jeudi 26 juillet 2007

Brise Contradictoire.

Ce n'est pas le moment, ce n'est pas l'endroit, ce n'est pas le bon choix. 
Je me trompe sans doute, je ne veux voir au-delà ce qui se passe.
Un autre jour peut-être, ailleurs et nulle part.
Je me suis paumée, la tête ébréchée.
De côté j'ai mis ce qui m'appartenait, j'irais le chercher un jour...
Je ne sais pas quand, ni même comment, pourquoi ?
Je ne sais pas ce qui m'attend et pourtant c'est un essentiel.
L'un ne va pas sans l'autre, je résiste jusqu'à perdre force.
Je m'embrouille, je doute, je sais plus.
J'évite mais, je ne peux oublier sans qu'une partie de mon intérieur s'éveille en furie.
Je dévie ce chemin contradictoire à en perdre haleine, je divague dans l'illusion.
Ce qui me rapproche un peu plus de ses émois.
Ce qui effleure mon être.
Je rejoins cet endroit que je ne peux ignorer.
Je sais plus qui je suis, ni où je vais, ni pourquoi...
Pourquoi j'évite, je détourne et je brise ?
La peur au ventre, l'incertitude m'envahit.
Je doute de cette identité.
Je me laisse aller dans ses dérives sans fin.
Je divague sans penser au lendemain.



mardi 24 juillet 2007

Lutte Emotive.

La douleur cogne la poitrine, l'intérieur se réveille de douleur, le malaise vient t'anéantir. Tu retiens tout, tu ne sais pas d'où tout ça vient, de trop loin. Tu ne comprends plus, tu n'as pas le temps de comprendre. La tête grésille de tout ce chamboulement, toutes ses émotions viennent t'écarteler l'intérieur. Tu contiens tout sans savoir pourquoi, ni même quoi. Comme une bête qui s'acharne dans ton intérieur, je cimente les murs, pour ne pas qu'elle s'échappe. S'ils viendraient à s'effondrer, je ne sais pas ce qui en ressortirait et comment je réagirais. Qu'il y a-t-il exactement derrière ? Des frissons viennent me parcourir de la tête aux pieds.
Tout ce passe à l'intérieur et tu fais en sorte de ne rien laisser s'échapper. Comme un automatisme, je bâtis cette prison à n'en plus finir.
Le monde extérieur n'est qu'illusion. Lui viendra à son tour cogner cet intérieur et commencera une nouvelle lutte. Tu penses te battre contre les autres, mais en partie, tu te bats contre toi-même. Tu respires pour vivre, je bâtis pour survivre.
Une lutte contre ses émois. Ils viennent réveiller tout mon être, le bousculer et le frapper. Je suis là, oui, j'existe et je dois vivre. Sans eux, je ne serais que fantôme. Ils me guident et me disent qui je suis. Je ne peux les ignorer sans qu'ils m'abasourdissent, les renier sans qu'ils me poignent davantage. Ils se croisent et se mélangent à ne plus rien comprendre. Ils viennent fissurer un peu plus cette cloison qui te sert de bouclier et tu t'acharneras à le cimenter.



lundi 23 juillet 2007

Folie, es-tu là ?

Tu t'allonges encore une fois, sachant que le sommeil n'est pas pour de suite. La tête lourde de toutes sortes de pensées de la journée et puis comme si ça ne suffisait pas, des questions viennent en plus te fracasser, mêler à des tas d'incertitudes, s'ajouteront des idées néfastes.

Tu espères un jour meilleur, mais tu ne sais pas de quoi peut-être fait cet autre jour. Imagine toi avoir toujours vécu dans l'ombre, tu as envie d'autre chose, mais tu ne sais pas quoi, ou alors tu sais, mais ce n'est pas envisageable. 
Une situation autre peut être perturbante, venir te chambouler pour encore perdre le peu de repère que tu t'es construit. Même si la situation t'es néfaste, tu as pieds dans celle-ci. Vivre autre chose serait trop frustrant, trop déstabilisant. Il y a pire, il y a mieux...

Parfois j'ai l'impression d'être dans la quatrième dimension. Il y a des choses qui m'échappent. J'ai l'impression que le temps s'est arrêté et en même temps je sais qu'il court toujours.
La folie qui gagne ?



mercredi 18 juillet 2007

Waterfall by Enya

 


Séisme Du Corps.

Quand tu as de la fièvre, il t'arrive de trembler comme une feuille au vent. Imagine ton corps trembler ainsi, sans que tu ne puisses retenir ses vibrations. Comme si tu étais électrifié, il y a une partie de toi qui t'échappe. Ce non-contrôle de ce volume fait peur. Imagine toi dans une maison et soudainement tu la sens et la vois trembler. C'est sans aucun doute nerveux, avant j'ai eu une montée d'angoisse, mais quand même pas trop forte, j'ai eu pire. Mon cœur battait normalement, pas de battement à grande vitesse, ni trop fort.
Je me suis allongée pour dormir et là j'ai senti mes jambes trembler, plus j'essayais de calmer ses tremblements, plus elles se mettaient à trembler. Je me suis donc laissée aller et j'ai essayé de respirer profondément, tout en détendant mes jambes. Il n'y a aucune douleur durant ce séisme mais, si tu résistes c'est seulement que ça tremble.
Finalement je me suis endormie et aussi étonnant soit-il, j'ai bien dormi, je ne me souviens pas de ses rêves. 
C'est une crampe brutale dans la jambe gauche au mollet qui m'a réveillé, il était 6 heures du matin. Un mal à sauter au plafond, tout doucement elle s'est apaisée.
Cet esprit est imprévisible et il est bien attaché à ce corps.