C’est si évident, cette peur du vide. Chez toi, je ne cherche qu’à la combler. De la folie, tu ne fais que panser mes peurs, douce illusion. T’as beau ne pas être là, tu hantes mon esprit. Je cherche la moindre poussière de présence. Quelle torture, chercher ce qui n’existe pas. Traquer ce qui pourrait rendre ce fantôme vivant de mes fantasmes dont je bâtis un peu plus chaque jour. Une fuite contre le temps qui passe, cette réalité amère que je ne veux pas voir sans rien ni personne, avec moi seule.
A travers l’autre arrive cette douce image dessinée à ma façon et pourtant vite brisée par ce sentiment de rien, du grand vide. Et encore courir, après ce qui n’existe pas. Si... rien que là-dedans... Cette douce sensation d’exister, d’éprouver intensément comme je veux sans l’autre malgré tout…
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