mercredi 5 septembre 2007

L'Angoisse.

Comme une bête enragée... 
Elle prend possession de ton être, elle veut ta peau.
Elle envahit toutes tes pensées.
Elles deviennent sombres, elles te torturent.
Tu ne vois plus qu'à travers elle, ton quotidien devient plaie.
Le monde s'écroule, tout est champs de ruine.
Plus personne existe, tu es seule dans cette bataille.
Elle te possède, tu ne vois plus qu'elle.
Tu restes figée, tu supplies cette chienne de disparaître.

La peur, je ne sais pas jusqu'où je peux aller.
Une appréhension, elle a tout contrôle.
La fatigue, cette lutte vanne.
Une force, celle de la colère.
Un soulagement, elle s'est cassée.
Une sortie de tôle, tu es à nouveau libre.
Une victoire, tu es toujours en vie.
Un grand grand bol d'air frais, tu peux respirer à plein poumon.
Une espérance, elle ne reviendra pas.

Un effort surhumain de devoir lutter contre soi-même,
Contre ce que tu n'as jamais voulu et qui sommeille en toi.
Tu apprécies davantage la lumière, après ce temps interminable dans cette obscurité.



mardi 4 septembre 2007

La Roue Tourne.

Tu ne dis rien, tu es là, tu observes et tout vient à toi. Tu n'as jamais voulu tout ça. Tu ne peux aller contre cette situation, tu ne peux fuir cette évidence. Tu as beau faire semblant, il y a toujours un petit détail qui te ramène à ce que tu as mis de côté. Tu ne peux y échapper, tes sentiments te bouleversent, ton cœur cogne davantage, la gorge se noue, la poitrine se serre, l'estomac devient lourd. 
Tu deviens vulnérable a tout cet extérieur. Ce qui vient à toi te bouscule, te terrifie, tu le prends comme un danger. La peur d'être trahie, envahie, abusée, trompée, dupée. Tu ne sais dire stop, aucune limite, tout est danger. Tu résistes, tu écartes ceux qui tante une approche, tu jettes ceux qui te collent.
Tu ne veux rien et tout à la fois, tu n'as aucun repère. Chaque nouvelle chose venue te bouleverse, te fait douter, la peur de perdre tout contrôle. Tu ne sais pas ce que tu veux, ni même pourquoi tu es là, mais tu es là et tu fais avec. Tu dois continuer malgré tout. Sans savoir où tu vas, difficile d'avancer sans appréhender une nouvelle chute. Tu vas selon ton instinct, tes envies, tes désirs... Tu attends, tu avances.



dimanche 2 septembre 2007

Tiraillement.

J'ai envie de tout péter, de me cogner, de sentir la douleur m'envahir. Celle que j'aurais déposée là, celle où je serais où elle se situe pour apaiser l'autre qui ne cesse de surprendre, de me tirailler en douce. Comme une bête à l'intérieur en furie, je lutte, je la retiens. J'essaie de la dompter pour la calmer. Elle cogne, le corps s'écartèle. La douleur abasourdit cet esprit, il n'y a plus de raison.
Ce lieu explose de tous ses conflits, cette haine, ses non-dits, ses mensonges, ses colères... Tout ressurgit. Cet intérieur accumule ce trop plein prêt à exploser.
À ne plus rien comprendre, je lutte contre tout ce chamboulement. Cette peur que tout explose, du non-contrôle, l'angoisse m'envahit. Je ne peux fuir ce monstre furieux qui envahit ce lieu inaccessible, ce corps tiraillé de toutes ses peurs, ses conflits prêts à exploser.
Je reste figée à attendre que toute cette tension s'apaise, je suis comme hypnotisée, paralysée.
Ce monstre s'essouffle.
Je suis abasourdie, épuisée, je vais me pieuter.




mardi 28 août 2007

I Love You by Sarah McLachlan.

Je ne connaissais pas du tout cette chanteuse, je la découvre et j'adore. Elle accompagne bien ces images, je m'en lasse pas, ça calme bien.



vendredi 24 août 2007

Ailleurs.

Volets clos, porte fermée, nuit tombée. Seuls les sons mélodieux atteignent mon être. Ils réveillent ses émois pour ainsi voyager paisiblement. Ces sons raisonnent pour oublier l'espace d'un instant cet extérieur trop glacial.
Je me laisse aller vers cette dérive, sans lutter ; Laisser mes pensées s'évader avec ces notes tantôt lentes, tantôt rapides. Elles m'emmènent vers tous ses conflits, tout en accéléré. Je ne peux rien arrêter, elles défilent trop vite. Je ne peux m'attarder, je suis emportée, ils s'échappent. Je les laisse prendre le dessus, je les laisse tambouriner mon crane, prendre possession de cette cervelle trop pleine, être intérieur.
Tout fuse, la chaleur m'envahit, je m'évade dans cet ailleurs. Je suis loin, plus rien existe. Seules les notes apaisent ses émois. Je m'échappe à travers elles, l'espace d'un instant, j'oublie tout.