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mardi 11 septembre 2007

Avancer.

Répéter sans cesse ces notes,
Elles enivrent ma tête,
Figent ce temps vide de sens.
Histoire, pensées, gestes, mots...
Recommencer encore.
Un pas suivant l'autre,
Les pensées s'enchaînent,
Je vais,
Je ne sais où.
Une empreinte sur cette terre,
En suivra d'autre derrière.
Avancer toujours.
L'allure traîne,
Chemin rocailleux,
Le sac lourd,
La pente glissante,
Les mains tremblent,
La fatigue gagne.
Mélodie qui se répète,
Ces notes possèdent ma tête.
Respirer, s'accrocher,
Fermer les yeux,
Tenir encore.
Avancer,
La tête baissée,
Atteindre cette finalité.
Jusqu'au bout souffler,
Sans but, ni arrivée.
Avancer...
Suivre cet instinct,
Peu importe la fin.



vendredi 7 septembre 2007

Entre Deux Nuages.

Il n'y a pas de lune avant mardi, pas de changement de saisons ses jours-ci, mais un temps qui change sans arrêt. Un jour lourd, l'autre glacial. Soit... Le temps est zarbi, tout comme mon intérieur.

Je ne sais pas ce qui se trame dans tout ce bordel, mais je ne pige plus rien. Je ne supporte plus rien, je suis irritable et pourtant je me sens sereine à l'intérieur. C'est zarbi, je frôle la folie ? Je m'estime un temps soit peu déconnectée, ailleurs, mais là je ne suis plus, je sais plus si je suis bien ou pas, car c'est sans arrêt en changement et en même temps stagne.
Si tu me suis pas t'affole pas, car j'expose tout en pensant et je ne comprends en rien ce que je pense, ni ce qui se passe. J'ai la tête en bouillie, je suis dépassée, angoissée par je ne sais quoi. Je porte un gros poids et en même temps je me sens plus légère.
Qu'est-ce que c'est que ce micmac ? Je pige que dalle. 
Je suis tout à la fois pour résumer, je n'arrive pas à capter comment je suis, je suis complètement perdue dans cet état.

J'ai l'impression d'être à côté de mes pompes, j'ai pas fumé la moquette et bu que de l'eau. Je suis consciente et en même temps à mille lieux d'ici. Mal et à la fois mieux. La folie me gagne ? Si c'est toi Folie, fait ton boulot vite fait, car là je suis encore consciente de mon état. Faut que ce délire arrête, je ne pige plus rien de ce qui se passe, il se passe peut-être rien ? Je ne vais pas commencer à me contredire.
Je suis tout à la fois, mal et mieux, mais aussi super angoissée, je n'arrive pas à cerner cet état, ces changements. Je fais rien, j'aimerais suivre, je suis toujours à la bourre, décalée.
Je ne sais pas comment je suis, c'est angoissant d'être tout à la fois et de ne rien savoir. Je déteste ses changements, ils me bouleversent et me stressent.



mercredi 5 septembre 2007

L'Angoisse.

Comme une bête enragée... 
Elle prend possession de ton être, elle veut ta peau.
Elle envahit toutes tes pensées.
Elles deviennent sombres, elles te torturent.
Tu ne vois plus qu'à travers elle, ton quotidien devient plaie.
Le monde s'écroule, tout est champs de ruine.
Plus personne existe, tu es seule dans cette bataille.
Elle te possède, tu ne vois plus qu'elle.
Tu restes figée, tu supplies cette chienne de disparaître.

La peur, je ne sais pas jusqu'où je peux aller.
Une appréhension, elle a tout contrôle.
La fatigue, cette lutte vanne.
Une force, celle de la colère.
Un soulagement, elle s'est cassée.
Une sortie de tôle, tu es à nouveau libre.
Une victoire, tu es toujours en vie.
Un grand grand bol d'air frais, tu peux respirer à plein poumon.
Une espérance, elle ne reviendra pas.

Un effort surhumain de devoir lutter contre soi-même,
Contre ce que tu n'as jamais voulu et qui sommeille en toi.
Tu apprécies davantage la lumière, après ce temps interminable dans cette obscurité.



mardi 4 septembre 2007

La Roue Tourne.

Tu ne dis rien, tu es là, tu observes et tout vient à toi. Tu n'as jamais voulu tout ça. Tu ne peux aller contre cette situation, tu ne peux fuir cette évidence. Tu as beau faire semblant, il y a toujours un petit détail qui te ramène à ce que tu as mis de côté. Tu ne peux y échapper, tes sentiments te bouleversent, ton cœur cogne davantage, la gorge se noue, la poitrine se serre, l'estomac devient lourd. 
Tu deviens vulnérable a tout cet extérieur. Ce qui vient à toi te bouscule, te terrifie, tu le prends comme un danger. La peur d'être trahie, envahie, abusée, trompée, dupée. Tu ne sais dire stop, aucune limite, tout est danger. Tu résistes, tu écartes ceux qui tante une approche, tu jettes ceux qui te collent.
Tu ne veux rien et tout à la fois, tu n'as aucun repère. Chaque nouvelle chose venue te bouleverse, te fait douter, la peur de perdre tout contrôle. Tu ne sais pas ce que tu veux, ni même pourquoi tu es là, mais tu es là et tu fais avec. Tu dois continuer malgré tout. Sans savoir où tu vas, difficile d'avancer sans appréhender une nouvelle chute. Tu vas selon ton instinct, tes envies, tes désirs... Tu attends, tu avances.



dimanche 2 septembre 2007

Tiraillement.

J'ai envie de tout péter, de me cogner, de sentir la douleur m'envahir. Celle que j'aurais déposée là, celle où je serais où elle se situe pour apaiser l'autre qui ne cesse de surprendre, de me tirailler en douce. Comme une bête à l'intérieur en furie, je lutte, je la retiens. J'essaie de la dompter pour la calmer. Elle cogne, le corps s'écartèle. La douleur abasourdit cet esprit, il n'y a plus de raison.
Ce lieu explose de tous ses conflits, cette haine, ses non-dits, ses mensonges, ses colères... Tout ressurgit. Cet intérieur accumule ce trop plein prêt à exploser.
À ne plus rien comprendre, je lutte contre tout ce chamboulement. Cette peur que tout explose, du non-contrôle, l'angoisse m'envahit. Je ne peux fuir ce monstre furieux qui envahit ce lieu inaccessible, ce corps tiraillé de toutes ses peurs, ses conflits prêts à exploser.
Je reste figée à attendre que toute cette tension s'apaise, je suis comme hypnotisée, paralysée.
Ce monstre s'essouffle.
Je suis abasourdie, épuisée, je vais me pieuter.




vendredi 24 août 2007

Ailleurs.

Volets clos, porte fermée, nuit tombée. Seuls les sons mélodieux atteignent mon être. Ils réveillent ses émois pour ainsi voyager paisiblement. Ces sons raisonnent pour oublier l'espace d'un instant cet extérieur trop glacial.
Je me laisse aller vers cette dérive, sans lutter ; Laisser mes pensées s'évader avec ces notes tantôt lentes, tantôt rapides. Elles m'emmènent vers tous ses conflits, tout en accéléré. Je ne peux rien arrêter, elles défilent trop vite. Je ne peux m'attarder, je suis emportée, ils s'échappent. Je les laisse prendre le dessus, je les laisse tambouriner mon crane, prendre possession de cette cervelle trop pleine, être intérieur.
Tout fuse, la chaleur m'envahit, je m'évade dans cet ailleurs. Je suis loin, plus rien existe. Seules les notes apaisent ses émois. Je m'échappe à travers elles, l'espace d'un instant, j'oublie tout.



dimanche 19 août 2007

Dérive.

Attirée par cette dérive, une envie de détruire quand l'absence est là. Le vide autour, l'intérieur lourd. Être soulagée en cognant davantage ce corps, fuir cet intérieur glacial. Aucune limite autour, je fonce, j'écoute ses envies qui m'envahissent. Un soulagement de courte durée, aller contre ses besoins, les terrer encore, cette violence m'abasourdit. Trop de pression, je ne sais d'où ça vient, la haine grandit ma colère. Je déteste cette autodestruction, aucune présence et l'intérieur se révolte. Pourquoi ce besoin de me faire autant mal ? Comme si c'était le seul moyen pour me soulager de je ne sais quoi.
Il n'y a plus rien autour, comme un fantôme qui hante ses murs et se révolte. Plus aucun repère, plus rien qui freine, plus d'appui et cette haine vient à bout de tout mon être.



samedi 18 août 2007

Unis Vers Toi.

Que tu sois là où ailleurs, ça à peu d'importance, le monde ne changera pas pour autant. Tu existes dans un univers sans fin, un monde fait à ta mesure. Tu peux être seul ou plusieurs à toi de voir, mais ailleurs tu seras face à toi-même et là tu ne choisis pas. Cette partie ne triche pas, elle reflète ton état. Tu peux la dévier, la contourner, toujours tu reviendras à elle. Que tu sois seul ou pas n'aura aucune répercussion sur cet infini. C'est sur ce que tu es qui en aura une, tout te ramène à ton être. Ce que tu fais, comment tu penses, tu agis, nous sommes reliés à cet univers qui fait que tu es et ressens. Tu n'es qu'une poussière dans ce nulle part, tous réunis la bête se forme. Un autre regard, le volume impressionne, l'extérieur domine cet intérieur qui change avec cet environnement perturbant.
Tu es seul dans ton intérieur qui grandit avec ses éléments inconnus. Il te lie à cette vie, à cette masse, à ce volume.
Qu'est-ce que la réalité ? Cet extérieur ou cet intérieur ? Les deux ? Toi, tu vois et ressens plus dans ton être, mais les éléments extérieurs perturbent et tu perds tout repère, jusqu'à te perdre.



mercredi 15 août 2007

Fantôme Et Intrus.

Respiration bloquée, tu te laisses emporter comme hypnotisée, tu ne sais résister. Tu es vite pris dans ce tourbillon du grand vide. Tu sais ce côté négatif mais, tu ne peux en échapper. Comme un mal pour un bien, le soulagement sera de courte durée. Sortir de cette broussaille chiffonnée, un peu plus déboussolée. Un automatisme de geste, de pensée qui se répètent. Des trucs dans la cervelle, dont je ne connais pas leur fonction, mais qui me font faire n'importe quoi.
Je suis dépassée, j'ai envie de gerber. Cet intérieur renferme un parasite bien caché essayant toujours un peu plus de me pousser là où je ne peux reculer. Une partie qui ne souhaite que me détériorer, m'effacer un peu plus, à ne plus voir que ce désespoir.
Quel acharnement, je n'ai rien demandé et tu viens défoncer ma porte. Je ne sais plus qui habite ce lieu qui n'est rien d'autre que mon corps. Je ne peux que contrôler qu'une infime partie de moi-même.
Une course où si tu ne me trouves pas, je viens te chercher pour me blesser. Un programme bien ancré, un inconnu qui compte bien arrivé à ces propres fin.
Comme un but qui n'est pas le tient, tu avances avec ce fardeau, tu as hérité de ce cadeau empoisonné. Tu es là sans savoir pourquoi.



jeudi 26 juillet 2007

Brise Contradictoire.

Ce n'est pas le moment, ce n'est pas l'endroit, ce n'est pas le bon choix. 
Je me trompe sans doute, je ne veux voir au-delà ce qui se passe.
Un autre jour peut-être, ailleurs et nulle part.
Je me suis paumée, la tête ébréchée.
De côté j'ai mis ce qui m'appartenait, j'irais le chercher un jour...
Je ne sais pas quand, ni même comment, pourquoi ?
Je ne sais pas ce qui m'attend et pourtant c'est un essentiel.
L'un ne va pas sans l'autre, je résiste jusqu'à perdre force.
Je m'embrouille, je doute, je sais plus.
J'évite mais, je ne peux oublier sans qu'une partie de mon intérieur s'éveille en furie.
Je dévie ce chemin contradictoire à en perdre haleine, je divague dans l'illusion.
Ce qui me rapproche un peu plus de ses émois.
Ce qui effleure mon être.
Je rejoins cet endroit que je ne peux ignorer.
Je sais plus qui je suis, ni où je vais, ni pourquoi...
Pourquoi j'évite, je détourne et je brise ?
La peur au ventre, l'incertitude m'envahit.
Je doute de cette identité.
Je me laisse aller dans ses dérives sans fin.
Je divague sans penser au lendemain.



mardi 24 juillet 2007

Lutte Emotive.

La douleur cogne la poitrine, l'intérieur se réveille de douleur, le malaise vient t'anéantir. Tu retiens tout, tu ne sais pas d'où tout ça vient, de trop loin. Tu ne comprends plus, tu n'as pas le temps de comprendre. La tête grésille de tout ce chamboulement, toutes ses émotions viennent t'écarteler l'intérieur. Tu contiens tout sans savoir pourquoi, ni même quoi. Comme une bête qui s'acharne dans ton intérieur, je cimente les murs, pour ne pas qu'elle s'échappe. S'ils viendraient à s'effondrer, je ne sais pas ce qui en ressortirait et comment je réagirais. Qu'il y a-t-il exactement derrière ? Des frissons viennent me parcourir de la tête aux pieds.
Tout ce passe à l'intérieur et tu fais en sorte de ne rien laisser s'échapper. Comme un automatisme, je bâtis cette prison à n'en plus finir.
Le monde extérieur n'est qu'illusion. Lui viendra à son tour cogner cet intérieur et commencera une nouvelle lutte. Tu penses te battre contre les autres, mais en partie, tu te bats contre toi-même. Tu respires pour vivre, je bâtis pour survivre.
Une lutte contre ses émois. Ils viennent réveiller tout mon être, le bousculer et le frapper. Je suis là, oui, j'existe et je dois vivre. Sans eux, je ne serais que fantôme. Ils me guident et me disent qui je suis. Je ne peux les ignorer sans qu'ils m'abasourdissent, les renier sans qu'ils me poignent davantage. Ils se croisent et se mélangent à ne plus rien comprendre. Ils viennent fissurer un peu plus cette cloison qui te sert de bouclier et tu t'acharneras à le cimenter.



lundi 23 juillet 2007

Folie, es-tu là ?

Tu t'allonges encore une fois, sachant que le sommeil n'est pas pour de suite. La tête lourde de toutes sortes de pensées de la journée et puis comme si ça ne suffisait pas, des questions viennent en plus te fracasser, mêler à des tas d'incertitudes, s'ajouteront des idées néfastes.

Tu espères un jour meilleur, mais tu ne sais pas de quoi peut-être fait cet autre jour. Imagine toi avoir toujours vécu dans l'ombre, tu as envie d'autre chose, mais tu ne sais pas quoi, ou alors tu sais, mais ce n'est pas envisageable. 
Une situation autre peut être perturbante, venir te chambouler pour encore perdre le peu de repère que tu t'es construit. Même si la situation t'es néfaste, tu as pieds dans celle-ci. Vivre autre chose serait trop frustrant, trop déstabilisant. Il y a pire, il y a mieux...

Parfois j'ai l'impression d'être dans la quatrième dimension. Il y a des choses qui m'échappent. J'ai l'impression que le temps s'est arrêté et en même temps je sais qu'il court toujours.
La folie qui gagne ?



mercredi 18 juillet 2007

Séisme Du Corps.

Quand tu as de la fièvre, il t'arrive de trembler comme une feuille au vent. Imagine ton corps trembler ainsi, sans que tu ne puisses retenir ses vibrations. Comme si tu étais électrifié, il y a une partie de toi qui t'échappe. Ce non-contrôle de ce volume fait peur. Imagine toi dans une maison et soudainement tu la sens et la vois trembler. C'est sans aucun doute nerveux, avant j'ai eu une montée d'angoisse, mais quand même pas trop forte, j'ai eu pire. Mon cœur battait normalement, pas de battement à grande vitesse, ni trop fort.
Je me suis allongée pour dormir et là j'ai senti mes jambes trembler, plus j'essayais de calmer ses tremblements, plus elles se mettaient à trembler. Je me suis donc laissée aller et j'ai essayé de respirer profondément, tout en détendant mes jambes. Il n'y a aucune douleur durant ce séisme mais, si tu résistes c'est seulement que ça tremble.
Finalement je me suis endormie et aussi étonnant soit-il, j'ai bien dormi, je ne me souviens pas de ses rêves. 
C'est une crampe brutale dans la jambe gauche au mollet qui m'a réveillé, il était 6 heures du matin. Un mal à sauter au plafond, tout doucement elle s'est apaisée.
Cet esprit est imprévisible et il est bien attaché à ce corps.





dimanche 15 juillet 2007

Peur De Ce Corps.

Une gène, celle d'être observée, puis jugé. 
La peur du mépris, ne pas être comme vous le voulez.
Peur de décevoir, ne pas être celle qu'il faut.
Être froissée de vos regards qui me tiraillent.
Honte à moi, je ne sais m'aimer, ni me respecter et...
Lui qui cache ce que je ne voudrais pas,
Ce que vous pourriez voir sans lui.
Je me fais ce que j'appréhende envers vous autres.
Je maltraite ce corps, je le mutile encore.
Je ne peux résister à ses pulsions qui m'envahissent.
J'étouffe dedans, c'est la seule sortie que j'ai trouvée.
Des années qui s'échappent ainsi.
Ce mal qui me rongent, je le sors par petits coups.
Besoin de ce mal pour être apaisée,
Pour descendre un peu cette tension,
Pour savoir lutter du mal qui rentre de nouveau,
Dans cette maison que je connais à peine.
Apaiser ses douleurs enfuies qui m'étouffent,
Ses intrus qui rentrent sans frapper,
Ce manque que je n'arrive pas à combler,
Ses émotions que je n'arrive pas à gérer.
J'ai besoin de ce mal pour me faire du bien,
Je culpabilise de voir ce corps maltraité,
Je n'arrive pas à l'aimer autrement.
Je n'arrive pas à trouver la sérénité.
Je le froisse sans arrêt,
Le regarde d'un mauvais œil.
Peur qu'il m'échappe,
Je ne veux pas le voir changer.
Je ne sais pas le respecter.
J'ai honte non pas de lui,
J'ai honte de l'aimer ainsi.



jeudi 12 juillet 2007

Tristesse.

La tristesse m'envahit, noue ma gorge. 
Ma tête devient lourde, les larmes veulent s'échapper.
Je ne peux pas.
Je ne veux pas de tout ce chamboulement.
Je résiste.
La tension augmente.
La nostalgie rattrape le présent.
Les sentiments deviennent pesants.
Je ne peux tout contenir.
Tous ses sentiments refoulés s'enchaînent et grandissent de nouveaux.
Je ferme les yeux, je veux juste partir loin.
Ne plus rien ressentir sans être coupable.
Ne plus lutter à être ce que je suis.
Ne plus renier mes sentiments.
J'aimerais être, mais je ne sais pas...
Qui je suis, ce que je veux et où je vais.



mardi 3 juillet 2007

Sans Tant Si Eux.

Cesse de t'apitoyer sur ton sort, tu ne feras pas avancer les choses ainsi, tourne toi vers l'avant, arrête de ressasser le passé, tu te fais du mal pour rien.

Mais bon voilà, je suis maso, apparemment j'aime avoir mal. Dans la douleur, tu te sens vivre, tu as mal donc tu es bien vivante et comment vivre autrement sans éprouver douleur ? Sans ses maux, je ne suis plus.

Je déteste cette auto violence, il y a des moments où il est difficile de supporter les deux, celle de l'extérieur et de l'intérieur. J'aimerai vivre autre chose, mais j'ai l'impression d'être enfermée dans tout ce vacarme où autre chose est quasi inaccessible, impraticable. 
Si cela pouvait être autrement... mais il y a toujours un retour vers cette porte, qui une fois franchie m'abasourdie de plus belle à rien comprendre, à en être déboussolée, perdue... et de nouveau c'est un pas en arrière, dans cette obscurité, là où le silence règne, là où personne existe sauf toi et tu l'as voulu...



mardi 26 juin 2007

Errance.

J'erre de nouveau, sans but bien précis, sans repère, presque affolée. Rongée de regrets, de colère, de tristesse, de fatigue.
Ne pas sombrer dans ce vide trop longtemps, assez pour pouvoir remonter.
Encore rêver à l'impossible, le croiser, le toucher, le prendre et de nouveau se résigner pour le jeter.
Perdre ses illusions et en atteindre d'autres.
Va et vient continu, perdre la raison quand il n'y a plus rien, ni personne.
Encore une force d'y croire, ne pas perdre les rêves si bien gardés.
Savoir continuer sans se laisser aller.
Lutter contre ses sentiments amers.
Espérer des instants plus doux, plus calmes.
Ne pas perdre la raison, celle de rêver, pour pouvoir encore affronter...



samedi 23 juin 2007

Chercher l'impossible.

Voilà, je continue à briser davantage ce qui me lie. C'est presque insupportable dans ces moments là l'indifférence des autres ou carrément qu'ils me prennent en pitié. Ils viennent vers toi comme s'ils savaient tout de toi et du doigt te montre la direction que tu dois prendre. Tu dois faire ci et comme ça et pas autrement. T'es ainsi parce que tu le vaux bien.

Je n'ai pas envie de changer, je suis comme je suis. Il est difficile de voir la souffrance d'une personne, où même de la ressentir. Il est facile de la rejeter, de l'ignorer, de la juger... Comme ci vous saviez tout, comme s'il y avait qu'une sorte de souffrance. Vous avez tout faux, la souffrance est propre à soi-même, elle se construit avec ton histoire, tes ressentis, tes expériences.

Pique toi le doigt d'une épine de rose, la douleur physique sera sans doute pareil que la mienne. Elle changera si intérieurement je me prépare à cette douleur, psychiquement je la dévierais pour qu'elle me paraisse moindre jusqu'à un certain niveau. À un moment, je ne pourrais plus la contrôler, c'est évident et là je réagirais différemment de toi. Toi peut-être que tu auras le réflexe de l'enlever du doigt pour faire partir la douleur, moi sans doute je retiendrais le cri de douleur et sauterais dans tous les sens, écarter ce qui m'entoure, jeter ce qui me frôle sans jamais penser à enlever cette épine du doigt.

Il y a pas mal de choses que j'ignore que ça soit envers moi-même ou ce qui m'entoure. Ce système est bien rodé, tu ne peux non plus sortir de l'eau une personne qui veut absolument rester dessous. 
C'est un yoyo, la tête sort pour prendre une bouffée d'air et elle replonge dessous jusqu'à ne plus pouvoir retenir respiration, la tête qui commence à frétiller, le contrôle de soi s'éloigne, d'instinct tu vas remonter pour chercher ce qui te manque. Si à un moment les évènements te font encore plonger plus profondément ou toi tu vas encore plus loin chercher plus profond tu ne sais pas quoi mais, tu plonges c'est plus fort que toi. Tu te vois descendre, la peur au ventre, la douleur qui s'intensifie, tu essaies de ne pas perdre de vue le chemin de là haut, celui qu'il faut prendre pour remonter. 
Dans la descente tu espères croiser ce qu'il te fera remonter une bonne fois pour toute. 
Même si ce n'est pas le bon cheminement, ça se répète sans cesse car, toi sans cette espérance tu perds l'instinct de survie.
Même si je cherche l'impossible, ce sentiment est plus fort que tout.



vendredi 22 juin 2007

Enfer Mais Par...Dis.

Il est vraiment difficile de me comprendre. Je fais tout le contraire de ce que je devrais faire ou même ce dont j'ai besoin. À rien y comprendre... J'ai besoin d'un peu de douceur et sans cesse je me fais violence. Je ne peux m'empêcher de me faire mal, de me rabaisser encore plus bas que je suis, ou que l'on souhaite me voir. Parfois, je me fais peur, car mes limites sont vite dépassées, d'ailleurs je ne sais même pas si j'en ai vraiment envers moi-même.
C'est en quelque sorte la folie de soi, un déboussolage que je créais volontairement et en même temps inconsciemment. Je ne sais jamais jusqu'où je vais, ni même quand je commence ou quand j'arrêterais.
J'ai besoin de me défouler sur moi-même alors que je déteste ça, mais c'est presque vitale. Pourtant, l'extérieur est aussi violent et je le fuis... Il me rattrape, je cours, je le lâche, je lui saute dessus et ainsi de suite, la roue tourne. Tout est impulsif. Je ne saisis pas tout.
Je sais que si je m'isole de trop à un moment donné, je vais avoir besoin de l'extérieur et je serais encore plus déboussolée par ce mutisme.
Tout ça je sais, c'est une répétition qui ne cesse, impossible de la contourner.
Je suis déboussolée et névrotique, j'ai le mal de vivre, j'ai le mal de moi tout simplement.
Je me demande qui je suis vraiment et où je vais ?



jeudi 21 juin 2007

Sur Une Ile Et Seule Et...

Sans doute comme beaucoup de personnes, je crains la solitude. 
Son vide fait peur. Se retrouver face à soi-même, seulement tes fantômes, face à tes peurs...
Personne sauf toi. Tu ne peux t'appuyer sur qui que ce soit.
Souvent les gens la chassent comme une peste, lui disent du mal. Trop d'elle, tu vis dans un mutisme, rien d'elle tu dépends sans doute des autres pour la fuir.

J'ai besoin d'elle, c'est la seule que je ne chasse pas quand tout va mal.
Elle est cette île, où j'aime me retrouver pour me reposer. Si tu t'en approches, le mûr se solidifiera davantage, l'écart se creusera encore un peu plus.
Elle est cet oreiller sur lequel je me taie, je ferme les yeux et j'étouffe un peu plus le cri.
Je suis vulnérable à ce qui m'entoure, trop à fleur de peau, j'ai besoin de me ressourcer.
Chaque nouvelle chose venue me malmène et me bouscule un peu plus, j'en perds l'équilibre. 
Je prends tout mal, tout devient danger. Ce fil bouge trop, je dois tenir et sans vous autres.
Cet extérieur me perturbe davantage, j'ai besoin de retrouver un peu de calme, pour respirer.