mercredi 28 novembre 2007

Invasion.

Si ma chambre reflète mon intérieur, je dis oups... Je range, je dérange, je trouve, j’oublie, je mets de côté...
Je passe à autre chose, je ne vois plus tout et je sais que c’est là, mais je ne sais plus quoi et pourtant...
En cas de besoin je sais où fouiner et...
Déranger, trouver, perdre, retrouver, reperdre...
Trier, garder ou jeter. Quoi que...
J’ai un mal fou à jeter, même les prospectus ! J’ai fait un effort de ce côté, plus de prospectus en garde, ils me servent à rien.
Je bois comme il se doit ma bouteille par jour, si ce n’est pas plus, je reste sage mais…
Va falloir que je me décide à descendre les bouteilles, elles m’envahissent vite.



Il Était Un Temps.

Souviens toi d’un temps,
Où toutes les choses
De ce quotidien passaient
Sans être pensées.
Tu ne te préoccupais
Guère de ces gens,
Qui appelaient à l’heure
Du repas.
Pourquoi manger encore ?
Tu étais bien dehors
À faire des tas,
Rassembler les cailloux
Sur le sol à genoux ;
Se rouler dans la poussière
Et croire que tu fais
La guerre.
C’était hier,
Rien ne t’inquiétait ;
Seul le moment présent
Comptait.
Tu voyais passer
Les gens ;
Eux ces grands,
Qui vont et viennent
Sans que tu comprennes.
Peu importe,
Les traces te portent,
Celles que tu bâtis
Et petit à petit
Tous les rêves viennent ;
Le mûr grandit,
Tu te construis
Et cache tes peines.
Joue et tue
Tous les méchants vus.
Un temps d’inconscience
Et d'insouciance,
Où la seule importance,
Était ce moment
Présent.



lundi 15 octobre 2007

Un Jour Viendra.

Le jour où je serais clouée pour de bon au pieu, cela dépend dans combien de temps, si c'est demain, c'est sûr je ne finirais pas mes jours, seule. Cette fin de vie serait non paisible, ma mort si proche serait bataillée entre la culpabilité de partir, abandonner mes proches et la peur de quitter ce monde connu pour aller vers un inconnu.

Par contre, si cette mort s'annonce dans quelques années, j'aurais plus de recul et moins de remords envers ceux qui m'entourent. J'ai l'impression de la préparer. Je pense souvent à ma mort. Je me vois bien mourir lentement mais en paix, sans douleur, plongée dans un sommeil sans fin et je l'aurais choisi. Faut-il encore en avoir le courage, mais je ne la veux pas brute, doucement elle viendra m'envahir et peu importe les souffrances, ma plus grande souffrance aura été la vie. Ce départ sera un soulagement, une liberté. Je ne dis pas pour ceux qui me restent maintenant, je suis là dans quelques années, quand tous mes proches auront pris leur envole. Pour l'instant je suis tenue, mais je sais bien que le jour où je n'aurais plus d'attache physique, je pourrais me laisser partir.

Jamais je ne pourrais vivre paisiblement, j'ai bien trop longtemps vécu dans la violence, le mensonge, le rejet, dans mon intérieur c'est ancré. Cette vie, je ne la renie pas, je ne la déteste pas, je ne vois pas la vie comme une fatalité, mais plutôt comme un passage, aller d'un point vers un autre pour construire un pont.

Je ne sais pas ce qu'il y a après cette vie, je suis passée par bien des croyances dans mon enfance et ado et pour le moment je reste athée à me poser des tonnes de questions qui me prennent la tête, mais je pense souvent à ma mort, je l'appelle doucement, elle approche.



mercredi 10 octobre 2007

Speed À Plat.

Ce n'est que masquer ce qui ne t'appartient pas. Laisser de côté ce parasite prêt à te surprendre à la moindre relâche. Prendre la fuite par une autre sortie, un semblant de réconfort, une planque dans ce qui paraît plus léger. Ce n'est qu'une illusion, tu as beau savoir, tu fonces droit dedans. Un refuge dépassant les interdits, une défaite en plus. Tu te fonds dans ce décor bien sagement, casée là et oubliée. Peu importe, tu te tiens hors de cette réalité, à tout pousser, vouloir éclater, être ramené à soi. Parasites détournés, l'essentiel est ailleurs.

Je suis sur les nerfs, je ne supporte plus ce qui m'approche, ce qui m'accroche. Pour un rien je m'affole, c'est la cata. Je tente de calmer l'intérieur, mais je boue, j'ai du mal à me contenir. Au moindre imprévu, je suis révoltée. Je vois la situation extrême et je ne peux rien contrôler. Je ne suis pas angoissée, juste surexcitée, prête à exploser. J'ai envie de me cogner et sortir ce trop plein d'émotion.
Je dois rester calme et ne pas craquer, mais je me sens overbookée, à saturation. Cet extérieur me stresse, je suis à fleur de peau.
Je cours après je ne sais quoi pour rattraper ce qui est perdu sans doute et en même temps je fuis.
C'est du délire, je ne comprends pas tout.



dimanche 7 octobre 2007

Pourquoi Est-Elle Si Méchante ? Parce que... (Partie 4)

Je n'ai en rien été méchante. La tactique : "montre que t'es une nana", juste pour matter, elle est dépassée. Va falloir innover.

- Salut !
- Hello.
- Ca te dit de parler ?
- Pourquoi pas !
- Comme tu veux..
- Je t'ai dit oui !
- Ca va ?
- Oué..
- Tu veux parler de quoi ?
- Aucune idée.
- Commence !
- Rien du tout, c'est toi qui est venu me voir !
- Tu veux dial ou pas ?
- Je vais y réfléchir.
- Pourquoi ?
- Va savoir !?
- Tu peux me poser des questions !
- Je n'ai pas de question.
- T'es célib ?
- Sans importance.
- Tu veux essayer au tel ?
- Tes rêves.
- Pourquoi ?
- Parce que.
- T'es d'où ?
- Nord.
- Quel département ?
- Nord.
- Soit plus précise svp.
- Pas envie.
- Je te soûle avec mes questions ?
- A peine.
- Lol
- Tu as photo ?
- Non.
- T'es un mec ?
- Si tu le dis, par contre toi, oui t'es un mec.
- Oui je suis mec !
- Prouve que t'es pas un mec !
- Relou les mecs qui se font passer pour des meufs..
- Oué, tu rêves trop, je n'ai rien à prouver !
- Depuis quand les photos prouvent si t'es un mec ou pas ?
- Ca donne une idée.
- Je peux te passer une photo bidon du net.
- Tu as cam ?
- Noël c'est le 25 Décembre.
- Bye mec
- A jamais !