vendredi 27 avril 2007

The Sea By Clayderman.

Ces notes sont magnifiques, elles sont en parfaite harmonie.
Touche la mer du regard.
Rejoint ces horizons à perte de vue.
Laisse toi porter le temps d'une mélodie.




mercredi 25 avril 2007

Pulsion Intérieure.

Qu’est-ce qui pourrait me faire sentir mieux dans le dedans, dans le maintenant si ce n’est de partir loin sans pouvoir tout briser ? Fuir je ne sais quoi, pour aller où ? Sans destination connue, sans un repère, si ce n’est que celui du maintenant, de la simple intuition, de l’impulsion. Sortir de soi, chercher ce qui bouleverse, qui donne vie, ce sentiment d’exister. Peu importe sur quoi je tombe, tant que ca me bouscule à ma façon, me rentre dedans pour m’éveiller juste un peu, histoire de mieux comater dans mon intérieur. Vivre dedans, en sortant encore d’avantage de cet endroit sombre et effrayant. Partir en restant sur place, fuir cet état de frustration. Cette pulsion de vie qui explose tout l’être intérieur, ses émotions qui réveillent ce corps de la tête aux pieds. Ce cœur qui fait boum jusqu’aux oreilles, cette peau qui fait mal et tiraille, ce dos qui craque, ses yeux qui piquent, ses mains qui tremblent. Se sentir aussi vivante m’effraie. Chez l’autre se trouve un brun de réconfort qui apaise toutes ses peurs. Fuir un peu cet émoi à travers toi.



mardi 24 avril 2007

Paraître Sans Être Personne.

Cette impression de vide m’affole. Je guette la moindre trace qui pourrait la combler. Ce danger qui m’effleure, que j’évite. Cette peur du rien, qu’il faut combler dans le tout et n’importe quoi. Celui du rêve, où rien ne peut se toucher, juste par le dedans, un vécu où moi seule peut vivre. Un lieu que je façonne et que je mitonne. Une fuite du moi avec toi qui n’existe pas et peu importe ça me tient dans ce qui existe vraiment. Aucune frontière, aucune limite, aucun horizon, personne, ce monde que je peins au jour le jour, je le découvre sans cesse, changeant au grés de mes humeurs, de mes désirs.

Si tu rentres, reste discret où je te jetterais. Ne vient pas perturber cet univers. Ne vient pas me sortir de là. Je suis bien ici, où on ne peut me trouver, je vais là ou tu ne vas pas. Je te suis n’importe où comme je veux, mais garde tes distances ou je risque de me perdre à nouveau. Ne m’emmène pas par chez toi, je veux juste dessiner ce chemin comme bon me semble, sans personne. Encore croire ce que je voudrais bien avec toi qui n’existe pas. Je suis paumée et peu importe, c’est une raison de continuer le chemin, celle de ne pas s’arrêter, d’être pour tous sans vous. Paraître sans être. Être sans personne.


lundi 23 avril 2007

Est-Ce Pris Un Corps ?

Difficile d’apaiser les tensions de l’intérieur, quand en plus celles de l’extérieur viennent te tirailler. Impossible de toutes les éviter, imagine toi un troupeau en folie s’amenant sur toi. Trop tendue, les crampes se réveillent. Comme si tu tenais de tout ton corps quelque chose qui veut t’écraser, à toi de tenir bon. Tu as beau dévier, la douleur rattrape cette fuite. Le corps, lui qui rejoint inévitablement l’esprit. Ils peuvent se détacher mais ils se rejoignent toujours, jusqu’à la mort. Quand l’un ne va pas, l’autre tire le signal d’alarme. Impossible d’oublier cette masse où tout se tient.

Difficile d’habiter un lieu hanté, un lieu où tu as toujours vécu et tu vis encore et pourtant qui te paraît presque inconnu. Comment aimer un endroit quand il a toujours été bâclé ? Cette éponge qui aspire tout ce qui l’entoure. Une simple caresse du soleil peut devenir un éclat de tiraillement qui t’écartèle de tous tes membres à l’intérieur. Comment apprendre à aimer ce qui a toujours été détesté et finalement refoulé ?

Comment respecter ce lieu tout simplement, quand sans cesse tu as envie de tout casser ? Quelle lutte de devoir se battre contre soi même.





dimanche 22 avril 2007

Aria

J’adore cet Air de Bach, il apaise les tensions. Avec un piano derrière c’est carrément à mille lieux d’ici. Au cours du voyage sur la toile, je n’ai pas trouvé celle jouée par Clayderman, mais celle-ci avec ces images dégage une certaine émotion. 
Même au cours d’un voyage sans but, il y a toujours une chose qui ramène à soi. Tu peux partir loin, très loin, tu ne pourras jamais te fuir, tout te rattrape. Chut…