dimanche 8 avril 2007

Angel by Sarah McLachlan.

J'aime ce qu'elle évoque. La douleur de perdre une personne chère. Les souvenirs qui hantent le présent. La gorge qui se noue. Le chagrin est inconsolable. J'aime me laisser porter à travers cette mélodie, ces images magnifiques.





mardi 3 avril 2007

Je Te N'HaiMe.

Tu arrives comme si de rien était et moi hébétée, je reste là immobile, déchirée par la joie de te revoir et la peur de ses illusions retrouvées. 
Un bonbon tendu à un gosse dont les dents sont bouffées par les caries. Sachant le mal qu’il va avoir, il prend quand même cette friandise qui va raviver la douleur. 
Je n’ai pas longtemps résister à cette tentation, pourtant ma tête fusionnait de questions auxquelles je me suis vite résiliées à répondre et même à enfuir encore plus profondément.

Tout ça, pour avoir encore un peu, le temps de quelques brèches d’illusion. Ce truc qui me tient, dont je ne sais pas bien longtemps résister et même est-ce que je le souhaite vraiment ? J’ai besoin de ce court instant qui alimente l’intérieur d’une chaleur inconnue mais tant convoitée et si vite refoulée. Comme un volcan laissant sur son passage, un désastre de cendre.

Je sais ce qui m’attend pourtant, mais rien y fait, je vais où le vent me mène légère comme une plume. Je me retrouve abrutie devant cet inconnu qui est sans doute rien d'autre que moi-même, que je projette sur toi. Le ça qui revient à moi que je façonne comme il me tient, comme ça me convient. 
Être avec ce qui n’est pas, ne plus paraître avec toi, rien. Un mirage entretenu au fil du temps, la solitude refoulée, la peur du vide ou du tout, un cumul de frustration. 
Abasourdie, je replonge dans cet univers qui me sert d’oreiller.



mardi 27 mars 2007

samedi 24 mars 2007

Entremêlé De Vie Et De Mort.

A quoi bon résister, j’ai déjà plongé, sans même y penser. Trop tard, je tombe, je suis là dans cette chute, je sais même pas a quoi m’accrocher, si ce n’est qu’a des brèches d’illusion. Réconfort bref, coupé par le vide, que je comble a coup de rien, qui ramène à toi, a grand coup d’éclat. Je reviens à moi, où se creuse d’avantage le vide. Abasourdie de semblant, cette chaleur n’est que glace où il me faut échapper, sous peine d’étouffer.

Rien ne sort, que peur et frustration, la moindre désillusion transperce cette intérieur pas mal ébréché. Tu me renvoies à ce que je suis, à ce que je fuis. Je repars vers toi anéantie, chercher ce qu’il me manque sans savoir vraiment où je vais.

Cette partie sombre qui m’aspire, le toi qui m’inspire, le moi que j’expire, comment trouver cet équilibre de vie sans étouffer. Exister à travers l’autre, ce n’est rien d’autre que s’effacer. Sortir de l’illusion, c’est cesser de vivre. Subir cette froideur de réalité, sans rien, ni personne. Un rien pour combler cet insupportable vide, même de semblant, tout ou rien pour m’accrocher à ce qui peut me tenir hors de cette réalité, sans sombrer trop vite, vers ce trou dont nous sommes tous amener, là où la chute se terminera.

Il y a personne d’autre que moi. Mes rêves ne sont rien d’autre que le reflet déformé de ma réalité à laquelle je fuis sans cesse, où je ne veux pas aller, où je ne veux pas finir. Un voyage, où aucune destination n’est prévue à part celle dont elle est tant redoutée.



jeudi 22 mars 2007

Besoin De Personne Et Tout Le Monde.

Je dors, je rêve, je me lève, je mange, je marche, je cours, je m’essouffle, je m’allonge et je meurs. Une répétition qui ne cesse jamais. Je m’isole, je sors, je croise, j’échange, je ferme les yeux. Le temps passe...

Tu me bouscules, tu me colles, tu m’impressionnes, tu me fascines. Le lien se tisse. Je ne vois rien, je ne veux rien voir. Tu m’es essentiel. Ca se bouscule, j’ai mal, je t’aime trop, je ne contrôle plus rien, garde cette distance, retiens-moi, je t’en prie. Ca cogne, je suis plus, tu deviens mon quotidien, mes pensées, j’ai hâte de te retrouver, je respire à travers toi, je me suis perdue, je sais plus qui je suis sans toi.

Vers où va t-on ? Vers le désastre, sans aucun doute… Peu importe, ta présence en moi, bien sur sans réciprocité, me suffit, je rêve le peu de temps qu’il me reste à toi. Je me déchire, je chagrine, je m’emporte, je me casse, ca ne fait rien. L’illusion que tu me procures, celle qui fait voyager à travers toi, même sans toi, dans laquelle je me sens vivante, me fait un bien fou, malgré cette douleur qui ne cesse de grandir. Je ne peux résister.

Tu es partout, dans ma tête, mes gestes, mes pensées, mes rêves, mes sentiments, je ne vois qu’à travers toi. Je ne sais pas dire stop, ca suffit. Ta présence même fictive m’a envahi, je ne peux la rejeter, elle me réchauffe. Tu ne seras sans doute pas la dernière personne. Répétition infernale, mais indispensable, je vis l’espace d’un instant à travers l’illusion. J’ai besoin de personne et de tout le monde à la fois, je m’isole et sort à en être déboussoler. Aucune limite, aucun contrôle, putain de douleur…

T’es là sans y être, je suis ce que tu es, ce que tu veux, je te suis n’importe où, je reste à la même place, figée et éclatée. Laisse moi encore le temps de rêver, le temps de te détester à trop aimer, le temps de me retrouver encore un peu à travers toi, le temps de me perdre d’avantage sans toi. Laisse moi encore un peu dormir à n’en plus m’éveiller.