vendredi 9 juillet 2021

Peter Peter - Bien réel


C'est un royaume où règne la musique et le silence
Il me fût entièrement légué, oui je pense
J'imagine que c'est bien réel
J'imagine que c'est enfin vrai
J'ai la saison que je veux quand je respire
Apparaissent mes vœux sans que je n'ai pu les dire
Je peux tout revivre et tout transformer
J'ai le goût de ta bouche l'hiver sous un ciel d'été
Et la nuit et le jour arrivent à s'entendre
J'ai eu peur je l'avoue maintenant j'aime cette chambre
Je n'avais pas remarqué qu'il n'y avait pas de murs
Maintenant que je sais je crois enfin te comprendre
J'imagine que c'est bien réel
J'imagine que c'est enfin vrai
C'est un royaume où règne la musique et le silence
Il me fût entièrement légué, oui je pense
Je n'avais pas remarqué qu'il n'y avait pas de murs
Maintenant que je sais je crois enfin te comprendre.


Source : Musixmatch
Paroliers : Peter Peter
Paroles de Bien réel © Editorial Avenue

jeudi 8 juillet 2021

Et Puis..

Il y a un tel décalage entre ce que je vis et je ressens, que j'en perds toutes mes pensées qui se projettent dans tous les sens dans un ciel où vous admirez ce feu d'artifice qui vous parez si magnifique.

Le mien est à non sens, ce feu me brûle dans tout le corps, la douleur dans le bide me donne des nausées et me plient de tout mon être. Chaque fourmillement et tiraillement me donnent la mort sur un plateau de vie.

La texture des aliments est une sélection (fibreuse, molle, trop caoutchouteuse) et par la suite, un temps où je dois penser à cette bonne route. Ce minimum d'eau que ce corps si étranger à besoin, je dois le réfléchir pour un réflexe qui vous est instinctif. Tant d'effort pensé quand il fait canicule, ou fièvre où le corps a fait un effort physique... et que son apport doit être augmenté en cette eau si vitale.

En ce moment, le moindre contact physique, même avec la personne qui partage ma vie depuis 10 ans, m'est insurmontable. Je suis épuisée, je n'ai plus la force de me soumettre à ce monde où j'ai tant donné et tant surmonté. Je suis à bout de mes efforts et plus rien ne me paraît naturel au prix de laisser une partie de moi-même.

Il y a un décalage tel, où la communication est rompue. Le peu qui reste est de sous entendu, d'incompréhension et de non-dit qui me plombent en temps et en énergie pour un mode répétitif et essayé de le comprendre.

Je suis en survie, où je reste devant cet écran jusqu'à ce que mon corps veuille bien dormir ou que je puisse ressentir cet effondrement et puis... le réveil est incompréhensif, mon corps et esprit sont en atterrissage en monde inconnu, une gueule de bois que chaque contact humain ou changement me donne le vertige, au prix de n'en plus savoir pour rester avec un minimum en équilibre.


Je suis incapable de dire un mot, sans un effort considérable. Je suis en boucle dans mes pensées, dans mes réflexions.

Impossible de sortir en extérieur où le bruit, les mouvements, les gens vont m'en coûter au prix d'effort qui me reste peu. Je vais mettre des jours, des semaines à m'isoler seule pour m'en remettre !

Je ne comprends pas ce qui m'arrive et au fil des années cela devient incontrôlable, insurmontable et incompréhensif et l'épuisement est tel que j'aimerai vivre sous un arbre dans une forêt et me laisser glisser.