mardi 4 décembre 2007

Chut... Entre Nous.

- J’ai pris la porte
- On s’est frité à donf !
- Toi et ta cop ?
- Comment ça moi et ma cop ?
- ON, tu parles de qui ?
- De toi et moi, Mamour.
- Lol... Je ne savais pas qu’on était ensemble.
- Moi non plus, mais j’ai pris la porte ;
- Me demande pas pourquoi d’ailleurs.
- Tu m’inspires, ça vaut un article ça.
- Tu vas encore déballer nos froufrous sur ton blog ?
- Oué, notre vie sexuelle je la mets au grand jour.
- Ben tiens, ça va choquer du monde.
- Tu n’as pas eu de remontées déjà avec l’extrait du dernier mail ?
- Non, ça va, c’est passé là où il faut.
- C’est de ta faute, tu me donnes des émotions en trop.
- Faut que je les déballe.
- Et tu comptes me citer en clair ?
- Toi et moi et nos relations sexuelles débridées ?
 
- On ne sera pas que c’est toi mon chou.
- Mon chou, mon lapin… Tu me troubles.
- Et tu comptes dire quoi ?
- Tais toi, je vais le sortir.
- Que ta libido est trop forte et que je n’ai pas été à la hauteur ?
- Et voilà, elle donne des ordres.
- Je ne dis plus rien.
- Oui, chut, ça va aller.
- Lol
- Lol…
- J’essaie de conclure, attends tu m’inspires aussi.
- Lol !
- Allez vas-y !
- Oh oui. Mais attends…
- Tu n’es pas claire. Tu es célib ou pas ?
- C’est quoi cette embrouille ?
- Il a rien capté, j'adore !
- Lol ! J’en peux plus, c’est trop.



dimanche 2 décembre 2007

Oh Bord Elle !

Je sors la tête de l’eau, enfin ! Aujourd’hui je ne ressens plus la fatigue, j’ai même jeté les bouteilles. La fatigue n’est pas tout à fait partie, mais au moins je sais me relever. Hier j’avais comme l’impression d’être grippée ; Je me suis dis : là tu vas pas y échapper, tu vas être clouée au lit. Je déteste dormir le jour, faut vraiment que la tension soit à zéro pour que je ne sache pas résister. J’ai failli, je me suis demandée qu’est-ce qui se tramait dans l’air pour avoir ainsi la tête dans le cul et avoir un mal de crâne pas possible ? La tempête !

Ce temps n’arrange rien, faut bien un coupable et c’est la faute au vent qui a balayé tout mon dynamisme. Je le retrouve petit à petit, il n’était pas parti bien loin.

La grippe, je l’ai attrapé qu’une fois dans ma vie et c’était en Octobre par là, je me souviens j’étais au collège. Je suis restée au lit pendant trois jours. Paraît-il que plus tu es longtemps à l’avoir, plus elle te frappe, donc j’ai intérêt à me cramponner.

Place au bordel, je vais pouvoir refaire mon souk.



mercredi 28 novembre 2007

Invasion.

Si ma chambre reflète mon intérieur, je dis oups... Je range, je dérange, je trouve, j’oublie, je mets de côté...
Je passe à autre chose, je ne vois plus tout et je sais que c’est là, mais je ne sais plus quoi et pourtant...
En cas de besoin je sais où fouiner et...
Déranger, trouver, perdre, retrouver, reperdre...
Trier, garder ou jeter. Quoi que...
J’ai un mal fou à jeter, même les prospectus ! J’ai fait un effort de ce côté, plus de prospectus en garde, ils me servent à rien.
Je bois comme il se doit ma bouteille par jour, si ce n’est pas plus, je reste sage mais…
Va falloir que je me décide à descendre les bouteilles, elles m’envahissent vite.



Il Était Un Temps.

Souviens toi d’un temps,
Où toutes les choses
De ce quotidien passaient
Sans être pensées.
Tu ne te préoccupais
Guère de ces gens,
Qui appelaient à l’heure
Du repas.
Pourquoi manger encore ?
Tu étais bien dehors
À faire des tas,
Rassembler les cailloux
Sur le sol à genoux ;
Se rouler dans la poussière
Et croire que tu fais
La guerre.
C’était hier,
Rien ne t’inquiétait ;
Seul le moment présent
Comptait.
Tu voyais passer
Les gens ;
Eux ces grands,
Qui vont et viennent
Sans que tu comprennes.
Peu importe,
Les traces te portent,
Celles que tu bâtis
Et petit à petit
Tous les rêves viennent ;
Le mûr grandit,
Tu te construis
Et cache tes peines.
Joue et tue
Tous les méchants vus.
Un temps d’inconscience
Et d'insouciance,
Où la seule importance,
Était ce moment
Présent.



lundi 15 octobre 2007

Un Jour Viendra.

Le jour où je serais clouée pour de bon au pieu, cela dépend dans combien de temps, si c'est demain, c'est sûr je ne finirais pas mes jours, seule. Cette fin de vie serait non paisible, ma mort si proche serait bataillée entre la culpabilité de partir, abandonner mes proches et la peur de quitter ce monde connu pour aller vers un inconnu.

Par contre, si cette mort s'annonce dans quelques années, j'aurais plus de recul et moins de remords envers ceux qui m'entourent. J'ai l'impression de la préparer. Je pense souvent à ma mort. Je me vois bien mourir lentement mais en paix, sans douleur, plongée dans un sommeil sans fin et je l'aurais choisi. Faut-il encore en avoir le courage, mais je ne la veux pas brute, doucement elle viendra m'envahir et peu importe les souffrances, ma plus grande souffrance aura été la vie. Ce départ sera un soulagement, une liberté. Je ne dis pas pour ceux qui me restent maintenant, je suis là dans quelques années, quand tous mes proches auront pris leur envole. Pour l'instant je suis tenue, mais je sais bien que le jour où je n'aurais plus d'attache physique, je pourrais me laisser partir.

Jamais je ne pourrais vivre paisiblement, j'ai bien trop longtemps vécu dans la violence, le mensonge, le rejet, dans mon intérieur c'est ancré. Cette vie, je ne la renie pas, je ne la déteste pas, je ne vois pas la vie comme une fatalité, mais plutôt comme un passage, aller d'un point vers un autre pour construire un pont.

Je ne sais pas ce qu'il y a après cette vie, je suis passée par bien des croyances dans mon enfance et ado et pour le moment je reste athée à me poser des tonnes de questions qui me prennent la tête, mais je pense souvent à ma mort, je l'appelle doucement, elle approche.