vendredi 14 décembre 2007

Faux Chez Eux.

La faute à si, la faute à la.
Faut bien trouver un coupable dans toutes ces histoires. Tu es là, sur le passage, cela tombe bien, je cherchais une bonne poire et tu fais bien l’affaire. Deux pions dans le tableau qui se bataillent et bien sûr ce n’est en rien de leur faute. Ils se déchirent, c’est la faute des autres, qu’est-ce qu’ils font là ces autres ?
Faut bien qu’ils nous servent à quelque chose ces morpions et voilà si on ne s’entend plus, si tout casse, c’est de leur faute. Nous sommes vraiment trop vulnérables, pauvre de nous, nous avons rien avoir avec ce qui se passe. Nous nous sommes faits avoir ; Retournons d’avantage la situation, continuons à nous effriter, ce n’est en rien de notre faute.
Ils finiront bien par se ramener et nous couvrir de compassion, ils feront encore plus attention à nous. Plaignez nous, cherchez nous des excuses, vous servez bien à quelque chose, tout ce qui arrive est en rien de notre faute.
Le jour où on vous a pondu, on a pas capté que cet œuf deviendrait grand un jour, la charge en plus dans notre galère ! C’est la faute à Dame Nature, elle ne nous a pas prévenu que petit devient grand avec en plus à côté des besoins autres que les nôtres. Nous pensions recoller les morceaux de notre histoire qui paraissait fade à l’époque, avec ces petits bouts en plus. Qui auraient cru que ces soifs n’allaient en rien changer la situation, ils nous ont trompé !
Maintenant tout foire, c’est de leur faute, on peut continuer à s’effriter en toute tranquillité, ils méritent les pierres jetées.

Dans ce bordel, plus personne n’est à sa place, chacun se cherche des excuses, tout le monde se renvoie la balle.
Demain, cette histoire continuera comme si de rien était, ils auront recollé les morceaux ou bien encore ils continueront à se déchirer. Cela me fait penser à des gosses entrain de se batailler pour garder un joujou et peu importe les autres. On fera encore semblant.
Toi, tu suivras nos humeurs, tu t’y feras. On se déchire, on casse et on recolle et c’est reparti. Tu fais comme si de rien était, tu te fais à la situation, tu restes bien sage dans ton coin. Tu les regardes se batailler, se déchirer, gueuler encore et après on s’aimera de nouveau, jusqu’à la prochaine tempête.
Tu dois t’accrocher, ne pas la ramener, surtout pas contredire et peu importe les débris que tu auras pris en pleine face et peu importe si tu as été au cœur de ce tourbillon.
Tu dois faire comme ci et pas autrement.



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