Extra-terrestre non identifiée venant d'une autre galaxie, cherche un coin tranquille sur la planète Terre pour se poser, rêver et flâner en toute liberté. En créant cet espace, je pense à laisser une trace avant le départ sans date. Peut-être demain, peut-être dans quelques années... Un lieu d'échange, un confident où je ne sais quand je lui rendrai visite, ni même pourquoi ? #TSA #Autisme #TDAH #TDC #Handicap #Mutisme #Solitude #Vie #Blog #Journaldebord
dimanche 6 avril 2025
Autisme - Un spectre de questions
mercredi 2 avril 2025
dimanche 19 mai 2024
mercredi 15 mai 2024
Deuil
Je n'ai pas besoin et je n'ai jamais ressenti ce besoin d'aller me recueillir sur une pierre tombale glaciale et laide à mes yeux pour rendre hommage à une personne.
Toute ma vie, j'ai fait le deuil d'une relation vécue et ensuite le deuil de la personne de son vivant. Pour moi, c'est logique et le processus de la vie.
Je n'ai jamais ressenti ce besoin d'aller dans une église froide, un lieu inconnu où un corps froid sans vie est déposé entre quatre planches de bois et où les gens vont dire leurs prières ou je ne sais quoi...
Pour moi, la vie, reste un symbole de la nature où je respire, je ressens et une fois terminé, c'est fini. Donc le reste, ça me dépasse et ça n'a plus d'importance.
Les animaux comprennent bien ce processus et encore et toujours...
Je peux rester des heures à leur côté, à les observer, à les comprendre, à ressentir ce bien-être, ce besoin vital, cet instinct de survie. Où le temps passe sans cet inconscient.
glitter-graphics.comsamedi 20 avril 2024
Exclu
vendredi 12 avril 2024
mercredi 10 avril 2024
samedi 6 avril 2024
Craie veut
Il me reste à survivre esseulée je ne sais où...
Je n'en peux plus de ce monde sans respect qui ne cesse de donner des leçons et des critiques !
glitter-graphics.com
mardi 2 avril 2024
Part Hâ Pluie
Je vais écrire.
L'intérieur est tellement douloureux que j'aimerais mourir tout de suite.
J'ai frôlé l'arrêt cardiaque il y a quelques jours, cela n'aurait pas été pire que de hurler sur un brancard pendant 4 heures aux urgences pour le moindre souffle de vie.
Il y a trop d'incompréhension... Pour moi personnellement et puis ce monde qui m'entoure.
J'ai trop mal...
Je suis déchirée, épuisée, je n'ai plus de force.
Je ne sais plus comprendre, analyser et regrouper.
Je ne sais plus vivre sans un effort considérable.
Je suis en survie.
Le moindre imprévu est une paralysie.
Je suis dans un mur.
L'extérieur est que d'imprévu où
Ces odeurs, ces bruits, ces mouvements, ces lumières, ces changements
Sont d'une violence !
Je suis épuisée, fatiguée et vos "pourquoi"
Je ne sais pas le comment du pourquoi ?
Des cachets, pourquoi vous me cachez !!
Je ne les compte plus depuis que je suis née !!
Pourquoi ???
Je ne suis et ne sais pas faire comme vous ??
Pourquoi, à chaque difficulté, je me sens si seule et incomprise ??
Pourquoi j'ai tant mal et je suis dans l'impossibilité d'agir ou de comprendre ??
Pourquoi je ne suis pas vous autres ?
Ma santé mentale a toujours été fragile et je perds celle physique.
Et je me sens toujours seule et incomprise face à toutes ses difficultés de la vie.
Aujourd'hui était la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme.
Ce n'est que politique et que de la communication !! Sur le terrain et dans la vie : il y a les déserts médicaux, le manque de moyen, de formation, de médecins et de professionnels.
Le chiffre avant l'humain.
La santé restera à jamais inestimable sauf pour le gouvernement qui chiffre ses priorités !
La vie est unique et là haut vous la bousillez à coup de numéro et de "com".
glitter-graphics.comsamedi 18 novembre 2023
Para-Ailes
vendredi 6 octobre 2023
dimanche 11 juillet 2021
vendredi 9 juillet 2021
Peter Peter - Bien réel
Il me fût entièrement légué, oui je pense
J'imagine que c'est bien réel
J'imagine que c'est enfin vrai
J'ai la saison que je veux quand je respire
Apparaissent mes vœux sans que je n'ai pu les dire
Je peux tout revivre et tout transformer
J'ai le goût de ta bouche l'hiver sous un ciel d'été
Et la nuit et le jour arrivent à s'entendre
J'ai eu peur je l'avoue maintenant j'aime cette chambre
Je n'avais pas remarqué qu'il n'y avait pas de murs
Maintenant que je sais je crois enfin te comprendre
J'imagine que c'est bien réel
J'imagine que c'est enfin vrai
C'est un royaume où règne la musique et le silence
Il me fût entièrement légué, oui je pense
Je n'avais pas remarqué qu'il n'y avait pas de murs
Maintenant que je sais je crois enfin te comprendre.
Source : Musixmatch
Paroliers : Peter Peter
Paroles de Bien réel © Editorial Avenue
jeudi 8 juillet 2021
Et Puis..
Le mien est à non sens, ce feu me brûle dans tout le corps, la douleur dans le bide me donne des nausées et me plient de tout mon être. Chaque fourmillement et tiraillement me donnent la mort sur un plateau de vie.
La texture des aliments est une sélection (fibreuse, molle, trop caoutchouteuse) et par la suite, un temps où je dois penser à cette bonne route. Ce minimum d'eau que ce corps si étranger à besoin, je dois le réfléchir pour un réflexe qui vous est instinctif. Tant d'effort pensé quand il fait canicule, ou fièvre où le corps a fait un effort physique... et que son apport doit être augmenté en cette eau si vitale.
En ce moment, le moindre contact physique, même avec la personne qui partage ma vie depuis 10 ans, m'est insurmontable. Je suis épuisée, je n'ai plus la force de me soumettre à ce monde où j'ai tant donné et tant surmonté. Je suis à bout de mes efforts et plus rien ne me paraît naturel au prix de laisser une partie de moi-même.
Il y a un décalage tel, où la communication est rompue. Le peu qui reste est de sous entendu, d'incompréhension et de non-dit qui me plombent en temps et en énergie pour un mode répétitif et essayé de le comprendre.
Je suis en survie, où je reste devant cet écran jusqu'à ce que mon corps veuille bien dormir ou que je puisse ressentir cet effondrement et puis... le réveil est incompréhensif, mon corps et esprit sont en atterrissage en monde inconnu, une gueule de bois que chaque contact humain ou changement me donne le vertige, au prix de n'en plus savoir pour rester avec un minimum en équilibre.
Je suis incapable de dire un mot, sans un effort considérable. Je suis en boucle dans mes pensées, dans mes réflexions.
Impossible de sortir en extérieur où le bruit, les mouvements, les gens vont m'en coûter au prix d'effort qui me reste peu. Je vais mettre des jours, des semaines à m'isoler seule pour m'en remettre !
Je ne comprends pas ce qui m'arrive et au fil des années cela devient incontrôlable, insurmontable et incompréhensif et l'épuisement est tel que j'aimerai vivre sous un arbre dans une forêt et me laisser glisser.
lundi 5 juillet 2021
Autre Sens.
Ce témoignage de vie est d'une richesse ! Il collectionne les bouteilles d'eau !
Et alors ?
Au bout d'un moment, on m'a offert un puzzle à la seule condition que j'arrête cet "étrange" jeu du cimetière (qui dérangeait et interrogeait trop les gens du village) et dont la promenade s'est arrêtée sous peine de pleurs insurmontables. J'ai assemblé ces pièces pendant des années, me faisant une raison pour les autres. Je me souviens encore de l'image : une femme assise qui se regardait dans un miroir avec une longue robe dans une chambre. Cette image n'avait aucun sens à mes yeux, mais je m'accrochais à ce petit rien pour que ma vie en est un.
Ensuite, j'ai collectionné tous les cailloux qui brillaient, je pouvais rester des heures à gratter la terre pour un seul centimètre sorti de là et trouver ce trésor dont à mes yeux, il était extraordinaire. Je cachais ces trouvailles dans un coin de haie, enfui sous quelques centimètres de terre. Je rentrais même dans l'église du village pour collectionner les images avec prières derrière, rectangulaires (gratuites je précise), à l'entrée de celle-ci, au bout d'un moment, je me suis faite grillée !
Maintenant je collectionne, les pièces en cuivre ou les capsules... ce qui est rond et brille me reste fascinant et je m'en tiens qu'à ces deux matières sous peine d'être envahie et de non place nécessaire pour ces trésors et puis je ne vis pas seule, l'étrangeté aux yeux des autres à ces limites que je m'efforce de respecter. Mes particularités sont incompréhensives pour les autres, même pour la personne qui vit à mes côtés 24/24, mais pour moi c'est un essentiel, c'est une stabilité, une vitalité, une raison d'être et des moments d'équilibre intérieur qui me relie à la vie.
Je respecte, je me contiens, je me fixe des limites, je fais des efforts pour ne pas déranger ou que cela ne paraisse complètement fou aux yeux des autres... Je me fais violence au prix que cela m'en coûte en énergie et en mon estime pour paraître comme tout le monde un minimum, entrer dans une certaine "normalité".
En ces plus de 40 ans, en plus de mon équilibre physique comme psychique, je me suis oubliée, mise entre parenthèse. J'en arrive à ne plus savoir avaler certains aliments normalement. Déglutir certains aliments devient un effort insurmontable, certaines matières, textures sont à chaque seconde de fausses routes que je dois éviter ou rejeter. Je ne sais pas si ce spectre de l'autisme et les symptômes qui vont avec, peuvent évoluer au fil des années, s'intensifier ou disparaître ?
Il y a quelques mois, j'ai pris conscience que je ne ressentais pas ou peu la soif selon "comment je vais". Je me souviens enfant, j'avais souvent des problèmes urinaires, mal au bas du ventre car je ne buvais pas assez et cela m'a marqué de part la douleur (que je ne supporte pas, avoir mal c'est mourir). J'ai appris dés mon adolescence à avoir une bouteille d'eau dans chaque pièce où je passe la plus part de mon temps et dés que je la vois, je bois une gorgée. Si je ne pense pas à boire, même en pleine canicule, je ne bois pas et je commence à trembler, à avoir mal à la tête. Je regarde souvent mes mains, si elles sont sèches et avec des taches blanches, je sais que je dois m'hydrater. Et le lendemain, c'est une catastrophe au niveau du bide !
Tout comme certaines luminosités qui me sont insupportables. Les néons (surtout ceux anciens ou trop bas) me donnent des flashs dans la tête à en être abasourdie. Les lumières bleues de couleurs vives me font voir trouble et me donne mal aux yeux. Quand je conduis, si je ne mets pas mes lunettes de soleil, mes yeux pleurent et je n'arrivent même plus à les ouvrir, il y a trop de changement intense de lumière.
Je ne supporte pas la texture du coton brute, celle de la ouate ! Dés que je la touche, j'ai des frissons de la tête aux pieds et j'ai envie de crier, je sauterai jusqu'au plafond.
Certains bruits m'insupportent : quand les voisins écoutent un film et que le mur raisonne et vibre. Un chargeur laissé sur une prise qui grésille sans arrêt dans une pièce ! Un objet qui tombe sur le sol. Une voiture qui passe sur une plaque d'égout. Une moto qui accélère. Le va et vient de la circulation... cet écho qui résonne dans ma tête, même quand le bruit n'est plus.
Une file de personnes qui discute entre elles dans un magasin. A l'école ou en formation, si un élève chuchote avec un autre, même s'il est à l'autre bout de où je me situe, je n'entends que lui et impossible de me concentrer sur autre chose ou de reprendre mon travail là où je l'avais laissé avant.
Le temps est orageux et je suis anéantie de fatigue bien avant que l'orage n'arrive ou passe à côté, à la limite du malaise. Je ressens une lourdeur dans tout mon corps, jusqu'à mes pensées.
Ces deux saisons : Printemps et Automne, où j'ai un mal être interne qui se produit si particulier... où je dois me réadapter par tous ces changements extérieurs de température, de chants d'oiseaux, de visuel et d'atmosphère.
Je ne vais pas vous parler des rapports humains... On me dit phobique social. Ce qui me fait peur n'est pas l'humain, mais ce que cela me coûte en énergie, pour le comprendre et m'adapter par la suite. Et puis, parler de la pluie et du beau temps, je ne vois pas l'intérêt et faire semblant que ça m'intéresse, je n'ai plus cette force, ni la patience. Au bout d'un moment, je suis à cours d'argument pour alimenter ce non sens de discussion qui dure des plombs et je vais devoir m'isoler des heures, voir des jours pour m'en remettre, au prix de péter un câble hors de contrôle, où je ne supporterais même plus ma présence, mon état d'être.
Comme cet extérieur, où j'ai un mal fou à m'orienter, où tout est en mouvement, où le bruit est sans arrêt présent, où tout est en perpétuel changement. Je suis dans un manège qui ne fait que tourner. Même quand je connais le trajet, il y a toujours un imprévu, un changement, un seul détail peut suffire à me perdre et me demande une énergie digne d'un marathon. Imaginer une déviation ou en ville !! Je ne supporte pas d'être en retard et encore moins les imprévus !
Je n'ai pas encore fait le test trouble du spectre de l'autisme, mais il sera nécessaire pour mieux me connaître et faire face à mes difficultés sans pour autant changer ce que je suis, car ci celui-ci se confirme, il n'en n'est rien une maladie, mais un fonctionnement cérébrale diffèrent des "neurotypiques". Je ne souhaite pas être mise dans une case, je souhaite mieux comprendre mon fonctionnement pour ainsi mieux me respecter et m'adapter à vous autres avec mes limites.
samedi 3 juillet 2021
mercredi 30 juin 2021
mardi 15 juin 2021
Là Ceux
Se mettre de côté.