jeudi 12 juillet 2007

Tristesse.

La tristesse m'envahit, noue ma gorge. 
Ma tête devient lourde, les larmes veulent s'échapper.
Je ne peux pas.
Je ne veux pas de tout ce chamboulement.
Je résiste.
La tension augmente.
La nostalgie rattrape le présent.
Les sentiments deviennent pesants.
Je ne peux tout contenir.
Tous ses sentiments refoulés s'enchaînent et grandissent de nouveaux.
Je ferme les yeux, je veux juste partir loin.
Ne plus rien ressentir sans être coupable.
Ne plus lutter à être ce que je suis.
Ne plus renier mes sentiments.
J'aimerais être, mais je ne sais pas...
Qui je suis, ce que je veux et où je vais.



mercredi 11 juillet 2007

lundi 9 juillet 2007

Pourquoi Est-Elle Si Méchante ? Parce Que... (Partie 2)

- Salut, tu cherches quoi ?
- Rien.
- Tu fais quoi ?
- Je dial.
- Ha ha !
- Quoi ?
- ASV ?
- 99 xy vénus.
- Tu fais quoi dans la vie ?
- Plein de choses.
- T'es célib ?
- Oué.
- Comment ça se fait ?
- Comment ça ?
- T'es célib pourquoi ?
- Faut une raison pour être célib ? Faut une raison, pour ne pas l'être ? De mieux en mieux les questions !
- T'es timide ? T'es pas belle ?
- Je suis célib, car je le vaux bien, point final il n'y a pas de raison.
- Dis le si je te soûle !
- Oui, c'est toujours les mêmes questions qui reviennent. Tu peux pas faire mieux ?
- Il faut bien en passer par là pour se connaître ?!
- Je n'ai pas envie de te connaitre !
- Qu'est ce que tu fais là alors ?
- Je dial. Tu vas reprendre le questionnaire depuis le début ?
- Bon ok salut !
- Bye.

Mouahahaha 😂

mercredi 4 juillet 2007

Lieu Etrange.

Je reviens de la ville, cette fois ci je n'ai pas pris un rond point en sens inverse, de toute façon il n'y en avait pas. Elle est plus petite que celle de Maubeuge et j'ai seulement fait deux demi-tours pour trouver la bonne destination et je n'étais pas toute seule. J'y suis déjà allée, mais il y a 3 ans donc le trajet est aux oubliettes et le lieu change avec sa fréquentation et le temps. Un hôpital de ville, c'est bien indiqué, seulement quand je conduis je m'attarde pas trop sur les panneaux pour lire, mon regard est sans cesse en mouvement.

J'avais bien vingt de tension au volant, j'étais compressée, j'avais hyper chaud, mon cœur a failli sortir de la poitrine. Cette panique arrivée dans ces rues pleines de voitures, des panneaux et des croisements partout. Les voitures qui te collent au cul et si tu t'attardes trop sur la route, ça te double à tout va et ça claxonne de plus belle, me faisant sursauter. Finalement je suis bien arrivée sur les lieux, dans un hôpital.

Stupéfaite de la grandeur de la bâtisse, je suis rentrée et là moment d'angoisse. Ces lieux sont gorgés de souffrance et c'est immense. Les couleurs sont froides, les gens ont une mine inquiète, les blouses blanches sont stressées. J'ai senti mes oreilles bourdonner quelques temps et avoir très chaud à la tête. J'avais qu'une hâte sortir de ces lieux le plus vite possible. Ces longs couloirs qui s'enchaînent... le chuchotement des quelques personnes qui se croisent... Le silence est pesant.
Je me suis dit à un moment, ces murs renferment la souffrance des gens, il n' y a que ça. Tu vas rarement à l'hôpital pour autre chose. Ce bâtiment est immense et il parait si vide... glacial.
Le temps de passer une radio, quelques minutes où je n'ai ressenti que de l'angoisse et de la douleur, où je me suis remémorée le temps où je passais des semaines enfermée dans ces pièces. 
Je savais qu'une fois dehors je me mettrai en danger, c'était un lieu neutre et sous surveillance. Je le voyais autrement auparavant. Quelle délivrance d'en être sortie...



mardi 3 juillet 2007

Sans Tant Si Eux.

Cesse de t'apitoyer sur ton sort, tu ne feras pas avancer les choses ainsi, tourne toi vers l'avant, arrête de ressasser le passé, tu te fais du mal pour rien.

Mais bon voilà, je suis maso, apparemment j'aime avoir mal. Dans la douleur, tu te sens vivre, tu as mal donc tu es bien vivante et comment vivre autrement sans éprouver douleur ? Sans ses maux, je ne suis plus.

Je déteste cette auto violence, il y a des moments où il est difficile de supporter les deux, celle de l'extérieur et de l'intérieur. J'aimerai vivre autre chose, mais j'ai l'impression d'être enfermée dans tout ce vacarme où autre chose est quasi inaccessible, impraticable. 
Si cela pouvait être autrement... mais il y a toujours un retour vers cette porte, qui une fois franchie m'abasourdie de plus belle à rien comprendre, à en être déboussolée, perdue... et de nouveau c'est un pas en arrière, dans cette obscurité, là où le silence règne, là où personne existe sauf toi et tu l'as voulu...