mercredi 11 avril 2007

A Travers L'Autre.

C’est si évident, cette peur du vide. Chez toi, je ne cherche qu’à la combler. De la folie, tu ne fais que panser mes peurs, douce illusion. T’as beau ne pas être là, tu hantes mon esprit. Je cherche la moindre poussière de présence. Quelle torture, chercher ce qui n’existe pas. Traquer ce qui pourrait rendre ce fantôme vivant de mes fantasmes dont je bâtis un peu plus chaque jour. Une fuite contre le temps qui passe, cette réalité amère que je ne veux pas voir sans rien ni personne, avec moi seule.

A travers l’autre arrive cette douce image dessinée à ma façon et pourtant vite brisée par ce sentiment de rien, du grand vide. Et encore courir, après ce qui n’existe pas. Si... rien que là-dedans... Cette douce sensation d’exister, d’éprouver intensément comme je veux sans l’autre malgré tout… 
Il faut courir encore chercher ce petit plus fait de rien, mais qui fait avancer. Ce vide si lourd pourtant si essentiel pour affronter ce présent, ce demain comblé de peur, cette réalité qui revient sans cesse.

Course à travers le temps, d’hier et maintenant. Ce qui n’est pas sera peut être demain.



dimanche 8 avril 2007

Angel by Sarah McLachlan.

J'aime ce qu'elle évoque. La douleur de perdre une personne chère. Les souvenirs qui hantent le présent. La gorge qui se noue. Le chagrin est inconsolable. J'aime me laisser porter à travers cette mélodie, ces images magnifiques.





mardi 3 avril 2007

Je Te N'HaiMe.

Tu arrives comme si de rien était et moi hébétée, je reste là immobile, déchirée par la joie de te revoir et la peur de ses illusions retrouvées. 
Un bonbon tendu à un gosse dont les dents sont bouffées par les caries. Sachant le mal qu’il va avoir, il prend quand même cette friandise qui va raviver la douleur. 
Je n’ai pas longtemps résister à cette tentation, pourtant ma tête fusionnait de questions auxquelles je me suis vite résiliées à répondre et même à enfuir encore plus profondément.

Tout ça, pour avoir encore un peu, le temps de quelques brèches d’illusion. Ce truc qui me tient, dont je ne sais pas bien longtemps résister et même est-ce que je le souhaite vraiment ? J’ai besoin de ce court instant qui alimente l’intérieur d’une chaleur inconnue mais tant convoitée et si vite refoulée. Comme un volcan laissant sur son passage, un désastre de cendre.

Je sais ce qui m’attend pourtant, mais rien y fait, je vais où le vent me mène légère comme une plume. Je me retrouve abrutie devant cet inconnu qui est sans doute rien d'autre que moi-même, que je projette sur toi. Le ça qui revient à moi que je façonne comme il me tient, comme ça me convient. 
Être avec ce qui n’est pas, ne plus paraître avec toi, rien. Un mirage entretenu au fil du temps, la solitude refoulée, la peur du vide ou du tout, un cumul de frustration. 
Abasourdie, je replonge dans cet univers qui me sert d’oreiller.



mardi 27 mars 2007

samedi 24 mars 2007

Entremêlé De Vie Et De Mort.

A quoi bon résister, j’ai déjà plongé, sans même y penser. Trop tard, je tombe, je suis là dans cette chute, je sais même pas a quoi m’accrocher, si ce n’est qu’a des brèches d’illusion. Réconfort bref, coupé par le vide, que je comble a coup de rien, qui ramène à toi, a grand coup d’éclat. Je reviens à moi, où se creuse d’avantage le vide. Abasourdie de semblant, cette chaleur n’est que glace où il me faut échapper, sous peine d’étouffer.

Rien ne sort, que peur et frustration, la moindre désillusion transperce cette intérieur pas mal ébréché. Tu me renvoies à ce que je suis, à ce que je fuis. Je repars vers toi anéantie, chercher ce qu’il me manque sans savoir vraiment où je vais.

Cette partie sombre qui m’aspire, le toi qui m’inspire, le moi que j’expire, comment trouver cet équilibre de vie sans étouffer. Exister à travers l’autre, ce n’est rien d’autre que s’effacer. Sortir de l’illusion, c’est cesser de vivre. Subir cette froideur de réalité, sans rien, ni personne. Un rien pour combler cet insupportable vide, même de semblant, tout ou rien pour m’accrocher à ce qui peut me tenir hors de cette réalité, sans sombrer trop vite, vers ce trou dont nous sommes tous amener, là où la chute se terminera.

Il y a personne d’autre que moi. Mes rêves ne sont rien d’autre que le reflet déformé de ma réalité à laquelle je fuis sans cesse, où je ne veux pas aller, où je ne veux pas finir. Un voyage, où aucune destination n’est prévue à part celle dont elle est tant redoutée.