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dimanche 20 juin 2021

Si Lent.

"Dans mon silence, j'ai fermé des portes que je n'ouvrirai plus jamais, pas par fierté, mais par respect pour moi-même."
Luna del Grande


mardi 15 juin 2021

Là Ceux

           Dans ce monde, 
 Il faut toujours s'adapter.
                 Se mettre de côté.
                           L'ex-pression...
                 À toujours faire attention.
                                                  S'oublier,
                                            Et un jour peut-être...
                                                                    En ce lieu,
                                                                               Sans être.
                                                                  Ex-primer...
                                                          De sons
                                             Encore vieux.
                                                     Une place
                                                              En pleine face,
                                                                          Qui ne sera jamais.
                                                               Un présent,
                                                        Conscient...
                                          Peut-être effacé. 
                                                           Un espace,
                                                             Où ne sera jamais
                                                                                    En place.
                                                                          Un état en soi
                                                                      Où toute loi,
                                                               Ne sera là...
                                                                    Où ce point
                                                                                Est vain.
                                                                        Au tour confonde.




vendredi 31 juillet 2020

Essence Ciel.

« Pour tous ceux qui ont peur, qui sont solitaires ou malheureux, le meilleur remède est à coup sûr de sortir, d’aller quelque part où l’on est entièrement seul, seul avec le ciel et la nature.

Car alors seulement et uniquement alors, on sent que tout est comme il doit être. Les hommes sont heureux dans la nature simplement belle.
Aussi longtemps que cela existera et c’est sans doute pour toujours, je sais que dans n’importe quelles circonstances, il y aura aussi une consolation pour chaque chagrin. Et je crois fermement qu’au milieu de toute la détresse, la nature peut effacer bien des tourments. »


Ces quelques lignes sont issues du journal de Anne Frank , en pleine guerre mondiale, alors qu’elle n’a que 15 ans !

Ce genre de témoignage appelle l’humilité, la sagesse et l’introspection, non ?



mercredi 1 janvier 2020

Bonne Année 2020

Bonne année quand même... aux personnes qui me font signe de vie ce jour sur les 365 jours et qui me souhaite de la vivre bien alors qu'elles n'en n'ont rien à faire comment je vais les 364 jours restants ? 🤓

Sachez que le jour où vous ne serez plus de ce monde de vivant, je ne ressentirai aucun vide, car votre vie et la mienne n'ont été qu'une banale phrase, une à deux fois par an, par principe ou histoire de soulager votre conscience ?! 🤥

Je n'irai pas non plus vous pleurer ou visiter votre tombe, car je trouve cela ridicule ! 😇

De votre vivant, je ne ressentais pas le besoin d'aller vous voir, alors encore moins quand vous pourrissez sous terre ou que vous êtes en poussière brûlés.

Bonne vie à toutes et tous et surtout santé. 🙂 🥂

Et le plus important dans ce monde Amour 💞





mercredi 2 octobre 2019

Le temps.

Ne laissez pas vos casseroles briller plus que vous ! Ne prenez pas le ménage ou le travail au sérieux !

Autrefois, je perdais au moins 8 heures par semaine pour garder tout bien propre, au cas où " Quelqu'un viendrait visiter mais j'ai découvert que personne ne passe " par hasard " pour visiter parce que tout le monde est occupé à se promener, s'amuser et profiter de la vie
Et maintenant, si quelqu'un se pointe soudainement ?
Je n'ai pas à expliquer la situation de ma maison à personne...
Les gens ne sont pas intéressés de savoir ce que j'ai fait toute la journée pendant qu'ils marchent, s'amusent et profite de la vie...
Au cas où vous ne l'avez pas encore compris : la vie est courte... Profitez-en !!!

Enlève la poussière... Si tu en as besoin...

Mais ne serait-il pas préférable de peindre un tableau ou d'écrire une lettre, de faire une promenade ou de rendre visite à un ami, de faire un gâteau au chocolat et de lécher la cuillère sale, planter et arroser des graines ?
Pèse très bien la différence entre vouloir et besoin !

Enlève la poussière... Si tu en as besoin...

Mais vous n'aurez pas beaucoup de temps libre... Pour boire du champagne, bronzer sur la plage, nager dans la mer (ou dans la piscine), escalader des montagnes, jouer avec les enfants, écouter de la musique, lire des livres, inviter des amis et profiter de la vie !!!

Enlève la poussière... Si tu en as besoin... Mais la vie est toujours dehors, le soleil dans les yeux, le vent dans les cheveux, un flocon de neige ici, la pluie sur le sol, une odeur d'hiver, de printemps, d'été ou d'automne...
- réfléchis bien, ce jour ne reviendra jamais !!!

Enlève la poussière... Si tu en as besoin... Mais n'oublie pas que tu vas vieillir et beaucoup de choses ne seront plus aussi facile à faire comme maintenant... Et quand tu partiras, comme nous partons tous un jour; Personne ne se souviendra de combien de factures tu as payé, ni de ta maison si propre... mais ils se rappelleront de ton amitié, de ta joie et de ce que tu as appris.

Enlève la poussière... Si tu en as besoin... Rappelle-toi juste que ce n'est pas ce que tu as rassemblé, mais ce que tu as répandu qui reflète comment tu as vécu ta vie.

❤️

(auteur inconnu)



dimanche 12 novembre 2017

Distance.

"Les plus mauvaises surprises viennent toujours de nos proches. les gens qu'on croit connaître par cœur se révèlent de parfaits étrangers capables de tout..."
F. Bourdin.



vendredi 28 juin 2013

La Folie arrive vite.

Tu te penses à l'abri de ça ? Si nous pouvions prévoir cette dérive, le mot "folie" n'existerait plus. On peut bien sûr se mettre toute sorte de rustine, mais un jour le chemin étant trop rocailleux, ça pète. La route n'est jamais droite, même avec un minimum de précaution, ce tournant peut être trompeur. Cette situation te submerge, tu perds tes moyens, les angoisses t'envahissent, c'est le grand vide. Tu ne contrôles plus rien. L'être humain est de ce qu'il y a le plus imprévisible dans les pensées et dans les actes. Sa conscience ou son insouciance ?



Noêl 70 By Les Poppys.

Évidemment que je déteste Nöel. 
Ces jours de fêtes m'emmerdent grave, mais cela ne les empêche pas d'être là, il faut donc bien s'y faire et tant qu'ils sont là c'est que la vie est là aussi. 
Je vais en rajouter en passant cette chanson. J'aime bien les Poppys, longtemps je les ai écoutés ado, ça m'arrive de repasser leur disque, donc soyons fous remettons-en une couche.



samedi 29 octobre 2011

Paroles.

Les vraies paroles ne séduisent jamais. Les belles paroles ne sont pas vérité. Les bonnes paroles n'argumentent pas. Les arguments ne sont que discours. Celui qui sait n'a pas un grand savoir. Un grand savoir ne connaît rien...

Lao-Tseu.



lundi 1 septembre 2008

Le Monde Fût-Il.

Je n’arriverais jamais à être sur la même longueur que le commun des mortels. Plus les années passent, plus la distance se creuse. Je suis épuisée de faire autant d’effort pour essayer de vous comprendre, pour encore et toujours faire comme si, faire semblant d’être comme vous. Je me demande souvent pourquoi j’éprouve un aussi grand écart en votre présence et pourquoi qu’en j’essaie l’approche je me fais toujours duper, je suis pris au piège à sentir mon existence dévier, en danger ?

Pourquoi ce mal-être, ce tourbillon de sentiments qui me mitraille ? Pourquoi j’ai envie de mourir quand vous êtes à mes côtés ? Je trouve l’humain d’une futilité… d’une médiocrité. J’aimerais aussi rire de mon voisin, échanger des banalités, l'envier, le jalouser ou me dire que je vais me casser avec ma bagnole faire un tour pour me changer les idées ! Mais je ne peux pas ! Cela ne me correspond pas, ça me satisfait aucunement et je ne serais pas le faire ! 
Je dévie le problème, je lui tourne le dos et il me rattrape et il est toujours là ! Mais de quel souci je parle ? J’en ai un au moins ? J’en ai peut-être des masses ?

J’en ai plein le dos de toute l’humanité et de ces conneries ! Pourquoi je ne suis jamais à ma place ?
Pourquoi il n’est pas un jour sans que je pense à ma mort ? L’idée que je parte de moi-même, me rassure. Parfois il est tellement difficile de comprendre et de supporter tout ce qu’il y a autour de moi en plus de ce qu’il y a dans mon intérieur que l’idée de mettre fin à tout ça d’un coup et de moi-même me soulage.

Oh ! Mais, ne montez pas sur vos grands chevaux, à bas les leçons de moral ; Je connais les phrases toutes faites et vous pouvez vous les garder. Ce n’est pas ça qui me fera avancer d’un pas ou même changer.

Parce que oui, en parlant de changement, qu’est-ce qui pourrait changer pour que ça aille mieux ? RIEN !

Je ne peux et ne veux pas changer le monde et en ce qui concerne mon ego ça fait un bail que je l’ai mis de côté, les retrouvailles font mal. Il me fait souhait celui-là, je ne peux pas penser à ma face sans m’en foutre plein la yeule, difficile de penser à moi-même sans penser à vous autres, je ne vis pas sur une île déserte à mon grand regret.

La société me stresse, m'emmerde et m’épuise. Ce n'est pas mon truc et ça ne le sera jamais de me dire que je vais fonder une famille pour me fondre dans la masse, mais pourquoi ?? Pourquoi je ne peux pas être comme tout le monde ? Même un tout petit peu !
Quand j’étais gamine en primaire je trouvais ennuyeux les récréations et le prof qui nous demande d’apprendre à compter 1+1=2, mais pourquoi avant on m’a pas dit à quoi ça servirait ?

Pourquoi lire des bouquins entiers alors que je sais lire ? Pourquoi tout le monde a des potes et pas moi et à quoi ça sert d’en avoir ? Quel plaisir ont-ils à sauter autour d’une corde ? Pourquoi je les fais marrer ? Pourquoi le mec me demande quel métier je veux faire demain alors que le présent m’est insupportable ? Mon avenir ? Mais quel avenir quand tu as 16 piges et que tu souhaites qu’une chose crever ! Tu ne sais même pas qui tu es dans le maintenant et il faut penser à demain. Toujours cet énorme décalage !

J’avais qu’une hâte aller retrouver mon poulailler, parce que oui en compagnie des poules et des canards, je pouvais rester des heures et apprendre plein de chose avec eux sans même qu’ils m’obligent ou me demandent quoi que ce soit. Manger, picorer, marcher sur la terre, courir dans l’herbe, attraper une mouche, chercher de beaux cailloux et rester assise sans rien faire. Regarder tout ça sans aucune prétention, ni attente et m’endormir paisiblement sans me soucier du temps, ni des gens.

Observer une jolie fleur ; Le regard figé, attiré, il n’y a plus rien autour, la tête se vide, les pensées passent paisiblement, puis les sentiments refont surfaces ; Nous ne formons plus qu’un, elle me donne son souffle, je lui ai donné le mien, un partage intérieur, un essentiel, une vitalité unique.

J’ai toujours trouvé la vie ennuyeuse et ça continue ! Je me dis quelquefois, je vais me créer une autre addiction en plus du web, pour dire d’être plus attachée à la vie mais je sais que ce n’est pas ça qui va régler cet ensemble de mal-être. Je ne veux pas tourner le dos à l’essentiel, c'est-à-dire à moi-même. 
Je veux continuer mon cheminement mais en même temps l’écart se creuse avec les gens, j’ai de plus en plus de mal à faire semblant, faire comme si… juste pour m’en rapprocher !

C’est difficile de vivre avec moi-même et puis vous autres… Parfois j’ai peur, j’ai peur de tout perdre.



mardi 29 janvier 2008

Repas Rime Avec Goujat.

Ce n’est pas arrivé,
        Pas encore passé.
               Les situations défilent,
                       Les angoisses s’empilent
                                   Sur un décor morbide
                                               De visages frigides,
                                                        De regards sombres.
                                                                 S’enchaînent les ombres
                                                                               Et les mots bafoués ;
                                                                                           Le « moi » répété,
                                                                                              Les « autres » écrasés.
                                                                            Le temps d’une bouffe,
                                                              Au coin les pantoufles ;
                                                      Place au froufrou,
                                           On oublie tout,
                               On retient tout,
               Bande de fous.
                           On ne va plus s’effriter,
                                                  Mais se poiler
                                                                Sans se bouffer,
                                                                                  Le temps d’un repas
                                                                                                De goujat.
                                                                                        Une fois bien retournée,
                                                                            Les idées chiffonnées,
                                                              Soyons présentables
                                                Autour de la table,
                   Place aux bonnes manières.
                                                     Il manquerait plus qu’un air
                                                                                        De désaccordons
                                                                                                        Et ça serait le pompon.



vendredi 11 janvier 2008

Pif Paf Plouf.

Tu crois être tranquille, au calme et paf… Il y a toujours des imprévus qui viennent te tambouriner. 
Tu peux être sur une autre planète, n’importe où, jamais tu ne seras en paix. La chose te colle, accroche tout ton intérieur, elle suit ton ombre. 
Tu penses peut-être que les chieurs sont les autres et au final, tu arrives à te demander si ce n’est pas toi qui ne rentre pas dans les normes ? Si ce n’est pas toi qui pète un câble pour un rien.
Tout le monde semble proche, baigne dans l’indifférence, se ressemble ; Ils se captent même sur des choses minimes, cela suffit à communiquer. Ils vivent en se préoccupant d’abord d’eux-mêmes ou même seulement d’eux, mais ça leur suffit, ils arrivent à vivre. Ils ont l’air ensemble, ils savent communiquer même en hurlant, en disant n’importe quoi et peu importe si cela blesse, les mots sont jetés, ils soulagent. Ils avancent en se foutant pas mal des autres, leur égo en redemande ; ils ont plusieurs faces, qui peuvent impressionner.
Ils savent rabaisser là où tu te sens le plus petit du monde, comme un déchet, tu es un vide ordure. 
Tu as beau savoir tout ça, tu ne restes pas indifférente. Partout où tu vas, ce que tu penses, tout change tout le temps. Tu te traînes et te malmènes sans cesse en leur absence. Cet abrutissement continu, ils ne peuvent te saquer, tu ne peux te saquer et pourtant… Tu es toujours là et eux aussi, tout le monde baigne ensemble même si tu ne sais nager, même si l’eau terrorise, tu baignes, on se baigne !
C’est la vie est tant pire, tu l’as bien mérité seulement tu ne sais plus porter, tout insupporte. Une vie qui gène, bien cachée, malmenée, une vie avec des blessures secrètes et discrètes. Partout où tu vas, il y a la gêne et la honte. 
Nulle part, il y a une place stable, qui ne bouge pas, forcément quand tu ne peux et ne veux pas ! 
Bien fait pour ta face. Il n’y a rien à capter, tu as juste à la boucler, à faire comme ci, c’est tout et rien.



lundi 17 décembre 2007

Là Peint La Toile.

Plus tu attends, moins j’ai de chance d’être là. J’appelle la liberté, je ne veux en rien de ces contraintes où chaque geste de soi devient lourd. Là, rien n’est dit, c’est encore pire, mais je sais qu’il y a cette attente. Je sais, si je ne viens pas, tu vas te poser des tonnes de questions dans ta tête et celles-ci ne seront pas des meilleures.
Je sens d’ici l’arnaque, « celle-ci je vais me la faire ». Je sais que j’ai l’air neuneu, la bonne poire et de loin on me sent arriver. Là, même pas la peine, je ne veux même pas me frotter. Oui, je sais : « elle délire toute seule, elle perd la tête » ou bien encore « elle devient parano », peut-être bien tiens… Je n’ai pas du tout envie d’aller contre cette dérive, car elle m’arrange bien. Je n’ai pas envie de tisser des liens que ça soit de courte ou longue durée ou superficiels, basés sur le fantasmagorique.
Pourquoi toujours dans ce qui est pas vrai ? La réalité est bien trop fade, j’ai un mal fou à la digérer, bien trop lourde pour le microbe que je suis. Ma vie est un rêve et ce rêve je le construis de jour en jour.
Demain, je ne sais pas comment je serai, ni si je serais encore.
Je vous entends encore me déballer votre morale disant que ce n’est pas ça la vie et blabla. Vous faîtes ce que vous voulez de votre vie, pas une est identique donc si j’ai envie de bâtir la mienne sur du rêve, du délire, c’est ma réalité et à chacun la sienne, j’emmerde personne.
Je me sens bien sans attache pour le moment, je n’ai ni la force, ni la patience de bâtir quoi que ce soit ; Par contre, je me sens d’attaque pour détruire et sauter tout ce qui m’entoure, enfin dans mon intérieur. 
Je manque trop de courage pour dire vraiment ce que je pense aux gens avec lesquels je ressens de la colère. Je me renvoie plutôt la balle et je retourne tout contre moi et bien fait pour ta face et blabla c’est reparti.
Je n'ai plus envie de tisser des liens ; J’ai besoin de me défouler, de tester, d’approcher sans que ça me touche. 
Je ne peux pas rester dans mon coin à attendre que le temps passe sagement ; J’ai besoin de vous voir sans que vous me voyez, de me sentir exister avec vous autres sans y être vraiment, sans ce contact qui perturbe trop et le web est génial pour ça.
Pas la peine de m’attendre puisque je n’ai rien demandé, n’attend rien d’ici, n’attend rien de moi, tout est imprévisible. En même temps, il faut s’attendre à tout.



vendredi 14 décembre 2007

Faux Chez Eux.

La faute à si, la faute à la.
Faut bien trouver un coupable dans toutes ces histoires. Tu es là, sur le passage, cela tombe bien, je cherchais une bonne poire et tu fais bien l’affaire. Deux pions dans le tableau qui se bataillent et bien sûr ce n’est en rien de leur faute. Ils se déchirent, c’est la faute des autres, qu’est-ce qu’ils font là ces autres ?
Faut bien qu’ils nous servent à quelque chose ces morpions et voilà si on ne s’entend plus, si tout casse, c’est de leur faute. Nous sommes vraiment trop vulnérables, pauvre de nous, nous avons rien avoir avec ce qui se passe. Nous nous sommes faits avoir ; Retournons d’avantage la situation, continuons à nous effriter, ce n’est en rien de notre faute.
Ils finiront bien par se ramener et nous couvrir de compassion, ils feront encore plus attention à nous. Plaignez nous, cherchez nous des excuses, vous servez bien à quelque chose, tout ce qui arrive est en rien de notre faute.
Le jour où on vous a pondu, on a pas capté que cet œuf deviendrait grand un jour, la charge en plus dans notre galère ! C’est la faute à Dame Nature, elle ne nous a pas prévenu que petit devient grand avec en plus à côté des besoins autres que les nôtres. Nous pensions recoller les morceaux de notre histoire qui paraissait fade à l’époque, avec ces petits bouts en plus. Qui auraient cru que ces soifs n’allaient en rien changer la situation, ils nous ont trompé !
Maintenant tout foire, c’est de leur faute, on peut continuer à s’effriter en toute tranquillité, ils méritent les pierres jetées.

Dans ce bordel, plus personne n’est à sa place, chacun se cherche des excuses, tout le monde se renvoie la balle.
Demain, cette histoire continuera comme si de rien était, ils auront recollé les morceaux ou bien encore ils continueront à se déchirer. Cela me fait penser à des gosses entrain de se batailler pour garder un joujou et peu importe les autres. On fera encore semblant.
Toi, tu suivras nos humeurs, tu t’y feras. On se déchire, on casse et on recolle et c’est reparti. Tu fais comme si de rien était, tu te fais à la situation, tu restes bien sage dans ton coin. Tu les regardes se batailler, se déchirer, gueuler encore et après on s’aimera de nouveau, jusqu’à la prochaine tempête.
Tu dois t’accrocher, ne pas la ramener, surtout pas contredire et peu importe les débris que tu auras pris en pleine face et peu importe si tu as été au cœur de ce tourbillon.
Tu dois faire comme ci et pas autrement.



mercredi 28 novembre 2007

Il Était Un Temps.

Souviens toi d’un temps,
Où toutes les choses
De ce quotidien passaient
Sans être pensées.
Tu ne te préoccupais
Guère de ces gens,
Qui appelaient à l’heure
Du repas.
Pourquoi manger encore ?
Tu étais bien dehors
À faire des tas,
Rassembler les cailloux
Sur le sol à genoux ;
Se rouler dans la poussière
Et croire que tu fais
La guerre.
C’était hier,
Rien ne t’inquiétait ;
Seul le moment présent
Comptait.
Tu voyais passer
Les gens ;
Eux ces grands,
Qui vont et viennent
Sans que tu comprennes.
Peu importe,
Les traces te portent,
Celles que tu bâtis
Et petit à petit
Tous les rêves viennent ;
Le mûr grandit,
Tu te construis
Et cache tes peines.
Joue et tue
Tous les méchants vus.
Un temps d’inconscience
Et d'insouciance,
Où la seule importance,
Était ce moment
Présent.



dimanche 12 août 2007

Extra Terrestre.

Toi, si tu as tout oublié, j'ai tout gardé.
Tu fais semblant, je ne peux tricher.
Tu as la haine, je m'en imprègne.
Tu as le mal de vivre, j'ai le mal-être.
Tu as construit sur un champ de ruine, je cimente mes blessures.
L'indifférence vous dérange, elle vous trompe, l'intérieur est autre.
Vous vous fiez à ce qui vous arrange, l'erreur est irréparable.
Vous la fuyiez dans le mensonge, quitte à piétiner davantage, quitte à refaire les mêmes bêtises.
Vous avez oublié de grandir avant de construire, j'ai tout envie de détruire.
Je ne peux rester indifférente, je dois faire avec.
Comment accepter cet amas de pierre sans se butter ?
Comment vivre sereinement quand ton intérieur est en furie ?
Votre silence cache le mensonge, votre colère ne fait que l'accroître.
Je passe à côté la tête baissée, je suis imprégnée de vos maux.
Je suis une gêne en votre présence, je suis cette chose qui vous dérange.
Qu'est-ce que je fous là parmi vous ?



samedi 11 août 2007

Vagues De Mots.

Je vous observe discrètement, sans dire mot, tranquille dans mon coin. Je regarde vos dires qui ne cessent de défiler. Des vagues de phrases qui viennent alourdir mon regard. Ces couleurs finissent par se mélanger dans ma tête. 
Je me sens ailleurs. Je suis loin de vous, dans mon univers. 

De temps en temps je relève la tête, je tâte l'ambiance du moment, je vous touche du regard. Je ne m'interposerais pas, je me sens bien calme. Je n'ai pas envie de mettre mon grain de sel, le plat serait trop pimenté.
Je reste là des heures à vous observer, à attendre je ne sais quoi, à vous voir ainsi échanger. Je suis toujours autant fascinée de voir ces échanges naitre. 
J'aime ces mots qui flottent dans mon esprit, j'aime les prendre ou les laisser comme bon me semble. Comme un automate figé devant cet écran, comme un gosse regardant un dessin animé, j'aime ainsi vous observer sans but bien précis.

J'imagine ces gens chacun sur le clavier, discuter comme ceux du marché. Je me laisse aller de longues heures à rêver de vos dires, comme un livre où les pages se remplissent en direct, où les mots se transforment en vague. J'aime ce va et vient virtuel qui m'apaise et me fait voyager. J'aime être là sans y être.



vendredi 10 août 2007

Attitude Délétère.

Tu vois un ravin, tu es pieds joins au bord, de là haut tu as le vertige. Il t'en faut du courage pour pouvoir sauter. Tu n'as pas ce courage mais, ce n'est pas l'envie qui te manque. Pourquoi pas demander au premier passant directement de te pousser ? Si tu lui demandes cash direct, clair il va se tailler et crier "Os-secourt !", non plutôt faire dans la finesse. Amène toi par ici, je vais bien te bousculer. En plus ça me fait un bien fou, je fais la méchante ça me plait, je t'écrase comme une petite vermine. Je ne peux plus m'arrêter, la vilaine, je m'amuse à pousser l'autre à bout, oui grave en plus ça m'amuse. Je sais comment ça va se finir, je vais me faire virer, mais pas grave, je l'aurais bien mérité.

Je ne pige rien à tout ce bordel, c'est le grand n'importe quoi, je défis tout le monde jusqu'à faire fuir. J'ai retourné ma veste, je me transforme en loup et en plus je mords. Je fais ce que je n'aimerais pas qu'on me fasse. Je vous mets à bout, je vous teste, Je me teste, je veux voir jusqu'où vous pouvez me haïr et j'en redemande.
Je hais cette violence mais, pas grave, j'en veux encore. Détestez moi au premier abord, montrez moi de suite votre mauvaise face. Je l'ai bien cherché vous m'avez jeté, vous avez fait votre devoir.


Et maintenant je bouge plus, jusqu'à demain, je vais me pieuter. Tu pensais tout de même pas que j'allais sauter dans ce vide ? J'aime trop vous embêter.

samedi 28 juillet 2007

Je hais comme vous aimez.

L'heure approche, j'attends cet instant comme une mise à mort, avec pas mal d'appréhension. La peur m'envahit peu à peu, la poitrine cogne davantage, la tête commence à chauffer. Qu'est-ce que je redoute tant ?

Je redoute encore une fois de ne pas être à la hauteur de vos colères, de ne pas savoir terrer ma peur comme il faut. Je redoute tant de craquer devant vos lâchés de maux si brusques. Je n'arrive pas à être indifférente à ces changements d'humeurs si soudains. Votre mal-être me donne la nausée. Je ne sais jamais à quoi m'attendre, vous êtes si imprévisibles. Je suis cette éponge qui gobe votre mal de vivre.

La tension est palpable, l'horloge s'est arrêtée sur ce laps de temps. Même durant une absence, ce rituel vit toujours, il cogne l'intérieur. Pas besoin de voir, ni d'entendre pour le vivre. Je me tourmente de ces instants figés à cette heure du soir bien précis. Quelle corvée de devoir vivre ces lamentations qui finissent par t'imprégner et t'atteindre. Elles viendront alimenter cette tension qui au fil du temps paralyse ce corps frustré de toutes ses pressions.

J'en veux à la terre entière, à moi-même, mais pas à vous. Je m'abrutis à essayer de vous comprendre, comme si cela était devenu un but. Je m'en veux de ne pas savoir rester indifférente à tout cela et d'espérer qu'un jour, tout change. 
Je sais très bien que cela relève de l'utopie, je résiste malgré tout.



Vous Emoi Mutisme.

Je m'éloigne discrètement de ces gens qui sont censés être comme moi, mes camarades. Je n'arrive pas à me fondre dans la masse. Je suis mal à l'aise de vous voir tous regroupés. Je n'ai qu'une envie, aller me cacher et m'éloigner davantage. Je déteste ces regards croisés, qui se posent sur cette bâtisse. Une mise à nu insupportable, je suis humiliée. Ne vous fatiguez pas à parler tout bas, je me casse.

Sur le chemin, j'imagine ces langues qui se délient. Les rumeurs s'alimentent des non-dits. Quelques unes viendront me frôler. "Tu as vu, elle est bizarre" "Elle a un problème cette fille" et j'en passe.
Hors du troupeau, tu es vite vu comme le méchant petit canard. Vos préjugés agrandissent davantage la distance.

Pourquoi je me sens si différente de vous ? Je n'arrive pas à être indifférente à vos dires, vos regards. J'aimerais être comme vous, plein d'entrain, rire pour un rien, parler de la pluie et du beau temps. J'aimerais échanger tout et n'importe quoi, ne plus me sentir exclue de ce monde.

Je m'en vais en silence, la tête baissée. Je vais rejoindre ce banc au milieu d'une place, discrètement je vais broyer du noir. De longues heures défilent ainsi et puis des jours, jusqu'à l'école buissonnière. Peu importe, je peux remplir mon carnet d'absence comme bon me semble, ils se foutent de tout, vous ne voyez que du feu.

Je me sens bien ici, sur ce banc, là où je ne devrais pas être, là où personne ne m'attend, là où tout le monde passe. Je suis cachée sans y être, je ne veux pas non plus me couper de tout, il me faut garder la porte ouverte au cas où...

Je défie ainsi ce qui m'entoure, là commence une guerre sans merci. Je vais me battre contre mes sentiments, contre ce que je ressens envers vous autres et moi-même. Je fume le temps à ne plus savoir respirer. Je vais devenir accroc de cette dope ; de ce mal je vais plus pouvoir me passer.
J'en ai grillé des clopes, à en être étouffée. Je voulais juste qu'elles m'anéantissent sur le champ, je voulais juste ne plus ressentir ce malaise, ce manque, ne plus avoir si mal. J'allais mourir en paix ici, à l'abri des regards indiscrets. J'imaginais ces autres en classe tout bonnement et je rêvassais à me faire mourir.
Je suis libre de vous autres, je m'enferme dans ce mutisme.
Là se termine, l'innocence de mon enfance. Là commence, la descente aux enfers.