samedi 23 juin 2007

Chercher l'impossible.

Voilà, je continue à briser davantage ce qui me lie. C'est presque insupportable dans ces moments là l'indifférence des autres ou carrément qu'ils me prennent en pitié. Ils viennent vers toi comme s'ils savaient tout de toi et du doigt te montre la direction que tu dois prendre. Tu dois faire ci et comme ça et pas autrement. T'es ainsi parce que tu le vaux bien.

Je n'ai pas envie de changer, je suis comme je suis. Il est difficile de voir la souffrance d'une personne, où même de la ressentir. Il est facile de la rejeter, de l'ignorer, de la juger... Comme ci vous saviez tout, comme s'il y avait qu'une sorte de souffrance. Vous avez tout faux, la souffrance est propre à soi-même, elle se construit avec ton histoire, tes ressentis, tes expériences.

Pique toi le doigt d'une épine de rose, la douleur physique sera sans doute pareil que la mienne. Elle changera si intérieurement je me prépare à cette douleur, psychiquement je la dévierais pour qu'elle me paraisse moindre jusqu'à un certain niveau. À un moment, je ne pourrais plus la contrôler, c'est évident et là je réagirais différemment de toi. Toi peut-être que tu auras le réflexe de l'enlever du doigt pour faire partir la douleur, moi sans doute je retiendrais le cri de douleur et sauterais dans tous les sens, écarter ce qui m'entoure, jeter ce qui me frôle sans jamais penser à enlever cette épine du doigt.

Il y a pas mal de choses que j'ignore que ça soit envers moi-même ou ce qui m'entoure. Ce système est bien rodé, tu ne peux non plus sortir de l'eau une personne qui veut absolument rester dessous. 
C'est un yoyo, la tête sort pour prendre une bouffée d'air et elle replonge dessous jusqu'à ne plus pouvoir retenir respiration, la tête qui commence à frétiller, le contrôle de soi s'éloigne, d'instinct tu vas remonter pour chercher ce qui te manque. Si à un moment les évènements te font encore plonger plus profondément ou toi tu vas encore plus loin chercher plus profond tu ne sais pas quoi mais, tu plonges c'est plus fort que toi. Tu te vois descendre, la peur au ventre, la douleur qui s'intensifie, tu essaies de ne pas perdre de vue le chemin de là haut, celui qu'il faut prendre pour remonter. 
Dans la descente tu espères croiser ce qu'il te fera remonter une bonne fois pour toute. 
Même si ce n'est pas le bon cheminement, ça se répète sans cesse car, toi sans cette espérance tu perds l'instinct de survie.
Même si je cherche l'impossible, ce sentiment est plus fort que tout.



vendredi 22 juin 2007

Sonate Au Clair De Lune by Richard Clayderman.

Un peu de douceur. Chut...





Enfer Mais Par...Dis.

Il est vraiment difficile de me comprendre. Je fais tout le contraire de ce que je devrais faire ou même ce dont j'ai besoin. À rien y comprendre... J'ai besoin d'un peu de douceur et sans cesse je me fais violence. Je ne peux m'empêcher de me faire mal, de me rabaisser encore plus bas que je suis, ou que l'on souhaite me voir. Parfois, je me fais peur, car mes limites sont vite dépassées, d'ailleurs je ne sais même pas si j'en ai vraiment envers moi-même.
C'est en quelque sorte la folie de soi, un déboussolage que je créais volontairement et en même temps inconsciemment. Je ne sais jamais jusqu'où je vais, ni même quand je commence ou quand j'arrêterais.
J'ai besoin de me défouler sur moi-même alors que je déteste ça, mais c'est presque vitale. Pourtant, l'extérieur est aussi violent et je le fuis... Il me rattrape, je cours, je le lâche, je lui saute dessus et ainsi de suite, la roue tourne. Tout est impulsif. Je ne saisis pas tout.
Je sais que si je m'isole de trop à un moment donné, je vais avoir besoin de l'extérieur et je serais encore plus déboussolée par ce mutisme.
Tout ça je sais, c'est une répétition qui ne cesse, impossible de la contourner.
Je suis déboussolée et névrotique, j'ai le mal de vivre, j'ai le mal de moi tout simplement.
Je me demande qui je suis vraiment et où je vais ?



jeudi 21 juin 2007

Sur Une Ile Et Seule Et...

Sans doute comme beaucoup de personnes, je crains la solitude. 
Son vide fait peur. Se retrouver face à soi-même, seulement tes fantômes, face à tes peurs...
Personne sauf toi. Tu ne peux t'appuyer sur qui que ce soit.
Souvent les gens la chassent comme une peste, lui disent du mal. Trop d'elle, tu vis dans un mutisme, rien d'elle tu dépends sans doute des autres pour la fuir.

J'ai besoin d'elle, c'est la seule que je ne chasse pas quand tout va mal.
Elle est cette île, où j'aime me retrouver pour me reposer. Si tu t'en approches, le mûr se solidifiera davantage, l'écart se creusera encore un peu plus.
Elle est cet oreiller sur lequel je me taie, je ferme les yeux et j'étouffe un peu plus le cri.
Je suis vulnérable à ce qui m'entoure, trop à fleur de peau, j'ai besoin de me ressourcer.
Chaque nouvelle chose venue me malmène et me bouscule un peu plus, j'en perds l'équilibre. 
Je prends tout mal, tout devient danger. Ce fil bouge trop, je dois tenir et sans vous autres.
Cet extérieur me perturbe davantage, j'ai besoin de retrouver un peu de calme, pour respirer.



mercredi 20 juin 2007

Embrouille.

Tout au fond, cette soupape est prête à exploser. 
Je retiens toute cette colère, j'enfuis toute cette tristesse.
Quelle lutte.
J'ai envie de me faire mal davantage, de tout péter, de tout foutre en l'air, de tout abandonner.
Tout me vient dessus, la douleur est lourde.
Je ne supporte plus ce trop plein, cette lutte dans le vide.
Ce combat contre moi-même.
Vous autres spectateurs, votre regard force cette porte que je ne cesse de tenir.
J'ai envie de tout balancer pour encore mieux m'enfoncer et me terrer.