vendredi 11 janvier 2008

Pif Paf Plouf.

Tu crois être tranquille, au calme et paf… Il y a toujours des imprévus qui viennent te tambouriner. 
Tu peux être sur une autre planète, n’importe où, jamais tu ne seras en paix. La chose te colle, accroche tout ton intérieur, elle suit ton ombre. 
Tu penses peut-être que les chieurs sont les autres et au final, tu arrives à te demander si ce n’est pas toi qui ne rentre pas dans les normes ? Si ce n’est pas toi qui pète un câble pour un rien.
Tout le monde semble proche, baigne dans l’indifférence, se ressemble ; Ils se captent même sur des choses minimes, cela suffit à communiquer. Ils vivent en se préoccupant d’abord d’eux-mêmes ou même seulement d’eux, mais ça leur suffit, ils arrivent à vivre. Ils ont l’air ensemble, ils savent communiquer même en hurlant, en disant n’importe quoi et peu importe si cela blesse, les mots sont jetés, ils soulagent. Ils avancent en se foutant pas mal des autres, leur égo en redemande ; ils ont plusieurs faces, qui peuvent impressionner.
Ils savent rabaisser là où tu te sens le plus petit du monde, comme un déchet, tu es un vide ordure. 
Tu as beau savoir tout ça, tu ne restes pas indifférente. Partout où tu vas, ce que tu penses, tout change tout le temps. Tu te traînes et te malmènes sans cesse en leur absence. Cet abrutissement continu, ils ne peuvent te saquer, tu ne peux te saquer et pourtant… Tu es toujours là et eux aussi, tout le monde baigne ensemble même si tu ne sais nager, même si l’eau terrorise, tu baignes, on se baigne !
C’est la vie est tant pire, tu l’as bien mérité seulement tu ne sais plus porter, tout insupporte. Une vie qui gène, bien cachée, malmenée, une vie avec des blessures secrètes et discrètes. Partout où tu vas, il y a la gêne et la honte. 
Nulle part, il y a une place stable, qui ne bouge pas, forcément quand tu ne peux et ne veux pas ! 
Bien fait pour ta face. Il n’y a rien à capter, tu as juste à la boucler, à faire comme ci, c’est tout et rien.



mardi 8 janvier 2008

Pourquoi Est-Elle Si Méchante ? Parce Que... (Partie 6)

- Bonsoir
- Rebonsoir
- Au fait, c'est gratuit
- De quoi ?
- Je parle de bonsoir
- J'étais pas devant l'écran.
- Je peux te voir là ?
- Non.
- Tu es moche ?
- C'est ça, sûr et certain !
- Tu as tout deviné.
- J'en suis sûr.
- Je t'ai dit oui.
- Ton égo en redemande ?

- J'aimerais juste voir tes yeux.
- Trop pudique.
- Une minute seulement !
- Une ou vingt, c'est pareil.
- Donne moi une raison ?
- Tu me niques du regard.
- Comment ça ? Explique !
- La flême.
- Sur quel salon, on s'est connu ?
- Je ne sais plus.
- Tu sors d'où ?
- Je te demande rien d'alarmant !
- Dit ce que t'as à dire.
- Faut que j'allume aussi ?
- Allume toi tout seul.
- Je te sens pas.
- Tu me sors du nez aussi !
- Tu as un soucis..
- Tu te prends pour une fée ou quoi ?
- Comment ça ?
- Tu sais pas ce que c'est ???
- Non.
- Tu es à côté de la plaque
- Tu as soucis, oui...

mardi 1 janvier 2008

Un Air De Folie.

Je me demande ce qu’il y a après la vie. Il m’arrive de penser à ce que je deviendrai après cette vie. Je serais peut-être dans une autre vie, avec les autres derrière dont je n’aurais aucune souvenance ; Je serai peut-être autre chose qu’humaine. Encore une vie d’entamée et pour finir comme si de rien été ; Ou bien alors en ce moment même je vis ma dernière existence et pouf plus rien, je laisse la place à d’autre.

J’aimerais être toute différente de ce que je suis, ne plus avoir de conscience, ni d’inconscient et avoir un cœur dur comme de la pierre. 
J’aimerais vraiment ne plus rien ressentir, ne plus avoir de sentiments qui te tiraillent sans arrêt ; Ne plus avoir des humeurs qui te persécutent à n’importe quel moment ; Ne plus avoir envie ni de crier, ni de pleurer, ni de tout casser, ni de tout balancer ; Ne plus avoir envie de tout foutre en l’air. 
J’aimerais ne plus essayer de comprendre, quoi que ce soit, être indifférente à ce qui m’entoure ; Ne plus avoir de compassion, que cette empathie me fiche la paix.
J’aimerais encore plus avoir mal, jusqu’à ne plus être consciente ; Agir que selon mon instinct, ne plus penser, ni réfléchir, ne plus faire en bonne conscience. 
J’aimerais que la folie me gagne, qu’elle me prenne sans aucune pitié, qu’elle m’enlève toutes ces choses qui me pèsent une tonne. 
J’aimerais être légère, me sentir autrement sans avoir à me bombarder de reproches et d’insultes.
J’aimerais ne plus me préoccuper des autres, les détester comme je me hais. 
J’aimerais savoir arrêter de me faire mal, de me haïr.
J’aimerais avoir la paix !

L’année s’est terminée sur un air mélancolique digne d’un enterrement, elle commence en tornade.
Tu vois je suis plusieurs dans ma tête, mais le pire c’est que j’ai conscience de ma folie. Tu crois avoir la paix, tu fermes les yeux, tu souffles et la seconde qui suit, tu te réveilles autrement avec un autre regard, des pensées différentes, des ressentis qui te bouffent.

La vie est belle, que sera-t-elle sans ses sentiments et qu’est-ce que j’aurais à déballer si je ne serais pas complètement folle dingue ? Soyons fous !



lundi 31 décembre 2007

Début De La Fin.

L’année se termine, ce n’est pas mon truc de faire des bilans, ou même d’entretenir les traditions, tout ça je n’aime pas. Cette année, je n’ai pas envie qu’elle se termine, il s'est passé tellement de choses. Que ça soit bonnes ou mauvaises, je n’ai pas vécu les situations de la même façon que les précédentes.
Depuis que j’écris sur ces lieux, j’ai l’impression de naître sans cesse, de découvrir des ouvertures qui m’étaient inconnues.
Les mots que j’aligne me soulagent, je ne partirais pas de cette terre sans laisser de traces, ils seront toujours là. Je n’ai pas vécu tout ça pour rien et je ne peux partir de cet univers avec toute mon histoire sur le dos et c’est vrai que l’écriture me libère d’un poids. Elle me permet aussi d’avoir un certain recul sur ce qui se passe, mais aussi de m’écouter.

J’ai longtemps vécu sans me préoccuper de mon intérieur, de ce que je ressentais. Encore maintenant j’ai du mal, j’ai encore pas mal d’appréhension et de peur ; Il y a encore pas mal de choses qui m’échappent. Vos réactions me font aussi avancer dans ce cheminement, il y a des choses dont je n’ai pas conscience ou auxquelles je ne pense pas, c’est important d’avoir d’autres regards.
Je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé mais je me sens différente des autres années.
Cette année, j’ai réussi à changer de Doc généraliste, on n'était pas sur la même longueur d’onde depuis pas mal de temps, mais le changement et moi… Je me remets plutôt en cause avant les autres et je n’aime pas porter jugement. J’ai aussi rencontré une psy qui m’a bien cernée, qui me capte bien et qui arrive à me faire avancer ; cette compréhension et cette écoute me soulagent et m’aident beaucoup.
Je renie moins mes sentiments, j’ai moins honte de mon existence, il y a encore du boulot mais je sais maintenant que je suis en vie, que j’ai une vie et que je suis un être et pas une chose. J’ai encore honte de ce que je suis et de ce que je ressens, je ne me capte pas toujours, mais c’est un bon début.
J’arrive à m’exprimer à travers les mots et à mieux m’écouter et de ce fait je suis un peu mieux dans ma peau.

Donc cette année aura été un autre tournant de mon existence et bien que je sache que je n’ai pas fini d’exister, je ne pouvais la laisser se terminer comme les autres.



samedi 22 décembre 2007

Pourquoi Est-Elle Si Méchante ? Parce que… (Partie 5)

- Tu acceptes que je te dise des vérités sur toi ?
- Déballe tes vérités.
- Je veux te voir rayonner yeux fermés, haletante.
- Sans déconner ?
- Je suis sincère.
- Comme un mytho.
- Tu me choutes au moment où je voulais te faire vibrer !
- C'est inconscient.
- Tu as raison.
- Tu fais quoi dans la vie ?
- Je rêve.
- De moi ?
- Dans une autre vie.
- On va s'entendre.
- Entre sourd dingue sans doute.
- Je ne t'intéresse pas ?
- Je suis naze on va dire.
- Pourquoi ?
- J'ai cam et photo, tu veux mater ?
- Il est l'heure d'aller rejoindre morphée.
- J'ai pas sommeil.
- Moi non plus.
- On y va ?
- Où ça ?
- Sur MSN
- Tes rêves.
- Quoi ?
- Va te gratter.
- Tu as quoi ?
- Si on allait se pieuter ?
- Je veux garder contact avec toi.
- Pas moi.
- Pourquoi ?
- T'es pas mon genre.
- Tu sais pas ce que tu perds !
- Ton orgueil sans doute.
- Bye.