Cette impression de vide m’affole. Je guette la moindre trace qui pourrait la combler. Ce danger qui m’effleure, que j’évite. Cette peur du rien, qu’il faut combler dans le tout et n’importe quoi. Celui du rêve, où rien ne peut se toucher, juste par le dedans, un vécu où moi seule peut vivre. Un lieu que je façonne et que je mitonne. Une fuite du moi avec toi qui n’existe pas et peu importe ça me tient dans ce qui existe vraiment. Aucune frontière, aucune limite, aucun horizon, personne, ce monde que je peins au jour le jour, je le découvre sans cesse, changeant au grés de mes humeurs, de mes désirs.
Si tu rentres, reste discret où je te jetterais. Ne vient pas perturber cet univers. Ne vient pas me sortir de là. Je suis bien ici, où on ne peut me trouver, je vais là ou tu ne vas pas. Je te suis n’importe où comme je veux, mais garde tes distances ou je risque de me perdre à nouveau. Ne m’emmène pas par chez toi, je veux juste dessiner ce chemin comme bon me semble, sans personne. Encore croire ce que je voudrais bien avec toi qui n’existe pas. Je suis paumée et peu importe, c’est une raison de continuer le chemin, celle de ne pas s’arrêter, d’être pour tous sans vous. Paraître sans être. Être sans personne.
Extra-terrestre non identifiée venant d'une autre galaxie, cherche un coin tranquille sur la planète Terre pour se poser, rêver et flâner en toute liberté. En créant cet espace, je pense à laisser une trace avant le départ sans date. Peut-être demain, peut-être dans quelques années... Un lieu d'échange, un confident où je ne sais quand je lui rendrai visite, ni même pourquoi ? #TSA #Autisme #TDAH #TDC #Handicap #Mutisme #Solitude #Vie #Blog #Journaldebord
mardi 24 avril 2007
lundi 23 avril 2007
Est-Ce Pris Un Corps ?
Difficile d’apaiser les tensions de l’intérieur, quand en plus celles de l’extérieur viennent te tirailler. Impossible de toutes les éviter, imagine toi un troupeau en folie s’amenant sur toi. Trop tendue, les crampes se réveillent. Comme si tu tenais de tout ton corps quelque chose qui veut t’écraser, à toi de tenir bon. Tu as beau dévier, la douleur rattrape cette fuite. Le corps, lui qui rejoint inévitablement l’esprit. Ils peuvent se détacher mais ils se rejoignent toujours, jusqu’à la mort. Quand l’un ne va pas, l’autre tire le signal d’alarme. Impossible d’oublier cette masse où tout se tient.
Difficile d’habiter un lieu hanté, un lieu où tu as toujours vécu et tu vis encore et pourtant qui te paraît presque inconnu. Comment aimer un endroit quand il a toujours été bâclé ? Cette éponge qui aspire tout ce qui l’entoure. Une simple caresse du soleil peut devenir un éclat de tiraillement qui t’écartèle de tous tes membres à l’intérieur. Comment apprendre à aimer ce qui a toujours été détesté et finalement refoulé ?
Comment respecter ce lieu tout simplement, quand sans cesse tu as envie de tout casser ? Quelle lutte de devoir se battre contre soi même.
Difficile d’habiter un lieu hanté, un lieu où tu as toujours vécu et tu vis encore et pourtant qui te paraît presque inconnu. Comment aimer un endroit quand il a toujours été bâclé ? Cette éponge qui aspire tout ce qui l’entoure. Une simple caresse du soleil peut devenir un éclat de tiraillement qui t’écartèle de tous tes membres à l’intérieur. Comment apprendre à aimer ce qui a toujours été détesté et finalement refoulé ?
Comment respecter ce lieu tout simplement, quand sans cesse tu as envie de tout casser ? Quelle lutte de devoir se battre contre soi même.
dimanche 22 avril 2007
Aria
J’adore cet Air de Bach, il apaise les tensions. Avec un piano derrière c’est carrément à mille lieux d’ici. Au cours du voyage sur la toile, je n’ai pas trouvé celle jouée par Clayderman, mais celle-ci avec ces images dégage une certaine émotion.
Même au cours d’un voyage sans but, il y a toujours une chose qui ramène à soi. Tu peux partir loin, très loin, tu ne pourras jamais te fuir, tout te rattrape. Chut…
samedi 21 avril 2007
Sensation Gelée.
Encore une claque prise en pleine face. Je ne peux pas aller là où tu veux que je sois. Ce n’est pas moi, on va se perdre.
Glaciale, je suis restée. Pourtant quand tu es apparue, quel sursaut, j’en avais presque les larmes et vite quelque chose s’est produit.
Comme une rancœur, je me laisse emportée dans cette amertume où le chemin dévie, où le fossé se creuse.
Tu sens cette distance, tu as compris que quelque chose était différent.
J’aimerais résister malgré tout et ne rien perdre de ses illusions, de ce mirage. Je ne peux pas ne plus être moi, je ne peux pas me perdre totalement, être ce que je ne suis pas, mentir dans ce que tu voudrais bien entendre, je sature.
Nous ne sommes pas si loin, trop proche de nos frustrations communes, un manque qui nous tient.
Je n’ai pas su réagir, aller là où tu voulais, je n’ai pas su et voilà que j’en éprouve des regrets, me demandant pourquoi ce froid si soudain que je jette.
Quelle amertume, je sais que tu te fous de tout ça et ça ne vient que de moi, mais le silence en dit long et fait son chemin allant jusqu’à toi.
Quelle amertume, je sais que tu te fous de tout ça et ça ne vient que de moi, mais le silence en dit long et fait son chemin allant jusqu’à toi.
Dans ses non-dits se creuse la distance, je résiste et en même temps, j’aimerais sauter pour te rejoindre. Ca serait un pas de plus vers la folie, celle de se perdre complètement, ne plus avoir ses repères, se mentir d’avantage, aller que dans un sens. Je ne peux plus, j’étouffe, je ne sais plus réagir, je reste distante, figée.
Je m’en veux de te laisser ainsi, tu as besoin d’entendre les mots que tu veux, j’en ai pas la force.
Je guette de nouveaux le moindre signe, quelle résistance, j’ai l’impression d’être un fantôme cherchant son ombre.
dimanche 15 avril 2007
Fallen Angels (Sweet Dreams are made of these)
Même eux ne sont pas épargnés par ce qui blessent, malgré ce que l’on pourrait croire. Ils inspirent la quiétude, l’harmonie, la tendresse, pourtant…
Avec un autre regard, reste toujours cette légèreté, ce voyage sans frontière où quoi que ce soit n'atteint cette partie, que seul celui qui veut, touche ces sensations à l’intérieur.
Elles peuvent être brutes, t’écarteler, sans bouger tu restes paralyser, les pensées se figent n’importe où, le regard fait mal, impossible de réagir.
Le temps passe, la fatigue a pris le dessus sur cette colère mélangée de tristesse. Abattue de ses sensations étranges qui viennent bousculer l’intérieur. Tout paraît inconnu, tout peut basculer d’un instant à l’autre vers cet inconnu. Chut…
Avec un autre regard, reste toujours cette légèreté, ce voyage sans frontière où quoi que ce soit n'atteint cette partie, que seul celui qui veut, touche ces sensations à l’intérieur.
Elles peuvent être brutes, t’écarteler, sans bouger tu restes paralyser, les pensées se figent n’importe où, le regard fait mal, impossible de réagir.
Le temps passe, la fatigue a pris le dessus sur cette colère mélangée de tristesse. Abattue de ses sensations étranges qui viennent bousculer l’intérieur. Tout paraît inconnu, tout peut basculer d’un instant à l’autre vers cet inconnu. Chut…
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