mardi 28 août 2007

I Love You by Sarah McLachlan.

Je ne connaissais pas du tout cette chanteuse, je la découvre et j'adore. Elle accompagne bien ces images, je m'en lasse pas, ça calme bien.



vendredi 24 août 2007

Ailleurs.

Volets clos, porte fermée, nuit tombée. Seuls les sons mélodieux atteignent mon être. Ils réveillent ses émois pour ainsi voyager paisiblement. Ces sons raisonnent pour oublier l'espace d'un instant cet extérieur trop glacial.
Je me laisse aller vers cette dérive, sans lutter ; Laisser mes pensées s'évader avec ces notes tantôt lentes, tantôt rapides. Elles m'emmènent vers tous ses conflits, tout en accéléré. Je ne peux rien arrêter, elles défilent trop vite. Je ne peux m'attarder, je suis emportée, ils s'échappent. Je les laisse prendre le dessus, je les laisse tambouriner mon crane, prendre possession de cette cervelle trop pleine, être intérieur.
Tout fuse, la chaleur m'envahit, je m'évade dans cet ailleurs. Je suis loin, plus rien existe. Seules les notes apaisent ses émois. Je m'échappe à travers elles, l'espace d'un instant, j'oublie tout.



lundi 20 août 2007

Pourquoi Est-elle Si Méchante ? Parce Que... (Partie 3)

Nous sommes pas de la même planète. Le décalage est énorme. Nous ne parlons pas le même langage.

- Coucou ça va ?
- Oui et toi ?
- Ouais pas mal. Alors tu n'as toujours pas de photo de toi ?
- Non.
- Mince !!!
- Tu peux pas mettre ta cam 2 min ?
- Non.
- Pourquoi cela ?
- Je suis occupée.
- Ah ok, tu fais quoi ?
- Je surfe.
- Tu vas sur quel site ?
- Ca me regarde.
- Dac, c'était pour faire la discute !
- Tu as l'air mystérieuse dis moi, lol..
- Tu es d'où déja ?
- JE SUIS OQP !
- Répond juste à cette question !
- Va te gratter.
- Mais qu'est-ce que j'ai dit de mal ?
- Tu me frises, je suis oqp te dis-je..
- Ok ok je te laisse.
- Mais moi je voulais juste faire connaissance avec toi !
- Pas moi !
- Pourquoi ?
- Vous êtes le maillon faible, touche ignorée, bye !

dimanche 19 août 2007

Dérive.

Attirée par cette dérive, une envie de détruire quand l'absence est là. Le vide autour, l'intérieur lourd. Être soulagée en cognant davantage ce corps, fuir cet intérieur glacial. Aucune limite autour, je fonce, j'écoute ses envies qui m'envahissent. Un soulagement de courte durée, aller contre ses besoins, les terrer encore, cette violence m'abasourdit. Trop de pression, je ne sais d'où ça vient, la haine grandit ma colère. Je déteste cette autodestruction, aucune présence et l'intérieur se révolte. Pourquoi ce besoin de me faire autant mal ? Comme si c'était le seul moyen pour me soulager de je ne sais quoi.
Il n'y a plus rien autour, comme un fantôme qui hante ses murs et se révolte. Plus aucun repère, plus rien qui freine, plus d'appui et cette haine vient à bout de tout mon être.



samedi 18 août 2007

Unis Vers Toi.

Que tu sois là où ailleurs, ça à peu d'importance, le monde ne changera pas pour autant. Tu existes dans un univers sans fin, un monde fait à ta mesure. Tu peux être seul ou plusieurs à toi de voir, mais ailleurs tu seras face à toi-même et là tu ne choisis pas. Cette partie ne triche pas, elle reflète ton état. Tu peux la dévier, la contourner, toujours tu reviendras à elle. Que tu sois seul ou pas n'aura aucune répercussion sur cet infini. C'est sur ce que tu es qui en aura une, tout te ramène à ton être. Ce que tu fais, comment tu penses, tu agis, nous sommes reliés à cet univers qui fait que tu es et ressens. Tu n'es qu'une poussière dans ce nulle part, tous réunis la bête se forme. Un autre regard, le volume impressionne, l'extérieur domine cet intérieur qui change avec cet environnement perturbant.
Tu es seul dans ton intérieur qui grandit avec ses éléments inconnus. Il te lie à cette vie, à cette masse, à ce volume.
Qu'est-ce que la réalité ? Cet extérieur ou cet intérieur ? Les deux ? Toi, tu vois et ressens plus dans ton être, mais les éléments extérieurs perturbent et tu perds tout repère, jusqu'à te perdre.