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vendredi 27 juillet 2007

Abri De Toi Sans Moi.

A l'abri de vous, je me morfonds, je broie du noir et sans que vous puissiez me pointer du doigt. J'ai juste envie de me sentir mal toute seule, sans vous, sans que vous me couvrez de remontrance. J'ai besoin d'être à l'abri de ces regards qui parlent à votre place. 
Je suis bien dans ce coin seule, à être libre de me torturer de toutes sortes d'idées. Je n'ai besoin de personne pour porter le poids de mes frustrations. Votre aide viendrait enfreindre ce besoin d'avoir si mal, il me cognerait davantage. Cet extérieur me bouscule et me transperce de douleur, il réveille ce dont j'ai enfui et oublié. Je ne veux rien voir.
Ses pulsions viendront prendre le contrôle de mon être. Je suis abasourdie de ses émois qui me tiraillent, qui me déchirent. Je résiste encore à en avoir mal aux tripes.
Le bien vient réveiller ce mal, ce vide que je souhaite combler se creuse davantage par cette résistance.
Comme une auto destruction lente, j'agis contre moi-même. Me sachant condamnée, une partie résiste, l'autre se laisse aller. 
De peur, je suis abasourdie, écartelée de douleur, aveuglée par tous ses conflits. Je ne sais plus où j'en suis.





jeudi 26 juillet 2007

Brise Contradictoire.

Ce n'est pas le moment, ce n'est pas l'endroit, ce n'est pas le bon choix. 
Je me trompe sans doute, je ne veux voir au-delà ce qui se passe.
Un autre jour peut-être, ailleurs et nulle part.
Je me suis paumée, la tête ébréchée.
De côté j'ai mis ce qui m'appartenait, j'irais le chercher un jour...
Je ne sais pas quand, ni même comment, pourquoi ?
Je ne sais pas ce qui m'attend et pourtant c'est un essentiel.
L'un ne va pas sans l'autre, je résiste jusqu'à perdre force.
Je m'embrouille, je doute, je sais plus.
J'évite mais, je ne peux oublier sans qu'une partie de mon intérieur s'éveille en furie.
Je dévie ce chemin contradictoire à en perdre haleine, je divague dans l'illusion.
Ce qui me rapproche un peu plus de ses émois.
Ce qui effleure mon être.
Je rejoins cet endroit que je ne peux ignorer.
Je sais plus qui je suis, ni où je vais, ni pourquoi...
Pourquoi j'évite, je détourne et je brise ?
La peur au ventre, l'incertitude m'envahit.
Je doute de cette identité.
Je me laisse aller dans ses dérives sans fin.
Je divague sans penser au lendemain.



dimanche 1 juillet 2007

Joyeux Artifice Ciel.

Ils envoient des claques au ciel tout étincelant. Ce n'est pourtant pas la fête nationale, juste un mois de plus qu'on entame. Qu'est-ce qui peut bien avoir de si extraordinaire un lundi 02 juillet à minuit ? 
Les étoiles vont fuir avec tout ce boucan, elles ne vont rien capter, ce n'était pas dans le calendrier. Imprévisibles sont ses humains et tous aussi fous. La java, ils font à tout va. Qu'est ce qu'il y a de si amusant à dandiner le corps ? Je n'ai jamais compris ce plaisir à danser les un contre les autres. La musique s'entend à des kilomètres, c'est encore une ducasse de village.
Tournez les manèges, les enfants prennent plaisir à avoir le tournis. Il manque ces odeurs de barbe à papa, de frites et d'alcool, trop loin pour qu'elles pénètrent les narines. 

Les fêtes me donnent la nausée. Je me suis toujours sentie exclue lors de ces rassemblements, trop en décalage avec mes ressentis.
Quand tu n'as pas le cœur à la fête, ta présence est un parasite. Tout le monde rit, chante, s'éclate, est joyeux et toi tu tires une tronche pas possible. Dans ses instants, tu es vraiment seul au monde, tu te sentirais presque humilié. Tu n'as rien à faire ici, tu n'arrives pas à suivre la troupe. Tu te sens vite exclu.

Il y a encore des gens qui aiment s'amuser, qui ont le cœur à faire la fête, ils crient leur joie de vivre, d'être ensemble. Dehors il y a des gens qui sont joyeux.



samedi 30 juin 2007

Emoi dans tout ça.

Je ne bouge, même le petit orteil. Je respire lentement mais profondément et tout en silence. Chaque bruit extérieur compte, je guette ce qui vient à moi. Ces éclats de souffrance, je n'en loupe pas une, il faut que je sache. Je n'ai pas à être là, peu importe, je dois veiller.

Je me colle au trou de la serrure. Brusques sont ces cris venant jusqu'aux oreilles. Soit forte et tais toi. Je n'ai pas peur, j'attends impatiemment la fin, s'il y en a une. 
Le temps s'est arrêté sur ce tableau brisé. Les mots se transforment en cris incompréhensifs.

Pourquoi il y a t-il personne ? Ma tête est abasourdie de toutes ses colères qui viennent me bousculer. Mon souffle s'accélère, je dois me calmer, je n'ai pas peur. Je ne dois faire aucun bruit.
Une assiette brisée, un verre... La vaisselle s'en va. Pourquoi tu casses tout ? Une porte claquée.

Je sens me caresser le vent venant de l'extérieur. Ce souffle m'apaise.

Silence presque insupportable. 
Je me concentre vers le dehors à l'affût du moindre mot perdu, du moindre mouvement. 
Je n'entends plus rien, je ne sais plus ce qui se passe.

Je dois dormir. Demain, le jour aura mis à blanc ce tableau, pour ainsi être de nouveau peint de vos émois.




mercredi 20 juin 2007

Embrouille.

Tout au fond, cette soupape est prête à exploser. 
Je retiens toute cette colère, j'enfuis toute cette tristesse.
Quelle lutte.
J'ai envie de me faire mal davantage, de tout péter, de tout foutre en l'air, de tout abandonner.
Tout me vient dessus, la douleur est lourde.
Je ne supporte plus ce trop plein, cette lutte dans le vide.
Ce combat contre moi-même.
Vous autres spectateurs, votre regard force cette porte que je ne cesse de tenir.
J'ai envie de tout balancer pour encore mieux m'enfoncer et me terrer.




vendredi 15 juin 2007

Je Ne Comprends Pas Pourquoi...

Je ne comprends pas pourquoi cet acharnement ?
Je ne comprends pas pourquoi ce besoin de défoulement ?
Je ne comprends pas pourquoi cette provocation ?
Je ne comprends pas pourquoi cette haine, ni même d'où elle sort ?
Je ne comprends pas pourquoi ce besoin de tuer un peu plus son enfant ?
Je ne comprends pas pourquoi tu te fais autant de mal ?
Je ne comprends pas pourquoi tu es devenu ainsi ?
Je ne comprends pas qui tu es vraiment ?
Je ne comprends pas pourquoi être la cible ?
Je ne comprends pas pourquoi je sers à tout ça ?
Je ne comprends pas pourquoi je suis là ?
Je ne comprends pas pourquoi j'ai si peur ?
Je ne comprends pas pourquoi j'ai honte ?
Je ne comprends pas ce que j'ai ?
Je ne comprends pas qui je suis ?
Je ne comprends pas pourquoi je ne m'aime pas ?
Je ne comprends pas ce que je ressens pour toi ?
Je ne comprends pas ce besoin de nous faire mal ?
Je ne comprends pas ce qui se passe ?
Je ne comprends pas pourquoi toutes ses questions ?



samedi 2 juin 2007

Colère Et Frustration.

Je me demande pourquoi certaine personne éprouve le besoin de se défouler sur les autres ? La personne est tellement mal dans sa peau qu'elle se décharge sur ta face. Si tu la contredits misère... tu vas te prendre une de ses décharge... et à peine si ça ne sera pas de ta faute. Surtout ne lui dit pas de se calmer, là sera une occasion de te mettre en cause. Car c'est toi finalement qui manque de respect et de calme et si la situation est arrivée à ce point, tu t'en prends qu'à toi-même, point c'est tout. "Tu l'as mérité, j'ai le droit de dire ce que je veux, que ça te plaise ou non, tu la boucles". Et donc toi tu te récoltes les frustrations et si ça ne te plait pas c'est pareil. Tu te fais certainement des idées et demain retour à zéro, on aura tout oublié, on fera comme si...

Bien sûr que je me la boucle, je sais ce qui m'attend si j'ose l'ouvrir. Je suis morte de trouille dans ces situations, je ne sais plus regarder l'autre, je perds mes moyens, à l'intérieur le cœur cogne la poitrine. J'essaie de ne pas faire voir mon affolement et ça bouillonne. A peine si je ne m'en veux de ressentir cette peur, de ne pas savoir agir, cette peine qui m'envahit.
Agir, mais comment ? Je ne peux pas tout simplement, je ne peux que me rabaisser, me faire toute petite. 
Je ne peux défier un tourbillon, aller tout droit au cœur de celui-ci. Je ne peux pas ne pas baisser le regard, je déteste cette colère dans le regard, cette haine ressentie. 
Je haie la détresse de l'autre, cette hypocrisie du "je te haie comme je t'aime", me sentir impuissante à tout ça... 
Je n'ai pas le courage d'aller contre la situation, ni la force. 
Il y a trop de choses qui m'échappent.

Qu'est-ce que j'ai fait pour être cette tête de turc ? Ou qu'est-ce que je n'ai pas fait ?



mercredi 30 mai 2007

Vous Avez Dit : Fête Des Mères.

C'est une horreur ! Dimanche encore jour de fêtasse. Une corvée ! La fête des mères.

Il ne faut pas déroger à la règle qui est censée donc, ce jour là, montrer qu'on est bien la fille à sa mère et donc nous devons (devoir) offrir tout bonnement un cadeau. Il est sensé (encore) dire "je t'aime maman", eurk... ça pu la mitonnerie. Je me casse la tête savoir quoi offrir, pour faire mon devoir de bonne fifille.

Un jour d'une de ces fêtasses, j'avais offert un dauphin (genre foirfouille) tout bleu tout brillant et ouvert "la prochaine fois convient avec tes frangines de me payer un voyage au lieu de ces petites babioles", oué...

Je n'ai pas envie d'offrir un cadeau a contre cœur, mais je vais le faire et hop une fleur toute simple le geste sera fait ! Et puis je ne vais pas donner une occasion de plus de me faire lyncher, je vais donc faire le mouton, faire semblant, avaler ma rancœur.

On a qu'une maman, mais voilà, je ne peux aller contre mes sentiments. On a jamais eu d'affinité, nous sommes des inconnues l'une envers l'autre, nous faisons semblants et comme si et si je déroge à tout ça je vais m'en prendre plein la face et j'en ai franchement pas la force ni le courage.

Je ne sais pas ce que j'éprouve vraiment pour elle, parfois je me demande comment me considère t-elle ? C'est à mes yeux une inconnue, quand on se croise les regards se dévient, pourtant nous ne nous sommes jamais enyeulé, mais il y a des sentiments amers qui ne trompent pas. Ces jours de fêtes m'emmerdent grave tout simplement.

Je me dis, si demain je venais à mourir, je ne regretterais rien en ce qui me concerne et je ne referais pas le passé. Il y a des choses dont tu ne peux pas aller contre et résister c'est du masochisme. Je me considère un poil maso mais je suis sereine quelque part par rapport à tout ça. Je n'ai jamais manqué de respect, j'ai toujours fait gaffe de ne pas blesser, j'agis comme si demain ne sera plus. je peux partir de ce monde tranquille...



mardi 1 mai 2007

Ecole Rime Avec Folle.

Je me souviens de ce temps où ces gosses jouaient à la corde entre eux. La récré, je la trouvais d’un ennui… Je ne comprenais pas comment on pouvait s’amuser à sauter au dessus d’une corde durant toute une pause et brailler par dessus tout. J’aimais retrouver durant cet instant ce coin d’escalier, un peu en retrait, assez pour me cacher et ainsi attendre la fin du spectacle à non sens. Un coup de sifflet et hop tous en rang, deux par deux, vive les fin de file au nombre impair.

J’enviais ceux du fond de la classe qui pouvaient ainsi échapper de quelque peu à l’attention du prof. Chaque année, j’avais le droit à la première place, au premier rang, sous prétexte que je portais des lunettes. Moins cool pour rêver en paix quand t’as toujours le prof qui passe et rapace.

J’ai toujours détesté l’école, ce lieu où je comprenais pas l’intérêt d’être et le pourquoi.
Là où tout semble carré et d’une froideur… Là où les regards se croisent sans cesse. Là où les gosses s’envoient tout à la figure. Là où tu marches droit sous peine d’être le vilain petit canard. Là où tu fais comme ci et pas autrement. L’école de la vie c’est pour quand ?



mardi 24 avril 2007

Paraître Sans Être Personne.

Cette impression de vide m’affole. Je guette la moindre trace qui pourrait la combler. Ce danger qui m’effleure, que j’évite. Cette peur du rien, qu’il faut combler dans le tout et n’importe quoi. Celui du rêve, où rien ne peut se toucher, juste par le dedans, un vécu où moi seule peut vivre. Un lieu que je façonne et que je mitonne. Une fuite du moi avec toi qui n’existe pas et peu importe ça me tient dans ce qui existe vraiment. Aucune frontière, aucune limite, aucun horizon, personne, ce monde que je peins au jour le jour, je le découvre sans cesse, changeant au grés de mes humeurs, de mes désirs.

Si tu rentres, reste discret où je te jetterais. Ne vient pas perturber cet univers. Ne vient pas me sortir de là. Je suis bien ici, où on ne peut me trouver, je vais là ou tu ne vas pas. Je te suis n’importe où comme je veux, mais garde tes distances ou je risque de me perdre à nouveau. Ne m’emmène pas par chez toi, je veux juste dessiner ce chemin comme bon me semble, sans personne. Encore croire ce que je voudrais bien avec toi qui n’existe pas. Je suis paumée et peu importe, c’est une raison de continuer le chemin, celle de ne pas s’arrêter, d’être pour tous sans vous. Paraître sans être. Être sans personne.


mardi 27 février 2007

Pédale à côté du vélo.

Pas mal de gens montrent du doigt ce qui semble mal a leurs yeux, ce qu’ils ne supportent pas entendre ou voir, ce qu'ils ne tolèrent pas et laissent place aux injures, à la morale, au soit disant " fait pas si, fait pas ça, c’est mal, t’as pas honte, tu es nul, tu sais pas faire ci ou ça, tu n’as qu’a faire comme ça et c’est tout… " et j’en passe et des meilleures… bref ce qui t’arrive c’est de ta faute, tu l’as mérité, reste dans la merde, je ne me salis pas les mains pour toi, tu as bien cherché cette misérable aventure. Ils se disent si ca m’arriverait je ferais autrement…

Mais toi ce n’est pas moi, je n’ai pas vécu la même histoire, rencontré les mêmes difficultés, ni les mêmes gens. Tu ne vis pas dans le même contexte, dans le même environnement… Nous avons un regard différent de ce qui nous entoure, nous ressentons les choses différemment.

Ecraser un oiseau en voiture te laisse indifférent ? Moi non, ca m’est arrivé mainte fois, j’ai fini ma route avec la gorge nouée et les yeux en larme. J’aurais pu l’éviter si je roulais 5 km/h moins vite ou plus vite ? Tu te dis sans doute : " C’est qu’une bête parmi tant d’autre ! Arrête tes conneries ! ". C’est clair, une bête parmi tant d’autres… avec un cœur comme moi, une âme, un corps qui bouge, des yeux qui brillent et qui pouvait encore vivre… Nos regards sont différents, nos sentiments aussi, nos réactions faces à tel événement ne sont pas semblables, ni même prévisibles. Ce qui va te toucher, ne va pas forcément me toucher et vis versa.

La plus part du temps, nous comparons telle histoire ou telle souffrance à une autre, pourquoi comparer une fleur à un avion ? Nous sommes complexes, unique et pourquoi ne pas prendre en compte l’autre sans le comparer à autrui ?

Qu’est ce qui est difficile à comprendre ou à accepter là dedans ? Où est la tolérance ? Jusqu’où peut-on écouter l’autre sans le juger ? Pourquoi se comparer sans arrêt ?





mardi 12 décembre 2006

Vous avez dit Noël ?

Cette période de l'année me donne le tournis. Les rues éblouissantes, les bouchons aux entrées des magasins bourrés à gogo, les gens qui courent dans tous les sens, la course aux cadeaux, le froid qui te pique. 
Comment éviter tout ce fiasco, quand même à la télé les pubs se tournent qu'aux cadeaux, les infos citent Noël une dizaine de fois ? Impossible de passer à côté de ces fêtes de fin d'année...

Tout le monde en parle, le silence lui-même a ses échos. 
Ma tête aimerait être vidée de tout ce tralala. Fêter ces jours dit spéciaux, me paraît sans sens et comme obligatoire de suivre le troupeau. Sourire, paraître joyeuse, faire semblant de la réjouissance de cet instant... Une autre violence reçue en pleine face.

Grands instants de solitude parmi tout ce monde !