samedi 24 mars 2007

Entremêlé De Vie Et De Mort.

A quoi bon résister, j’ai déjà plongé, sans même y penser. Trop tard, je tombe, je suis là dans cette chute, je sais même pas a quoi m’accrocher, si ce n’est qu’a des brèches d’illusion. Réconfort bref, coupé par le vide, que je comble a coup de rien, qui ramène à toi, a grand coup d’éclat. Je reviens à moi, où se creuse d’avantage le vide. Abasourdie de semblant, cette chaleur n’est que glace où il me faut échapper, sous peine d’étouffer.

Rien ne sort, que peur et frustration, la moindre désillusion transperce cette intérieur pas mal ébréché. Tu me renvoies à ce que je suis, à ce que je fuis. Je repars vers toi anéantie, chercher ce qu’il me manque sans savoir vraiment où je vais.

Cette partie sombre qui m’aspire, le toi qui m’inspire, le moi que j’expire, comment trouver cet équilibre de vie sans étouffer. Exister à travers l’autre, ce n’est rien d’autre que s’effacer. Sortir de l’illusion, c’est cesser de vivre. Subir cette froideur de réalité, sans rien, ni personne. Un rien pour combler cet insupportable vide, même de semblant, tout ou rien pour m’accrocher à ce qui peut me tenir hors de cette réalité, sans sombrer trop vite, vers ce trou dont nous sommes tous amener, là où la chute se terminera.

Il y a personne d’autre que moi. Mes rêves ne sont rien d’autre que le reflet déformé de ma réalité à laquelle je fuis sans cesse, où je ne veux pas aller, où je ne veux pas finir. Un voyage, où aucune destination n’est prévue à part celle dont elle est tant redoutée.



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