dimanche 19 août 2007

Dérive.

Attirée par cette dérive, une envie de détruire quand l'absence est là. Le vide autour, l'intérieur lourd. Être soulagée en cognant davantage ce corps, fuir cet intérieur glacial. Aucune limite autour, je fonce, j'écoute ses envies qui m'envahissent. Un soulagement de courte durée, aller contre ses besoins, les terrer encore, cette violence m'abasourdit. Trop de pression, je ne sais d'où ça vient, la haine grandit ma colère. Je déteste cette autodestruction, aucune présence et l'intérieur se révolte. Pourquoi ce besoin de me faire autant mal ? Comme si c'était le seul moyen pour me soulager de je ne sais quoi.
Il n'y a plus rien autour, comme un fantôme qui hante ses murs et se révolte. Plus aucun repère, plus rien qui freine, plus d'appui et cette haine vient à bout de tout mon être.



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