jeudi 21 juin 2007

Sur Une Ile Et Seule Et...

Sans doute comme beaucoup de personnes, je crains la solitude. 
Son vide fait peur. Se retrouver face à soi-même, seulement tes fantômes, face à tes peurs...
Personne sauf toi. Tu ne peux t'appuyer sur qui que ce soit.
Souvent les gens la chassent comme une peste, lui disent du mal. Trop d'elle, tu vis dans un mutisme, rien d'elle tu dépends sans doute des autres pour la fuir.

J'ai besoin d'elle, c'est la seule que je ne chasse pas quand tout va mal.
Elle est cette île, où j'aime me retrouver pour me reposer. Si tu t'en approches, le mûr se solidifiera davantage, l'écart se creusera encore un peu plus.
Elle est cet oreiller sur lequel je me taie, je ferme les yeux et j'étouffe un peu plus le cri.
Je suis vulnérable à ce qui m'entoure, trop à fleur de peau, j'ai besoin de me ressourcer.
Chaque nouvelle chose venue me malmène et me bouscule un peu plus, j'en perds l'équilibre. 
Je prends tout mal, tout devient danger. Ce fil bouge trop, je dois tenir et sans vous autres.
Cet extérieur me perturbe davantage, j'ai besoin de retrouver un peu de calme, pour respirer.



mercredi 20 juin 2007

Embrouille.

Tout au fond, cette soupape est prête à exploser. 
Je retiens toute cette colère, j'enfuis toute cette tristesse.
Quelle lutte.
J'ai envie de me faire mal davantage, de tout péter, de tout foutre en l'air, de tout abandonner.
Tout me vient dessus, la douleur est lourde.
Je ne supporte plus ce trop plein, cette lutte dans le vide.
Ce combat contre moi-même.
Vous autres spectateurs, votre regard force cette porte que je ne cesse de tenir.
J'ai envie de tout balancer pour encore mieux m'enfoncer et me terrer.




vendredi 15 juin 2007

Orage Oh Désespoir.

Le ciel gronde, il n'est pas content. Son bruit m'effraie, ses éclairs me tapent à l'œil.
Il se décharge sur la terre, il lui tape dessus.

Mon corps est électrisé, je le sens a fleur de peau.
Ma tête boue, le cerveau fuse.

Le ciel est déboussolé, ça pète, que le rend-il dans cet état ?
L'atmosphère est étouffante.

Ce manque d'air frais alourdi un peu plus ce volume bouillant d'énergie.
Sa chaleur m'échappe, il est trop survolté.
Planque toi, l'orage éclate.




Je Ne Comprends Pas Pourquoi...

Je ne comprends pas pourquoi cet acharnement ?
Je ne comprends pas pourquoi ce besoin de défoulement ?
Je ne comprends pas pourquoi cette provocation ?
Je ne comprends pas pourquoi cette haine, ni même d'où elle sort ?
Je ne comprends pas pourquoi ce besoin de tuer un peu plus son enfant ?
Je ne comprends pas pourquoi tu te fais autant de mal ?
Je ne comprends pas pourquoi tu es devenu ainsi ?
Je ne comprends pas qui tu es vraiment ?
Je ne comprends pas pourquoi être la cible ?
Je ne comprends pas pourquoi je sers à tout ça ?
Je ne comprends pas pourquoi je suis là ?
Je ne comprends pas pourquoi j'ai si peur ?
Je ne comprends pas pourquoi j'ai honte ?
Je ne comprends pas ce que j'ai ?
Je ne comprends pas qui je suis ?
Je ne comprends pas pourquoi je ne m'aime pas ?
Je ne comprends pas ce que je ressens pour toi ?
Je ne comprends pas ce besoin de nous faire mal ?
Je ne comprends pas ce qui se passe ?
Je ne comprends pas pourquoi toutes ses questions ?



samedi 2 juin 2007

Colère Et Frustration.

Je me demande pourquoi certaine personne éprouve le besoin de se défouler sur les autres ? La personne est tellement mal dans sa peau qu'elle se décharge sur ta face. Si tu la contredits misère... tu vas te prendre une de ses décharge... et à peine si ça ne sera pas de ta faute. Surtout ne lui dit pas de se calmer, là sera une occasion de te mettre en cause. Car c'est toi finalement qui manque de respect et de calme et si la situation est arrivée à ce point, tu t'en prends qu'à toi-même, point c'est tout. "Tu l'as mérité, j'ai le droit de dire ce que je veux, que ça te plaise ou non, tu la boucles". Et donc toi tu te récoltes les frustrations et si ça ne te plait pas c'est pareil. Tu te fais certainement des idées et demain retour à zéro, on aura tout oublié, on fera comme si...

Bien sûr que je me la boucle, je sais ce qui m'attend si j'ose l'ouvrir. Je suis morte de trouille dans ces situations, je ne sais plus regarder l'autre, je perds mes moyens, à l'intérieur le cœur cogne la poitrine. J'essaie de ne pas faire voir mon affolement et ça bouillonne. A peine si je ne m'en veux de ressentir cette peur, de ne pas savoir agir, cette peine qui m'envahit.
Agir, mais comment ? Je ne peux pas tout simplement, je ne peux que me rabaisser, me faire toute petite. 
Je ne peux défier un tourbillon, aller tout droit au cœur de celui-ci. Je ne peux pas ne pas baisser le regard, je déteste cette colère dans le regard, cette haine ressentie. 
Je haie la détresse de l'autre, cette hypocrisie du "je te haie comme je t'aime", me sentir impuissante à tout ça... 
Je n'ai pas le courage d'aller contre la situation, ni la force. 
Il y a trop de choses qui m'échappent.

Qu'est-ce que j'ai fait pour être cette tête de turc ? Ou qu'est-ce que je n'ai pas fait ?