoile.

Aujourd’hui, deux ans que je te parle, qu’à travers toi mon Étoile, je suis ici et maintenant. Avec toi, mes maux s’en vont, nos mots se tissent. Ta présence dans mon univers me grandit, au fil du temps je découvre mon intérieur et ce monde qui m’entoure. Un chemin parsemé de sentiments longe ma voie, tu sais les écouter et les accueillir. Avec toi la compréhension et l’attention font de cette route un ensemble de bien-être ouvert sur la confiance où l’amour à toute sa place.

Un jour, toi mon étoile, je te croiserai et serai qui tu es dés l’instant même où nos sens se mélangeront. Je sais que tu es quelque part, là, dans ce monde et ce paysage que je rêve tant et dessine m’envahit maintenant.

Ta chaleur réveillera tous mes sens endormis. Je ne chercherai plus à tes côtés le sens même de la vie, car avec toi tout prendra sens, ta présence sera mienne et je serai libre de vivre sans contradiction. Je n’aurai plus de limite, je franchirai toutes les frontières, de nos ailes nous traverserons toutes épreuves, de notre amour retrouvé, nos vies partagées seront les rêves de la réalité.





mardi 18 novembre 2008

Pourquoi Est-Elle Si Méchante ? Parce que... (Partie 10)

- L'autre jour je t attendais à 20H mais tu n es pas venue !
- Je déteste les RDV sur le web...
- Tu me l'as déjà dit !
- Les gens persistent à en donner quand même !
- Je t'ai attendu !
- Aucun RDV sur la toile.
- Je ne t'en veux pas...
- Il m'est important de lâcher du zèle ici.
- Tu m'as manqué tu sais !
- Mais les gens continuent à dire et faire comme ça les arrangent,
- Sans écouter et comprendre l'autre.
- On continue notre dial ?
- Je n'ai pas envie non.
- Tu me fatigues.
- Pourquoi ??
- Bye ma poule et soigne un peu ton ego démesuré.
Brigitte vous a envoyé un wizz.

- T es pas loquace!
- Je sais.
- Tu veux rien dire?
- Quoi dire ?
- Bah je sais pas! On est sur le tchat mais on se dit rien!
- Chut...
- Le silence à aussi à dire.
- J'ai vraiment l impression de t emmerder avec mes questions
- Mais bob
- C'est qui bob ?
- NON
- Quoi ?
- Je me suis gourrée de touche..
- T'es bizarre toi !
- Je me soigne.
- Bonne soirée !
- Bye.



lundi 1 septembre 2008

Le Monde Fût-Il.

Je n’arriverais jamais à être sur la même longueur que le commun des mortels. Plus les années passent, plus la distance se creuse. Je suis épuisée de faire autant d’effort pour essayer de vous comprendre, pour encore et toujours faire comme si, faire semblant d’être comme vous. Je me demande souvent pourquoi j’éprouve un aussi grand écart en votre présence et pourquoi qu’en j’essaie l’approche je me fais toujours duper, je suis pris au piège à sentir mon existence dévier, en danger ?

Pourquoi ce mal-être, ce tourbillon de sentiments qui me mitraille ? Pourquoi j’ai envie de mourir quand vous êtes à mes côtés ? Je trouve l’humain d’une futilité… d’une médiocrité. J’aimerais aussi rire de mon voisin, échanger des banalités, l'envier, le jalouser ou me dire que je vais me casser avec ma bagnole faire un tour pour me changer les idées ! Mais je ne peux pas ! Cela ne me correspond pas, ça me satisfait aucunement et je ne serais pas le faire ! 
Je dévie le problème, je lui tourne le dos et il me rattrape et il est toujours là ! Mais de quel souci je parle ? J’en ai un au moins ? J’en ai peut-être des masses ?

J’en ai plein le dos de toute l’humanité et de ces conneries ! Pourquoi je ne suis jamais à ma place ?
Pourquoi il n’est pas un jour sans que je pense à ma mort ? L’idée que je parte de moi-même, me rassure. Parfois il est tellement difficile de comprendre et de supporter tout ce qu’il y a autour de moi en plus de ce qu’il y a dans mon intérieur que l’idée de mettre fin à tout ça d’un coup et de moi-même me soulage.

Oh ! Mais, ne montez pas sur vos grands chevaux, à bas les leçons de moral ; Je connais les phrases toutes faites et vous pouvez vous les garder. Ce n’est pas ça qui me fera avancer d’un pas ou même changer.

Parce que oui, en parlant de changement, qu’est-ce qui pourrait changer pour que ça aille mieux ? RIEN !

Je ne peux et ne veux pas changer le monde et en ce qui concerne mon ego ça fait un bail que je l’ai mis de côté, les retrouvailles font mal. Il me fait souhait celui-là, je ne peux pas penser à ma face sans m’en foutre plein la yeule, difficile de penser à moi-même sans penser à vous autres, je ne vis pas sur une île déserte à mon grand regret.

La société me stresse, m'emmerde et m’épuise. Ce n'est pas mon truc et ça ne le sera jamais de me dire que je vais fonder une famille pour me fondre dans la masse, mais pourquoi ?? Pourquoi je ne peux pas être comme tout le monde ? Même un tout petit peu !
Quand j’étais gamine en primaire je trouvais ennuyeux les récréations et le prof qui nous demande d’apprendre à compter 1+1=2, mais pourquoi avant on m’a pas dit à quoi ça servirait ?

Pourquoi lire des bouquins entiers alors que je sais lire ? Pourquoi tout le monde a des potes et pas moi et à quoi ça sert d’en avoir ? Quel plaisir ont-ils à sauter autour d’une corde ? Pourquoi je les fais marrer ? Pourquoi le mec me demande quel métier je veux faire demain alors que le présent m’est insupportable ? Mon avenir ? Mais quel avenir quand tu as 16 piges et que tu souhaites qu’une chose crever ! Tu ne sais même pas qui tu es dans le maintenant et il faut penser à demain. Toujours cet énorme décalage !

J’avais qu’une hâte aller retrouver mon poulailler, parce que oui en compagnie des poules et des canards, je pouvais rester des heures et apprendre plein de chose avec eux sans même qu’ils m’obligent ou me demandent quoi que ce soit. Manger, picorer, marcher sur la terre, courir dans l’herbe, attraper une mouche, chercher de beaux cailloux et rester assise sans rien faire. Regarder tout ça sans aucune prétention, ni attente et m’endormir paisiblement sans me soucier du temps, ni des gens.

Observer une jolie fleur ; Le regard figé, attiré, il n’y a plus rien autour, la tête se vide, les pensées passent paisiblement, puis les sentiments refont surfaces ; Nous ne formons plus qu’un, elle me donne son souffle, je lui ai donné le mien, un partage intérieur, un essentiel, une vitalité unique.

J’ai toujours trouvé la vie ennuyeuse et ça continue ! Je me dis quelquefois, je vais me créer une autre addiction en plus du web, pour dire d’être plus attachée à la vie mais je sais que ce n’est pas ça qui va régler cet ensemble de mal-être. Je ne veux pas tourner le dos à l’essentiel, c'est-à-dire à moi-même. 
Je veux continuer mon cheminement mais en même temps l’écart se creuse avec les gens, j’ai de plus en plus de mal à faire semblant, faire comme si… juste pour m’en rapprocher !

C’est difficile de vivre avec moi-même et puis vous autres… Parfois j’ai peur, j’ai peur de tout perdre.



mercredi 6 août 2008

Pourquoi Est-Elle Si Méchante ? Parce Que… (Partie 9)

- On continue notre dial ?
- Il a à peine commencé.
- Tu es habillée comment ?
- Quelle importance ?
- J'ai envie de t'imaginer ?
- Mes habits vont t'aider ?
- Oui. Dis moi tout
- Bye.


- Tu as envi de parler ?
- Non.
- Tu as besoin de te confier ?
- Non.
- De quoi as tu besoin ?
- Rien.
- Pourquoi es tu sur le tchat stp ?
- Pour rien.


- Tu vas des fois a la plage ?
- Non.
- Tu bronze jamé alors ?
- Non.
- Mé il fo c bon pour la santé davoir des couleur
- Je trouve ke c bien davoir le tein bronzé !
- Pour faire beau oui.
- Je trouve con et ennuyeux de passer son temps à se dorer au soleil
- Comme un poulet rôti dans un four.
- Mdr
- Alors tu fé koi de t journee ?
- Rien.
- Bonne soirée.



samedi 12 juillet 2008

Un Soir De Pluie.

- Toujours en quête de l'âme sœur ?
- Le désert total.
- Et toi toujours en guerre avec madame ?

- Une fois par semaine on s'envoie des roquettes et des missiles courtes portées ! Sinon ça va !
- Lol
- En ce moment je recherche un job à l'étranger.
- Ah bon !?
- Comment ça se fait ?

- Pour ne plus vous voir toutes les deux.
- Madame est d'accord ! La meuf' dès que tu lui causes de rentrée d'argent elle est tout à coup en trêve et elle est prête a signer l'armistice
- Lol
- Qu’il est bête !
- Tu fais quoi comme job ?

- T'in la meu'f! Tu ne lui causes plus pendant 6 mois et elle t'oublie !
- Evidemment...
- Bandit ça rapporte gros !!
- C'est coté en bourse.

- Je bosse dans le chauffage et la clim! Je ne gratte pas les chats moi ! lol !
- Elle est belle comme toi ta sœur ?
- Euh...
- J'en ai 3.

- Naan l'autre
- mdrrrrrrr
- Mais encore...
- Je vais le dire à Madame !

- Famille nombreuse! lol !
- 06 10 08 84..
- lol
- Je suis en congé ne m'appelle pas
- Pas de soucis mes crédits d'appel aussi sont côtés en bourse.
- Une femme d'enfer
- Oup's d'affaire.
- Ou bien les deux..
- Tu as un très beau blog Sev'
- Je l'aime aussi.
- Mais tu ne parles pas assez de moi dedans
- Mdrrrrrrrrrrrrr
- Lol
- C'est quoi ces trucs de droit d'auteur ? Tu touches quelque chose ?
- Non, je ne touche rien.
- Mes écrits sont protégés.

- Donc nous sommes enregistrés là?
- Lol
- Mais non.
- Tu connais la DS ?

- Une PS ! Non ?
- DS
- De Nintendo.

- Tu roules que le dimanche ac' ce truc là
- La console de jeux portable
- Gros béta !

- Moi j'étais encore ac' la DS de Charles De Gaule
- Lol !
- Mais tu vas faire quoi ac' ce truc là ?
- Á ton avis ?
- Va te coucher il est tard.
- Je suis obligé de quitter
- Je sais elle yeule.
- Á dans 6 mois Sév
- Oui, nuit bonne.



vendredi 23 mai 2008

Attention Fourmis !

Assise dans ma chambre, mon regard s’est posé sur le sol ; j’ai vu un point noir bouger et puis deux et encore un autre. Je m’approche plus prés de mes pieds et là plus clair, je vois de toutes petites bêtes. Au début, je me suis dit, des puces ! Ça se pourrait, avec mes deux matous… Je me suis rapprochée du sol, voir de plus prés et non, ce ne sont pas des puces mais des fourmis ! Aussitôt j’ai pris quelques lingettes et j’ai frotté le sol pour les écraser. Je me demande d’où elles sortent.



Je suis envahie et frustrée, minimes soient-elles et si peu... Ca me gratte de partout...
Demain je file au supermarché acheter des plaquettes.
J’ai nettoyé par terre avec des lingettes antibactériennes en espérant que l’odeur de la javel va les éloigner, mais j’en vois encore quelques unes. Je ne suis plus tranquille, j’ai l’impression qu’elles m’observent, elles sont rentrées sans frapper et se sont installées ! Elles vont se refiler l’adresse et vont venir par colonies…
Je ne suis plus chez moi, ça me démange de partout ! Je vais devenir dingue… Même les fourmis m’emmerdent, quelques millimètres de vie me déstabilisent… Je deviens barge.

vendredi 9 mai 2008

Pourquoi Est-Elle Si Méchante ? Parce Que... (Partie 8)

- Bon alors comment vas-tu ?
- Toujours pas passé le cap de la vraie vie ?
- Hein ?
- Tu devrais comprendre.
- Non.
- Car tu es une fille intelligente.
- Mais encore ?
- lol
- Ben je sais pas, vivre
- Vraiment
- Je vis.
- Non.
- Je savais bien que j'étais fantôme
- Merci de me le confirmer.
- Tu sais que tu peux compter sur moi.
- Pour ?
- Pour te confirmer les choses !
- Mais bien sûr.
- J'ai besoin du contact physique moi
- Pas toi ?
- Non.
- T'es bizarre quand même
- ...
- Pourquoi me réponds tu en pointillé ?
- En pointillé ?
- Un coup oui, un coup non.
- ...
- Je peux savoir la couleur de tes yeux ?
- Verts.
- Yeux verts verts ou verts marrons ?
- ...
- lol
- Super passionnante mademoiselle...
- Tu fais quoi de beau ?
- Je dial.
- Cam ?
- Dial.
- Tu fais cam ?
- Je dial te dis-je !
- Oui mais t'arrive t'il de faire cam ?
- Ca arrive.
- Ca te dit là ?
- NON, ça me dit rien
- Tu as trouvé l'homme qu'il te faut ?
- Je cherche pas.
- T'es là pourquoi alors ?
- Pour baiser !
- lol
- Ca faisait longtemps que je t'avais pas agacé.
- Tu m'as déjà agacé ?
- Je vais rejoindre la vraie vie, bye
- Oui, bye

mardi 29 janvier 2008

Repas Rime Avec Goujat.

Ce n’est pas arrivé,
        Pas encore passé.
               Les situations défilent,
                       Les angoisses s’empilent
                                   Sur un décor morbide
                                               De visages frigides,
                                                        De regards sombres.
                                                                 S’enchaînent les ombres
                                                                               Et les mots bafoués ;
                                                                                           Le « moi » répété,
                                                                                              Les « autres » écrasés.
                                                                            Le temps d’une bouffe,
                                                              Au coin les pantoufles ;
                                                      Place au froufrou,
                                           On oublie tout,
                               On retient tout,
               Bande de fous.
                           On ne va plus s’effriter,
                                                  Mais se poiler
                                                                Sans se bouffer,
                                                                                  Le temps d’un repas
                                                                                                De goujat.
                                                                                        Une fois bien retournée,
                                                                            Les idées chiffonnées,
                                                              Soyons présentables
                                                Autour de la table,
                   Place aux bonnes manières.
                                                     Il manquerait plus qu’un air
                                                                                        De désaccordons
                                                                                                        Et ça serait le pompon.



vendredi 25 janvier 2008

Tu Veux Ou Tu Veux Pas ?

Je n’ai pas envie de me taper un mail, ni même un dial direct qui va tourner vinaigre. 
Qui se sent visé se gratte.
La nuit est étoilée, elle m’inspire et m’aspire. Il y en a une qui me capte, ne cherche pas laquelle, tu ne la trouveras pas.
Je ne prends rien, là je suis clean, même pas dopée la nana, juste un grain de folie ; Je vais finir par pêter un cable.
Ce que je ne prends pas ? Alors là, mystère et boule de gomme. Nous verrons sur le moment, mais pour l’instant, je ne prends rien du tout, j’explose. Je ne sais pas vraiment ce qui me fait bondir dans l’histoire, mais c’est la canicule en pleine nuit hivernale.
Qu’est-ce que j’ai perdu dans ma tête ? Hein ? Tu peux me le dire à ma place ?
Je capte rien du tout, mais je suis VNR et je ne sais même pas pourquoi. En fait, si, je commence à savoir au fur et à mesure que je déballe.
Je pense que tu vas pas bien, t’as pris mes mots pour toi et hop là on va bien malaxer et tartiner dans sa face. Mais attends, je tente aussi de me capter, calor. J’ai touché un point sensible, à mon avis tu as un souci de libido. Tu ne le sais pas, c’est inconscient. Tu es libre de fantasmer sur qui tu veux, libre de penser, de rêver. Dans la tête, la liberté fuse. 
Ok, je me tais et j’ai rien dit.
Je déteste aussi ce maudit changement ; Je ne change pas d’un poil, non plus et je reste la même malgré le temps qui file. Chaque seconde passante est un pas vers le changement. Les situations ou même les pensées peuvent nous dépasser et tu sais nous ne sommes pas toujours conscient de ce qui se passe. 
J’ai envie de dire que je me fous de tout ça, mais ce n’est pas vrai, vu l’état d’excitation auquel je me trouve !
Qu’est-ce que je viens faire dans cette histoire ? Et pourquoi je boue ? Les frustrés attirent les frustrés. Il serait bien de dire franco les choses au lieu de tout retourner sur l’autre.
J’essais de comprendre en même temps ton tripe et le mien, il y a sans doute un lien. Il n y a pas vraiment de place au hasard ici et partout. 
Tu possèdes un petit truc qui me met sur les gardes, mais quoi ?
La nana est capoute et s’embrouille toute seule.
Rêvons ! Partons vite.



mercredi 23 janvier 2008

Pourquoi Est-Elle Si Méchante ? Parce que… (Partie 7)

- T'es qui ?
- Eric
- Tu te rappelles pas ?
- Si je te demande qui t'es !
- Eric
- On recommence tout si tu veux ?
- On avait commencé quoi ?
- A dial
- Je m'en doute.
- Je suis Eric, opérateur sur machine
- Mais encore ?
- Et toi ?
- Je ne sais plus.
- Tu sais plus ??????
- Non,
- Je suis plusieurs dans ma tête.
- Tu te fous de moi ?
- Je ne sais plus qui j'étais quand je t'ai croisé.
- Tu sais plus qui tu es !?
- Non.
- Comment je peux savoir à ta place ?
- On a dial de quoi ??
- Je me demande si c'était bien toi.
- On est mal barré mec.
- ASV ?
- Je sais plus te dis-je !
- Choisis ce que tu veux que je sois.
- Je cherche du sérieux, pas toi ?
- Non, je ne cherche rien.
- Tu mets ta cam svp ?
- Elle est capoute.
- Je veux savoir qui tu es !
- Plusieurs
- On se connait ?
- Non je ne crois pas.
- Tu es au lycée ?
- Quand même...
- Quand même quoi ?
- Je n'ai plus l'âge d'être lycéenne.
- Je me souviens de ton visage, tu es plus jeune !
- On a fait cam ?
- On a fait cam !! Tu te souviens pas ?
- Tu confonds tes rêves et la réalité !
- Ca me prend la tête.
- T'es ok pour rencontre ?
- Je ne suis pas encore née, reviens dans 20 ans.
- C'est moi le fou ?
- Deux fous on est.
- Fais toi soigner
- Je suis consciente de ma folie, à ce stade c'est foutu.
- Salut la folle !
- Bye poussin.

😂

vendredi 11 janvier 2008

Pif Paf Plouf.

Tu crois être tranquille, au calme et paf… Il y a toujours des imprévus qui viennent te tambouriner. 
Tu peux être sur une autre planète, n’importe où, jamais tu ne seras en paix. La chose te colle, accroche tout ton intérieur, elle suit ton ombre. 
Tu penses peut-être que les chieurs sont les autres et au final, tu arrives à te demander si ce n’est pas toi qui ne rentre pas dans les normes ? Si ce n’est pas toi qui pète un câble pour un rien.
Tout le monde semble proche, baigne dans l’indifférence, se ressemble ; Ils se captent même sur des choses minimes, cela suffit à communiquer. Ils vivent en se préoccupant d’abord d’eux-mêmes ou même seulement d’eux, mais ça leur suffit, ils arrivent à vivre. Ils ont l’air ensemble, ils savent communiquer même en hurlant, en disant n’importe quoi et peu importe si cela blesse, les mots sont jetés, ils soulagent. Ils avancent en se foutant pas mal des autres, leur égo en redemande ; ils ont plusieurs faces, qui peuvent impressionner.
Ils savent rabaisser là où tu te sens le plus petit du monde, comme un déchet, tu es un vide ordure. 
Tu as beau savoir tout ça, tu ne restes pas indifférente. Partout où tu vas, ce que tu penses, tout change tout le temps. Tu te traînes et te malmènes sans cesse en leur absence. Cet abrutissement continu, ils ne peuvent te saquer, tu ne peux te saquer et pourtant… Tu es toujours là et eux aussi, tout le monde baigne ensemble même si tu ne sais nager, même si l’eau terrorise, tu baignes, on se baigne !
C’est la vie est tant pire, tu l’as bien mérité seulement tu ne sais plus porter, tout insupporte. Une vie qui gène, bien cachée, malmenée, une vie avec des blessures secrètes et discrètes. Partout où tu vas, il y a la gêne et la honte. 
Nulle part, il y a une place stable, qui ne bouge pas, forcément quand tu ne peux et ne veux pas ! 
Bien fait pour ta face. Il n’y a rien à capter, tu as juste à la boucler, à faire comme ci, c’est tout et rien.



mardi 8 janvier 2008

Pourquoi Est-Elle Si Méchante ? Parce Que... (Partie 6)

- Bonsoir
- Rebonsoir
- Au fait, c'est gratuit
- De quoi ?
- Je parle de bonsoir
- J'étais pas devant l'écran.
- Je peux te voir là ?
- Non.
- Tu es moche ?
- C'est ça, sûr et certain !
- Tu as tout deviné.
- J'en suis sûr.
- Je t'ai dit oui.
- Ton égo en redemande ?

- J'aimerais juste voir tes yeux.
- Trop pudique.
- Une minute seulement !
- Une ou vingt, c'est pareil.
- Donne moi une raison ?
- Tu me niques du regard.
- Comment ça ? Explique !
- La flême.
- Sur quel salon, on s'est connu ?
- Je ne sais plus.
- Tu sors d'où ?
- Je te demande rien d'alarmant !
- Dit ce que t'as à dire.
- Faut que j'allume aussi ?
- Allume toi tout seul.
- Je te sens pas.
- Tu me sors du nez aussi !
- Tu as un soucis..
- Tu te prends pour une fée ou quoi ?
- Comment ça ?
- Tu sais pas ce que c'est ???
- Non.
- Tu es à côté de la plaque
- Tu as soucis, oui...

mardi 1 janvier 2008

Un Air De Folie.

Je me demande ce qu’il y a après la vie. Il m’arrive de penser à ce que je deviendrai après cette vie. Je serais peut-être dans une autre vie, avec les autres derrière dont je n’aurais aucune souvenance ; Je serai peut-être autre chose qu’humaine. Encore une vie d’entamée et pour finir comme si de rien été ; Ou bien alors en ce moment même je vis ma dernière existence et pouf plus rien, je laisse la place à d’autre.

J’aimerais être toute différente de ce que je suis, ne plus avoir de conscience, ni d’inconscient et avoir un cœur dur comme de la pierre. 
J’aimerais vraiment ne plus rien ressentir, ne plus avoir de sentiments qui te tiraillent sans arrêt ; Ne plus avoir des humeurs qui te persécutent à n’importe quel moment ; Ne plus avoir envie ni de crier, ni de pleurer, ni de tout casser, ni de tout balancer ; Ne plus avoir envie de tout foutre en l’air. 
J’aimerais ne plus essayer de comprendre, quoi que ce soit, être indifférente à ce qui m’entoure ; Ne plus avoir de compassion, que cette empathie me fiche la paix.
J’aimerais encore plus avoir mal, jusqu’à ne plus être consciente ; Agir que selon mon instinct, ne plus penser, ni réfléchir, ne plus faire en bonne conscience. 
J’aimerais que la folie me gagne, qu’elle me prenne sans aucune pitié, qu’elle m’enlève toutes ces choses qui me pèsent une tonne. 
J’aimerais être légère, me sentir autrement sans avoir à me bombarder de reproches et d’insultes.
J’aimerais ne plus me préoccuper des autres, les détester comme je me hais. 
J’aimerais savoir arrêter de me faire mal, de me haïr.
J’aimerais avoir la paix !

L’année s’est terminée sur un air mélancolique digne d’un enterrement, elle commence en tornade.
Tu vois je suis plusieurs dans ma tête, mais le pire c’est que j’ai conscience de ma folie. Tu crois avoir la paix, tu fermes les yeux, tu souffles et la seconde qui suit, tu te réveilles autrement avec un autre regard, des pensées différentes, des ressentis qui te bouffent.

La vie est belle, que sera-t-elle sans ses sentiments et qu’est-ce que j’aurais à déballer si je ne serais pas complètement folle dingue ? Soyons fous !