Extra-terrestre non identifiée venant d'une autre galaxie, cherche un coin tranquille sur la planète Terre pour se poser, rêver et flâner en toute liberté. En créant cet espace, je pense à laisser une trace avant le départ sans date. Peut-être demain, peut-être dans quelques années... Un lieu d'échange, un confident où je ne sais quand je lui rendrai visite, ni même pourquoi ? #TSA #Autisme #TDAH #TDC #Handicap #Mutisme #Solitude #Vie #Blog #Journaldebord
vendredi 22 juin 2007
Enfer Mais Par...Dis.
Il est vraiment difficile de me comprendre. Je fais tout le contraire de ce que je devrais faire ou même ce dont j'ai besoin. À rien y comprendre... J'ai besoin d'un peu de douceur et sans cesse je me fais violence. Je ne peux m'empêcher de me faire mal, de me rabaisser encore plus bas que je suis, ou que l'on souhaite me voir. Parfois, je me fais peur, car mes limites sont vite dépassées, d'ailleurs je ne sais même pas si j'en ai vraiment envers moi-même.
C'est en quelque sorte la folie de soi, un déboussolage que je créais volontairement et en même temps inconsciemment. Je ne sais jamais jusqu'où je vais, ni même quand je commence ou quand j'arrêterais.
J'ai besoin de me défouler sur moi-même alors que je déteste ça, mais c'est presque vitale. Pourtant, l'extérieur est aussi violent et je le fuis... Il me rattrape, je cours, je le lâche, je lui saute dessus et ainsi de suite, la roue tourne. Tout est impulsif. Je ne saisis pas tout.
Je sais que si je m'isole de trop à un moment donné, je vais avoir besoin de l'extérieur et je serais encore plus déboussolée par ce mutisme.
Tout ça je sais, c'est une répétition qui ne cesse, impossible de la contourner.
Je suis déboussolée et névrotique, j'ai le mal de vivre, j'ai le mal de moi tout simplement.
Je me demande qui je suis vraiment et où je vais ?
C'est en quelque sorte la folie de soi, un déboussolage que je créais volontairement et en même temps inconsciemment. Je ne sais jamais jusqu'où je vais, ni même quand je commence ou quand j'arrêterais.
J'ai besoin de me défouler sur moi-même alors que je déteste ça, mais c'est presque vitale. Pourtant, l'extérieur est aussi violent et je le fuis... Il me rattrape, je cours, je le lâche, je lui saute dessus et ainsi de suite, la roue tourne. Tout est impulsif. Je ne saisis pas tout.
Je sais que si je m'isole de trop à un moment donné, je vais avoir besoin de l'extérieur et je serais encore plus déboussolée par ce mutisme.
Tout ça je sais, c'est une répétition qui ne cesse, impossible de la contourner.
Je suis déboussolée et névrotique, j'ai le mal de vivre, j'ai le mal de moi tout simplement.
Je me demande qui je suis vraiment et où je vais ?
jeudi 21 juin 2007
Sur Une Ile Et Seule Et...
Sans doute comme beaucoup de personnes, je crains la solitude.
Son vide fait peur. Se retrouver face à soi-même, seulement tes fantômes, face à tes peurs...
Personne sauf toi. Tu ne peux t'appuyer sur qui que ce soit.
Personne sauf toi. Tu ne peux t'appuyer sur qui que ce soit.
Souvent les gens la chassent comme une peste, lui disent du mal. Trop d'elle, tu vis dans un mutisme, rien d'elle tu dépends sans doute des autres pour la fuir.
J'ai besoin d'elle, c'est la seule que je ne chasse pas quand tout va mal.
Elle est cette île, où j'aime me retrouver pour me reposer. Si tu t'en approches, le mûr se solidifiera davantage, l'écart se creusera encore un peu plus.
Elle est cet oreiller sur lequel je me taie, je ferme les yeux et j'étouffe un peu plus le cri.
Je suis vulnérable à ce qui m'entoure, trop à fleur de peau, j'ai besoin de me ressourcer.
Je suis vulnérable à ce qui m'entoure, trop à fleur de peau, j'ai besoin de me ressourcer.
Chaque nouvelle chose venue me malmène et me bouscule un peu plus, j'en perds l'équilibre.
Je prends tout mal, tout devient danger. Ce fil bouge trop, je dois tenir et sans vous autres.
Cet extérieur me perturbe davantage, j'ai besoin de retrouver un peu de calme, pour respirer.
Cet extérieur me perturbe davantage, j'ai besoin de retrouver un peu de calme, pour respirer.
mercredi 20 juin 2007
Embrouille.
Tout au fond, cette soupape est prête à exploser.
Je retiens toute cette colère, j'enfuis toute cette tristesse.
Quelle lutte.
J'ai envie de me faire mal davantage, de tout péter, de tout foutre en l'air, de tout abandonner.
Tout me vient dessus, la douleur est lourde.
Je ne supporte plus ce trop plein, cette lutte dans le vide.
Ce combat contre moi-même.
Vous autres spectateurs, votre regard force cette porte que je ne cesse de tenir.
J'ai envie de tout balancer pour encore mieux m'enfoncer et me terrer.
vendredi 15 juin 2007
Orage Oh Désespoir.
Le ciel gronde, il n'est pas content. Son bruit m'effraie, ses éclairs me tapent à l'œil.
Il se décharge sur la terre, il lui tape dessus.
Mon corps est électrisé, je le sens a fleur de peau.
Ma tête boue, le cerveau fuse.
Le ciel est déboussolé, ça pète, que le rend-il dans cet état ?
L'atmosphère est étouffante.
Ce manque d'air frais alourdi un peu plus ce volume bouillant d'énergie.
Sa chaleur m'échappe, il est trop survolté.
Planque toi, l'orage éclate.
Il se décharge sur la terre, il lui tape dessus.
Mon corps est électrisé, je le sens a fleur de peau.
Ma tête boue, le cerveau fuse.
Le ciel est déboussolé, ça pète, que le rend-il dans cet état ?
L'atmosphère est étouffante.
Ce manque d'air frais alourdi un peu plus ce volume bouillant d'énergie.
Sa chaleur m'échappe, il est trop survolté.
Planque toi, l'orage éclate.
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